Unebouteille d'un alcool fort (45°) était à proximité. Il a copieusement aspergé la plaie, et a ensuite imbibé un coton maintenu avec de la gaze. Il a certes poussé un "petit" cri, mais le soir, la plaie avait complétement disparue. Il n'y a donc pas eu d'infection, mais cela s'est fait "dans la douleur". Bien cordialement, Troll
Ce match de Nantes a duré bien plus de 80 minutes. L’échauffement des vestiaires du Stade de la Beaujoire fut particulièrement dantesque, à la limite de la violence rituelle, avec des chocs, des paroles, parfois à fronts renversés. Une cérémonie païenne censée provoquer un effet de défoulement et libérer les énergies au moment de la partie proprement dite. Votre saga de l'été Chaque semaine, jusqu’à fin août, Midi Olympique vous donne rendez-vous, dans son édition du vendredi et du lundi, pour vous conter en six épisodes le France - Nouvelle-Zélande du 15 novembre 1986, l’un des matchs les plus mythiques de lhistoire des Bleus. L’un des plus évoqués, des plus célébrés. Jamais les Français n’avaient à ce point surpassé les maîtres des antipodes, par l’ampleur du score 16-3 mais aussi par la manière. On a souvent parlé de "sauvagerie" à propos de ces quatre-vingts minutes. L’engagement des Bleus y fut total, c’est vrai. Le halo légendaire qui entoure cette partie s’est ensuite trouvé enrichi par toute une série de récits épars, complémentaires, parfois contradictoires les témoignages des All Blacks sidérés, bien sûr ; et des Français hallucinés de ce qu’ils avaient été capables de faire, de rencontre fut plus qu’un simple test-match. Ce fut aussi un contexte, avec un premier test à Toulouse vécu comme une humiliation, suivi d’un stage terrible. Puis un avant-match incandescent, dans la moiteur des vestiaires de match a aussi basculé dans une autre dimension par la personnalité hors norme d’un sélectionneur inoubliable Jacques Fouroux. Pourrait-on aujourd’hui préparer une équipe comme le faisait le "Petit Caporal" ? Le match de Nantes s’est finalement poursuivi bien après son coup de sifflet final, entre des déclarations tapageuses et contestables, des allusions sulfureuses à de la violence, à du dopage. Le retour du cette période estivale, Midi Olympique vous invite dans les secrets de cet instant de légende du rugby français. Nous avons revu cette débauche d’énergie tricolore, nous avons interrogé la quasi-totalité des protagonistes et retracé les lignes du mythe, pour en démêler le vrai du faux. Aujourd’hui, l’épisode 5 ! La virilité du numéro 8 des All Blacks, Wayne Shelford, fut malmenée cet après-midi-là . Il l’a suffisamment claironné. Nous avons revu la furieuse bataille de Nantes. Ce ne fut pas un match de majorettes évidemment, mais un examen à froid nous a conduit à revisiter le mythe, tout en comprenant sa genèse. Parmi les parties les plus mythologiques des anatomies guerrières, c’est là un équivalent du Talon d’Achille ou de la main coupée de Blaise Cendrars le testicule de Wayne Shelford. Il fut salement amoché, lors du test de Nantes, ce qui finit de donner un tour légendaire à cette rencontre. Le numéro 8 des All Blacks s’est rapidement plaint d’une agression vicieuse venue du camp français une déchirure du scrotum, selon les froids termes médicaux. C’est à partir de là que s’est forgée l’expression "Bataille de Nantes" sous la plume des journalistes anglo-saxons. La douleur du pauvre Shelford, sorti à la 58e, les testicules en feu et en sang, s’est propagée comme une onde sur la planète rugby. Certains ont analysé la victoire des Bleus comme un tir aux pigeons mené à bien avec la sortie sur blessure des deux meilleurs avants adverses, Wayne Shelford et Gary Whetton. Dans le vestiaire néo-zélandais, le manager Brian Lochore fit ce commentaire à propos des quinze points de suture de Shelford J’ai failli vomir. C’est la chose la plus atroce que j’ai vue sur un terrain de rugby.» Le demi de mêlée David Kirk avoua aussi son écœurement, il était pourtant médecin dans le civil et donc habitué à voir de tels spectacles. Au passage, on apprend encore que Shelford, martyr de l’après-midi, a perdu deux ou trois dents dans la bataille. Dominés plus qu’agressés, les All Blacks réagissent de façon épidermique Alain Lorieux retrace Apparemment, c’est Erik Bonneval qui lui a marché dessus. Mais sans faire exprès. En équipe de France, il n’y a jamais eu de volonté de cibler un adversaire. Une fois seulement, en 1989 à Lille contre l’Australie, Jacques Fouroux m’avait demandé de "déclarer la guerre" au deuxième ligne Fitzimmons, pour l’empêcher de prendre des ballons en touche. Mais il ne m’avait pas dit de lui mettre des mandales dans la gueule, juste de lui imposer un mano a mano pour l’empêcher de sauter car il avait fait une razzia au premier test. Ce match contre les All Blacks de 1986 est devenu un mythe, car ce fut une pierre noire dans le jardin des Néo-Zélandais. Ils n’avaient jamais été bougés devant comme ce jour-là . En tout cas, pas par une équipe européenne, peut-être une fois ou deux par les Sud-Africains.» Le deuxième ligne du Dauphiné reprend On a beaucoup parlé de violence, mais c’était de la violence rugbystique, avec du rucking. D’ailleurs, regardez bien le match vous vous apercevrez qu’on n’a pas donné un marron…» Nous avons donc revu ce satané match, et c’est vrai, l’examen des images à froid montre très peu de mauvais gestes tricolores. En revanche, les All Blacks prennent leur part de l’agressivité endémique. Plutôt dominés frontalement que vraiment agressés, ils réagissent de façon épidermique, à l’inverse des idées reçues Brewer balance un marron clair, net et précis à un Condom alors plutôt pacifique 8e ; Shelford est sanctionné pour un début de pugilat avec Champ. Les deux hommes se retrouvent nez à nez, collés-serrés derrière un maul et le numéro 8 néo-zélandais semble être celui qui démarre les hostilités 23e. On note aussi un coup au visage de Rodriguez, resté au sol après une de ses premières charges a priori Brewer ; un coup d’épaule aveugle du capitaine Hobbs, surgissant plein fer sur le visage… de son propre ailier, Green 30e, victime collatérale chancelante et saignante ; Kirwan qui pousse Bonneval après un coup de sifflet 21e ; Fitzpatrick sanctionné pour un coup de pied 33e, un autre de Stone sur Lorieux 38e après un rucking de Champ. Coup de coude totalement délibéré de Green sur Sella 46e, ce qui provoque la réaction de ce dernier. Certains ont parlé d’une fourchette sur Dubroca qui se frotte les yeux, c’est vrai, mais le geste n’est pas visible 60e. Voilà pour la part visible, sur les images de France télévision. Côté français, on note un plaquage en retard et sanctionné de Philippe Sella sur Crawley dans les premières minutes ; il récidivera à la 69e sur le même Crawley, en le prenant à vide avec insistance. Denis Charvet fait la même chose sur Crawley 53e en poursuivant un plaquage après que son adversaire se soit débarrassé du ballon. On note aussi un déblayage très virulent et loin du ballon Erbani ? juste avant l’essai de Dubroca. Lorieux se fait également sanctionner pour une charge à retardement sur le demi de mêlée Kirk qui venait de jouer au pied 61e. À la 44e, on voit toutefois Erbani s’essuyer les crampons sur un All Black non identifié. L’art du rucking Laurent Rodriguez, au cœur de cette fournaise, remet tranquillement les choses dans leur contexte On ne devait pas céder un centimètre. Dès qu’un All Black tombait en position de hors-jeu, on devait lui marcher dessus, Shelford ou un autre. Je ne dirais pas que son truc était accidentel, mais il n’était pas visé. C’est après qu’on a appris qu’il avait un testicule touché, qui ne tenait que par un nerf, je crois. Personnellement, je lui ai certainement marché dessus, mais c’est ce qu’on a tous fait. Disons qu’on devait les enjamber, sans rester à leur contact, sinon c’était pénalité contre nous.» Et l’ex-numéro huit rappelle une subtilité du rugby de l’époque que les moins de 30 ans méconnaissent C’était du rucking, et c’était autorisé à l’époque. D’ailleurs, les All Blacks ne nous manquaient pas, rassurez-vous. Et quand nous sommes rentrés au vestiaire, nous avions aussi le dos zébré !» Le rucking le fait d’actionner sa chaussure de l’avant vers l’arrière, pour avancer dans une mêlée spontanée, quel que soit obstacle qu’on pouvait heurter au passage. Les commentateurs tels Pierre Salviac se régalaient à expliquer ce geste auguste, pour le différencier du stamping mouvement de la chaussure de haut vers le bas, toléré jusqu’en 1991 et du franc "coup de pompe" d’arrière vers l’avant, sanctionné lui. Daniel Dubroca résume On a su où poser le curseur pour prendre le dessus. En ce temps-là , on enjambait les adversaires, on leur passait dessus et s’ils étaient en position de hors-jeu, on avait le droit de leur chatouiller les côtes. Les Britanniques savaient très bien le faire d’ailleurs.» Éric Champ embraye Quand un adversaire tombait hors jeu dans ton camp, tout le monde lui passait dessus. C’était admis. Chaque époque a ses risques. Aujourd’hui, des gars de 115 kilos qui courent le 100 mètres en onze secondes te rentrent dedans ou alors tendent le bras pour t’arrêter. Moi, j’ai gardé pendant deux ans des traces dans le dos car j’avais plongé sur un ballon et des avants gallois m’avaient sauté dessus à pieds joints. Mais rassurez-vous, ce jour-là , personne n’a fait un détour de dix mètres pour filer un coup de pied dans les couilles à Shelford.» Après ce récit de l’art du rucking, mis en pratique par les All Blacks dans les années 60 d’ailleurs, on ne remettra pas en cause la dureté du match des avants français. Mais alors, on leur remettra aussi le prix de l’efficacité et de la discrétion. Car aucun coup de pompe ou de poing choquant n’apparaît à l’image et l’on voit peu, finalement, les Néo-Zélandais manifester contre des actes de sauvagerie. Les Français ne furent pas des enfants de chœur, eux-mêmes ne le revendiquent pas. Mais les gestes narrés si souvent ne crèvent pas l’écran. Peut-être aussi que le petit nombre de caméras utilisées par la réalisation, explique cela. Wayne Shelford ne s’exprima pas tout de suite après la rencontre, il ne le fit que plus tard. Nous avons repris ses déclarations imprimées notamment dans l’ouvrage de Ian Borthwick "France-All Blacks, la légende continue" Editions Au vent des îles. Au bout de cinq minutes, j’ai pris un coup de pied en pleine gueule et j’ai perdu deux ou trois dents du fond." Toutefois, la scène n’apparaît pas à l’image. Shelford poursuit pourtant "Garuet m’a cogné avec une telle force… que pendant 15 jours j’avais l’empreinte du bandeau imprimée sur mon front…» On ne retrouve pas cette scène à l’image mais effectivement, on croit voir Alain Lorieux venir l’encasquer 29e sur un point de rencontre, alors que les joueurs sont debout. J’étais complètement Aujourd’hui, Shelford confirme encore sa version initiale impliquant Garuet voir ci-contre, "Que dit Shelford, 36 ans après". Affaire du scrotum ce que l’on voit à l’image Puis vient le fameux coup qui lui a déchiré le scrotum… Shelford décrit Moi je suis au-dessus de Dubroca en train de me baisser pour ramasser le ballon. Le mec lève son pied et ratisse avec ses crampons… Il m’a pris.» Daniel Dubroca commente, sur le ton de la plaisanterie Ce n’est pas moi qui lui ai fait ça. On n’a jamais su qui c’était, comme quoi certains savent rester discrets.» Puis il redevient sérieux En fait, ce match est un mythe car les All Blacks en ont fait toute une histoire. Ils ont jeté le trouble sur notre victoire.» À l’image, une seule action semble concorder avec la fameuse blessure à la 38e minute, les Blacks sont sur le reculoir après un coup de pied de Bonneval et un tampon de Sella sur Joe Stanley. Ils sont emportés sur plusieurs mètres, jusqu’à leur en-but. Au terme de l’action, Shelford tombe en lisière d’un regroupement. M. Strydom siffle et Bonneval, qui se replace en faisant le tour du magma de joueurs, marche entre les jambes du Néo-Zélandais qui reste au sol, en effet, en état apparent de souffrance. Le soigneur néo-zélandais intervient pendant une trentaine de secondes. C’est la seule action visible qui peut expliquer la blessure. Le geste de Bonneval était-il volontaire ? Rien d’évident sur les images. Le Toulousain, peu réputé pour sa violence sur les terrains, témoigne sans complexe Certains ont dit que c’était moi. Mais je peux vous assurer que, sur le moment, je ne m’en suis pas rendu compte. Je n’ai d’ailleurs aucun souvenir de cette action. Si c’est bien moi, c’était totalement involontaire.» Quand il parle de ce match, un de nos confrères Jean-Pierre Oyarsabal, de La Dépêche du Midi présent au stade de la Beaujoire aime toujours évoquer le western de John Ford, "l’homme qui tua Liberty Valance" avec James Stewart et sa fameuse maxime Ici, c’est l’ouest… Quand la légende est plus belle que la vérité, on publie la légende. relire son article du 3 mars 2015, il fut le premier à relativiser les idées toutes faites sur cette rencontre » À Nantes, le 15 novembre 1986, c’était aussi l’Ouest, mais de la France. Une forme de légende s’est imposée. On est au cœur de la notion de mythe. Mais les Français n’ont jamais goûté tout le tohu-bohu des All Blacks. Ils l’ont interprété comme des jérémiades de mauvais perdants. Pierre Berbizier relativise la dureté de ces 80 minutes Ça été décliné comme un match sulfureux. Quand tu revois le match, oui, c’était un bon match engagé, mais ça était survendu par la suite. Shelford en a trop fait. Oui, il s’est fait marcher sur les couilles, mais ça arrive. Quand je me suis fait marcher sur l’oreille par les Fidjiens en quart de finale de Coupe du monde, je n’ai rien dit. Et puis, les All Blacks non plus ne faisaient pas de cadeaux, quand on revoit le second test de 1994 par exemple… On a toujours été bien reçus là -bas. Quand ils pouvaient te marcher dessus, ils ne se gênaient pas. En fait, ce match ne m’a pas plus impressionné que ça, si ce n’est par le simple fait d’avoir battu les All Blacks. Parce que je ne les ai battus que ce jour-là , en tant que joueur. Mais en fait, c’est la préparation qui m’a marqué, plus que le match en soi.» Des crampons acérés Dominique Erbani, troisième ligne d’Agen était rompu aux matchs rudes Ce match est-il le plus féroce que j’ai joué ? Oui, peut-être. Bof… J’ai aussi joué un France-Galles très dur en 1983. Le rugby a beaucoup changé, mais en fait, rien n’a changé. Montpellier a été champion parce qu’il a avancé devant. Comme nous ce jour-là , face aux Néo-Zélandais, il fallait avancer, tout simplement. On a su le faire. Aujourd’hui, les All Blacks jouent très bien mais il faut aussi comprendre qu’à notre époque, ils s’imposaient d’abord et surtout devant. Ils attaquaient sur les coups très sûrs. Pour les battre, il fallait donc les prendre au niveau du pack. Et puis, je suis allé plusieurs fois en tournée chez eux, on faisait des matchs contre des provinces avec des arbitres de là -bas et on finissait avec le dos zébré, d’autant plus qu’ils avaient des crampons de 23 millimètres coniques.» Les crampons, comme des petits crocs de fer, c’est un argument auquel nous n’avions pas pensé. Pourtant, Pascal Ondarts, Jean-Pierre Garuet et Jean Condom nous ont rappelé ce fait méconnu et occulté selon eux les All Blacks avaient des "23" ce jour-là , au mépris des règlements. Ça faisait d’eux de vrais dangers publics, y compris pour eux-mêmes. Après cette évocation, les trois mousquetaires du pack tricolore nous ont asséné que les hommes en noir se sont… blessés entre eux. Un crampon "ami" qui aurait mis à mal la virilité de Wayne Shelford. Une théorie difficile à étayer puisque ça aussi, on ne le perçoit pas à l’image. Ça aussi, cela nourrit le mythe. On a beaucoup parlé de violence, mais c’était de la violence rugbystique, avec du rucking. D’ailleurs regardez bien le match, vous vous apercevrez qu’on n’a pas donné un marron…» Que dit Shelford, 36 ans après ? Nous avons joint Wayne Shelford courant juillet. Il nous a reparlé de ce fameux test de Nantes, sans se déjuger complètement mais avec moins de fièvre dénonciatrice qu’il ne le fit en 1986 et en 2015. Ce fut un match très dur. Une escalade par rapport au premier test qui avait déjà été dur. Ce fut un match brutal où il y eut du sang et des blessures des deux côtés. Je me souviens que nous avions des groupes réduits pour ces tournées, 26 joueurs je crois, donc c’était très rude physiquement et les blessures s’accumulaient. Il s’agissait de notre dernier match de la tournée, nous étions fatigués. Mais il ne faut rien retirer aux Français qui, ce jour-là , nous ont complètement dominés. Ce match fut un échelon au-dessus du premier test au niveau engagement physique. J’en ai d’ailleurs subi les conséquences puisque je me suis fait poser 16 points de suture au niveau des bijoux de famille » et j’ai perdu trois dents lors d’un contact avec Garuet. Tous nos joueurs sont sortis marqués de ce match. On avait été largement dominé physiquement. Ils avaient une réponse à tout ce que nous pouvions leur lancer et le score final aurait pu être plus lourd sans notre acharnement à ne rien lâcher. » avec J. B. Les personnages de ce numéro Wayne SHELFORD, numéro 8 des All Blacks Brian LOCHORE, manager des All Blacks David KIRK, capitaine des All Blacks Daniel DUBROCA, talonneur du XV de France Agen Eric CHAMP, troisième ligne du XV de France Toulon Erik BONNEVAL, ailier du XV de France Toulouse Laurent Rodriguez, flanker du XV de France Montferrand Dominique ERBANI, flanker du XV de France Agen Pierre BERBIZIER, demi de mêlée du XV de France Agen Alain LORIEUX, deuxième ligne du XV de France Aix-les-Bains.
Commetoujours, lorsqu’on utilise beaucoup une partie du corps, elle risque plus de blessures. Les pattes ne font pas exception à la règle. Les articulations, les coussinets et les griffes représentent les trois niveaux sensibles de la patte. Il est nécessaire de toujours rester attentif à l’allure de son chien.L'abdomen peut être lésé dans de nombreux types de traumatismes; la lésion peut se limiter à l'abdomen ou être accompagnée d'un grave polytraumatisme. La nature et la gravité des blessures de l'abdomen varient largement selon le mécanisme et les forces impliquées, donc des généralisations sur la mortalité et la nécessité d'une réparation chirurgicale peuvent être blessures sont souvent classées par type de structure qui est lésée Paroi abdominaleOrganes solides foie, rate, pancréas, reinsViscère creux estomac, intestin grêle, côlon, uretères, vessieVascularisation Le traumatisme abdominal est généralement également classé par le mécanisme de la blessure ÉmousséPénétrantUn traumatisme contondant peut correspondre à un coup direct p. ex., coup de pied, à l'impact avec un objet p. ex., chute sur un guidon de vélo, ou à une décélération soudaine p. ex., chute d'une hauteur, collision de véhicule. La rate est l'organe le plus souvent lésé, suivi par le foie et un viscère creux typiquement le petit intestin.Les blessures pénétrantes peuvent ou non pénétrer dans le péritoine et, même si tel est le cas, elles peuvent ne pas causer de lésions des organes. Les coups de couteau sont moins susceptibles que les blessures par balle de léser des structures intra-abdominales; dans les deux cas, toutes les structures peuvent être affectées. Un traumatisme pénétrant dans le thorax sous le quatrième espace intercostal ou ligne mamelonnaire doit également être évalué comme une blessure abdominale potentielle en raison de la localisation des organes abdominaux dans le thorax pendant le cycle respiratoire. Un traumatisme contondant ou pénétrant peut lacérer ou rompre des structures intra-abdominales. Un traumatisme contondant peut également ne provoquer qu'un hématome dans un organe solide ou dans la paroi d'un viscère lacération ou la rupture d'un viscère creux permet aux contenus gastriques, intestinaux et vésicaux de pénétrer dans la cavité péritonéale, ce qui provoque une péritonite. Les conséquences à long terme suite à une blessure abdominale comprennent les suivantes Rupture d'hématomeAbcès intra-abdominalOcclusion ou iléus intestinalFuite biliaire et/ou bilomeSyndrome abdominal compartimentalDes abcès, une occlusion intestinale et un syndrome des loges de l'abdomen et une hernie incisionnelle retardée peuvent aussi être des complications du traitement. Les hématomes disparaissent généralement spontanément en quelques jours ou mois, selon la taille et la localisation. Les hématomes spléniques Lésions spléniques La rupture de la rate résulte habituellement d'un traumatisme abdominal. Les patients ont des douleurs abdominales, parfois irradiant à l'épaule. Le diagnostic est habituellement fait par la... en apprendre davantage et, moins souvent, des hématomes hépatiques Blessure hépatique Les atteintes hépatiques peuvent être provoquées par un traumatisme fermé ou pénétrant. Les patients ont des douleurs abdominales, parfois irradiant à l'épaule. Le diagnostic est habituellement... en apprendre davantage peuvent se rompre, généralement au cours des premiers jours après la lésion même parfois jusqu'à quelques mois plus tard, causant parfois une hémorragie retardée significative. Les hématomes de la paroi intestinale se perforent parfois, généralement dans les 48 à 72 heures après la blessure, libérant du contenu intestinal et provoquant une péritonite, mais sans provoquer d'hémorragie importante. Les hématomes de la paroi intestinale peuvent rarement provoquer une sténose intestinale, typiquement des mois à des années plus tard, bien qu'il existe des observations d'occlusion intestinale dès 2 semaines après un traumatisme contondant. Le syndrome compartimental abdominal est similaire à un syndrome des loges des extrémités Syndrome des loges compartimental Le syndrome des loges compartimental se traduit par une augmentation de la pression dans une loge aponévrotique inextensible ce qui induit une ischémie musculaire dans la loge. Le premier... en apprendre davantage après une lésion orthopédique. Dans le syndrome compartimental abdominal, une fuite capillaire mésentérique et intestinale p. ex., suite à un choc Choc Le choc est un état d'hypoperfusion des organes avec dysfonctionnement et mort cellulaires. Les mécanismes en cause peuvent être une hypovolémie, une diminution du débit cardiaque ou une vasodilatation... en apprendre davantage , à des procédures chirurgicales abdominales prolongées, à une lésion d'ischémie-reperfusion systémique, et à un syndrome de réponse inflammatoire systémique provoque un œdème tissulaire dans l'abdomen. Bien qu'il n'y ait plus de place pour l'expansion dans la cavité péritonéale que dans un membre, un œdème non traité, et parfois une ascite Ascite L'ascite correspond à la présence de liquide dans la cavité péritonéale. La cause la plus fréquente est l'hypertension portale. Les symptômes résultent habituellement d'une distension abdominale... en apprendre davantage , élèvent finalement la pression intra-abdominale définie comme > 20 mmHg, causant ainsi une douleur, une ischémie et un dysfonctionnement organique. L'ischémie intestinale aggrave encore la fuite vasculaire, ce qui provoque un cercle vicieux. D'autres organes touchés sont les suivants Reins cause d'insuffisance rénalePoumons une pression abdominale élevée peut gêner la respiration, causant une hypoxémie et une hypercapnieSystème cardiovasculaire une pression abdominale élevée diminue le retour veineux des membres inférieurs, provoquant une hypotensionSystème nerveux central la pression intracrânienne augmente, probablement en raison de l'augmentation de la pression veineuse centrale qui empêche un drainage veineux adéquat, diminue la perfusion cérébrale, ce qui peut aggraver les lésions intracrâniennes Le syndrome du compartiment abdominal se produit généralement dans des pathologies dans lesquelles il y a à la fois une fuite vasculaire et des volumes de liquides de réanimation importants généralement > 10 L. Ainsi, il se développe souvent après une laparotomie pour blessure abdominale sévère accompagnée d'un choc, mais il peut se produire dans des pathologies qui ne touchent pas directement l'abdomen, telles que des brûlures Brûlures Les brûlures sont des lésions de la peau ou d'autres tissus provoquées par un contact thermique, chimique, électrique ou par des radiations. Les brûlures sont classées en fonction de leur profondeur... en apprendre davantage graves, un sepsis Sepsis et choc septique Le sepsis est un syndrome clinique de dysfonctionnement des organes potentiellement mortel provoqué par un dérèglement de la réponse à l'infection. Dans le choc septique, il existe une réduction... en apprendre davantage et une pancréatite Revue générale des pancréatites Il existe deux formes de pancréatite, aiguë et chronique. La pancréatite aiguë est une inflammation qui guérit cliniquement et histologiquement. La pancréatite chronique est caractérisée par... en apprendre davantage . Une fois la dysfonction multiviscérale développée, la seule façon de prévenir la mort est de décomprimer le contenu abdominal, généralement par une laparotomie. Une paracentèse de grand volume peut être efficace en cas d'ascite importante. Symptomatologie Inspection Les blessures pénétrantes provoquent, par définition, une rupture de la peau, mais les médecins doivent inspecter le dos, les fesses, les flancs et la partie inférieure du thorax, outre l'abdomen, en particulier lorsque des armes à feu ou des engins explosifs sont impliqués. Les lésions cutanées sont souvent de petite taille, avec des saignements minimes, même si parfois les plaies sont grandes, parfois accompagnées d'éviscération. Un traumatisme contondant peut causer des ecchymoses p. ex., une ecchymose transversale, linéaire appelée signe de ceinture de sécurité, mais ce signe a une mauvaise sensibilité et spécificité. Une distension abdominale après un traumatisme indique généralement une hémorragie grave 2 à 3 L, mais la distension peut ne pas être évidente, même chez les patients qui ont perdu plusieurs unités de sang. Palpation Une sensibilité abdominale est souvent présente. Ce signe est très peu fiable parce que les contusions de la paroi abdominale peuvent être douloureuses et de nombreux patients qui ont une lésion intra-abdominale ont des examens équivoques s'ils sont distraits par d'autres blessures ou ont des troubles sensoriels ou si leurs blessures sont principalement rétropéritonéales. Bien que peu sensibles, lorsqu'ils sont détectés, les signes péritonéaux p. ex., défense, douleur à la décompression suggèrent fortement la présence de sang intrapéritonéal et/ou de contenu rectal peut montrer du sang brut dû à une lésion colique pénétrante, et il peut y avoir du sang au niveau du méat urétral ou un hématome périnéal causé par une blessure de l'appareil génito-urinaire. Bien que ces signes soient tout à fait spécifiques, ils ne sont pas très sensibles. Bilan cliniqueSouvent TDM ou échographie Suite à l'évaluation clinique, quelques patients doivent subir une laparotomie exploratrice plutôt que des examens, dont ceux qui ont une des pathologies suivantes PéritoniteInstabilité hémodynamique après un traumatisme abdominal pénétrantBlessures par balle la plupartÉviscérationCependant, la plupart des patients n'ont pas de telles manifestations nettement positives ou négatives et donc doivent subir des examens pour évaluer les blessures intra-abdominales. Les options de test comprennent les suivantes Imagerie TDM, échographie, IRMProcédures invasives exploration de la plaie, lavage péritonéal diagnostiqueEn outre, les patients doivent généralement avoir une rx thorax pour chercher de l'air libre sous le diaphragme signe d'une perforation d'un viscère creux et un hémidiaphragme surélevé suggérant une rupture diaphragmatique. Une rx du bassin est effectuée chez le patient qui a des douleurs pelviennes ou une décélération significative et un examen clinique méthode choisie pour détecter les blessures intra-abdominales varie en fonction du mécanisme de la blessure et de l'examen clinique. Ne pas sonder à l'aveugle les blessures avec un instrument contondant p. ex., coton-tige, bout du doigt. Si le péritoine a été percé, le sondage peut introduire une infection ou causer d'autres blessures par coups de couteau ou objets similaires y compris les empalements de l'abdomen antérieur entre les 2 lignes axillaires antérieures chez des patients hémodynamiquement stables, sans signes péritonéaux peuvent être explorées localement. En règle générale, une anesthésie locale est administrée et la plaie est suffisamment ouverte pour permettre la visualisation complète de l'ensemble des voies. Si l'aponévrose antérieure est pénétrée, les patients sont hospitalisés pour des examens cliniques en série; une laparotomie exploratrice est pratiquée si des signes péritonéaux ou une instabilité hémodynamique se développent. Si l'aponévrose n'est pas lésée, la plaie est nettoyée et réparée et le patient évacué. Sinon, certains centres font des TDM ou, moins fréquemment, des lavages péritonéaux diagnostiques Comment effectuer un lavage péritonéal diagnostique Le lavage péritonéal diagnostique est une procédure d'urgence invasive utilisée pour détecter un hémopéritoine et permettre de déterminer la nécessité d'une laparotomie après un traumatisme... en apprendre davantage , pour évaluer les patients qui ont une pénétration aponévrotique. La TDM est recommandée en cas de coups de couteau au flanc entre les lignes axillaires antérieure et postérieure ou au dos entre les 2 lignes axillaires postérieures parce que les blessures des structures rétropéritonéales sous-jacentes à ces zones peuvent ne pas être reconnues lorsque des examens abdominaux en série et/ou le lavage péritonéal diagnostique sont le cas des blessures par balle, la plupart des médecins font une laparotomie exploratrice à moins que la plaie soit clairement tangentielle et qu'il n'y ait ni péritonite ni hypotension. Cependant, certains centres qui pratiquent un traitement non chirurgical de patients sélectionnés qui n'ont que des lésions d'organes solides généralement du foie pratiquent une TDM chez les patients qui ont des blessures par balle et qui sont stables. L'exploration locale de la plaie n'est généralement pas effectuée en cas de blessure par balle. La plupart des patients qui ont des traumatismes multiples et des blessures par étirement et/ou des troubles cognitifs doivent subir un test sur l'abdomen de même que les patients qui ont des signes d'examen. Généralement, les médecins utilisent l'échographie ou la TDM, ou parfois les deux. La TDM est généralement effectuée avec un produit de contraste IV mais non oral; cet examen est très sensible pour la recherche de liquide libre et de lésions des organes solides, mais il l'est moins pour les petites perforations de viscère cependant il est plus efficace que l'échographie, et la TDM peut détecter simultanément des lésions de la colonne vertébrale ou du bassin. Cependant, la TDM expose le patient à des rayonnements, ce qui représente une préoccupation particulière chez les enfants et chez les patients chez qui des examens répétés peuvent être nécessaires p. ex., les patients stables avec de petites quantités de liquide libre, et nécessite de déplacer le patient loin de la choix entre l'échographie et la TDM est fonction de l'état du patient. Si le patient a besoin d'une TDM pour évaluer une autre région du corps p. ex., la colonne cervicale, le bassin, la TDM est probablement le choix raisonnable pour évaluer l'abdomen. Certains font un examen FAST focused assessment with sonography in trauma pendant la phase de réanimation et pratiquent une laparotomie si une grande quantité de liquide libre est repérée chez les patients hypotendus. Si les résultats FAST sont négatifs ou faiblement positifs, on pratique une TDM s'il persiste encore des doutes sur l'abdomen après que le patient aura été stabilisé. Les raisons de cette préoccupation comprennent des douleurs abdominales qui augmentent ou l'incapacité prévue de surveiller le patient cliniquement p. ex., les patients qui nécessitent une sédation lourde ou qui seront soumis à des procédures chirurgicales longues.Dans le lavage péritonéal diagnostique Comment effectuer un lavage péritonéal diagnostique Le lavage péritonéal diagnostique est une procédure d'urgence invasive utilisée pour détecter un hémopéritoine et permettre de déterminer la nécessité d'une laparotomie après un traumatisme... en apprendre davantage , un cathéter de dialyse péritonéale est inséré à travers la paroi abdominale à proximité de l'ombilic dans la cavité pelvienne/péritonéale. L'inhalation de sang est considérée comme un signe positif de blessure abdominale. Si le sang n'est pas aspiré, on passe 1 L de cristalloïde, qui est ensuite drainé vers l'extérieur. La découverte de > 100 000 globules rouges/microL 100 x 109/L d'effluent est un signe très sensible de blessure abdominale. Cependant, le lavage péritonéal diagnostique a été largement remplacé par l'examen FAST FAST focused assessment with sonography in trauma et la TDM. Le lavage péritonéal diagnostique a une faible spécificité, il identifie de nombreuses lésions qui ne nécessitent pas de réparation chirurgicale, et provoque ainsi en un taux de laparotomies blanches élevé. Le lavage péritonéal diagnostique manque également les blessures rétropéritonéales. Le lavage péritonéal diagnostique peut être utile dans des situations cliniques limitées comme quand il existe du liquide pelvien libre en l'absence de lésion d'organe solide ou devant un patient hypotendu avec un examen FAST FAST focused assessment with sonography in trauma insuffisamment informatif. En cas d'aggravation soudaine des douleurs abdominales au cours des jours suivant une blessure, on doit suspecter un hématome d'organe solide rompu ou une perforation retardée de viscères creux, en particulier en cas de tachycardie et/ou d'hypotension. Des douleurs qui s'aggravent au cours du premier jour font évoquer une perforation de viscère creux ou, si cette aggravation se produit après plusieurs jours, elle évoque une formation d'abcès, particulièrement en cas de fièvre et d'hyperleucocytose. Dans les deux cas, l'imagerie par échographie ou TDM est habituellement effectuée chez le patient stable, suivie d'une réparation à un traumatisme abdominal grave, un syndrome compartimental abdominal Référence pour le diagnostic L'abdomen peut être lésé dans de nombreux types de traumatismes; la lésion peut se limiter à l'abdomen ou être accompagnée d'un grave polytraumatisme. La nature et la gravité des blessures de... en apprendre davantage doit être suspecté en cas d'évacuation diminuée d'urine, d'insuffisance respiratoire, et/ou d'hypotension, en particulier si l'abdomen est tendu ou distendu cependant, les signes cliniques ne sont pas très sensibles. De telles manifestations peuvent aussi représenter des signes de décompensation de lésions sous-jacentes, une grande attention portée à ces signes est nécessaire chez les patients à risque. Le diagnostic nécessite la mesure de la pression intra-abdominale, typiquement à l'aide d'un transducteur de pression relié au cathéter vésical; des valeurs > 20 mmHg font le diagnostic d'hypertension intra-abdominale et sont préoccupants. Lorsque les patients qui ont de telles valeurs ont aussi des signes de dysfonctionnement des organes p. ex., hypotension, hypoxie/hypercapnie, diminution du débit urinaire, pression intracrânienne élevée, une décompression chirurgicale est effectuée. Généralement l'abdomen est laissé ouvert avec la plaie couverte par un pansement sous vide ou un autre dispositif temporaire. Como JJ, Bokhari F, Chiu WC, et al Practice management guidelines for selective nonoperative management of penetrating abdominal trauma. J Trauma 683721-733, 2010. doi Parfois, laparotomie pour contrôler l'hémorragie et/ou pour réparer les organesRarement embolisation artérielle On administre aux patients une réanimation volémique intraveineuse Réanimation volémique intraveineuse Presque tous les états de chocs circulatoires nécessitent une compensation des pertes liquidiennes IV, comme en cas de déplétion volémique grave p. ex., causée par une diarrhée ou un coup de... en apprendre davantage selon les besoins, généralement au moyen de cristalloïdes, soit sous forme de sérum physiologique à 0,9% soit de solution de Ringer lactate. Cependant, les patients qui semblent être en état de choc hémorragique doivent bénéficier d'une réanimation de contrôle des lésions jusqu'à ce que l'hémorragie soit contrôlée. La réanimation visant au contrôle des lésions utilise des produits sanguins dans un rapport d'environ 111 plasma/plaquettes/globules rouges afin de minimiser le recours aux solutions cristalloïdes 1 Références pour le traitement L'abdomen peut être lésé dans de nombreux types de traumatismes; la lésion peut se limiter à l'abdomen ou être accompagnée d'un grave polytraumatisme. La nature et la gravité des blessures de... en apprendre davantage . Certains patients hémodynamiquement instables sont dirigés vers une laparotomie exploratrice immédiate comme décrit ci-dessus. Pour la majorité des patients qui ne nécessitent pas d'intervention chirurgicale immédiate, mais qui ont des blessures intra-abdominales identifiées lors de l'imagerie, les options de prise en charge comprennent l'observation, l'embolisation angiographique, et moins fréquemment une intervention opératoire. L'antibioprophylaxie n'est pas indiquée lorsque les patients sont traités par des méthodes non chirurgicales. Cependant, les antibiotiques sont souvent administrés avant une exploration chirurgicale en cas d'indication chirurgicale. L'observation commençant en unité de soins intensifs [USI] est souvent appropriée dans le cas de patients hémodynamiquement stables présentant des lésions d'organe solide, beaucoup guérissent spontanément. Les patients chez qui la TDM montre un épanchement liquidien mais aucune lésion d'organe spécifique identifiée peuvent également être observés, à condition qu'ils ne présentent aucun signe péritonéal. Cependant, du liquide libre sans preuve de lésion d'organe solide est aussi le signe radiographique le plus fréquent dans les blessures de viscère creux, bien que ce signe ait une faible spécificité. La simple observation n'est pas appropriée aux cas de perforation de viscères creux les patients développent typiquement un sepsis Sepsis et choc septique Le sepsis est un syndrome clinique de dysfonctionnement des organes potentiellement mortel provoqué par un dérèglement de la réponse à l'infection. Dans le choc septique, il existe une réduction... en apprendre davantage dû à une péritonite, il convient d'adopter un seuil inférieur de déclenchement d'une exploration opératoire en cas de liquide libre chez des patients qui s'aggravent ou ne s'améliorent pas au cours de la période d' cours de l'observation, les patients sont examinés plusieurs fois/jour de préférence par le même examinateur, et une NFS est effectuée, généralement toutes les 4 à 6 heures. Le bilan vise à identifier l'hémorragie et la péritonite en en cours est suggérée par un des signes suivants Aggravation de l'état hémodynamiqueBesoins de transfusion importants continus p. ex., plus de 2 à 4 unités sur une période de 12 heuresUne diminution significative de l'hématocrite p. ex., de > 10 à 12 points de pourcentageL'importance des besoins transfusionnels et les modifications de l'hématocrite dépendent un peu des organes lésés et d'autres lésions associées c'est-à -dire, qui peuvent aussi avoir causé la perte de sang ainsi que des réserves physiologiques du patient. Cependant, en cas de suspicion d'hémorragie significative en cours, envisager une angiographie avec embolisation ou une laparotomie patients stables sont généralement transférés vers un service d'hospitalisation non intensive après 12 à 48 heures, en fonction de la gravité de leurs blessures abdominales et autres. Leurs activités et leur alimentation sont prescrites en fonction de ce qu'ils tolèrent. Habituellement, les patients peuvent sortir de l'hôpital après 2 à 3 jours. Ils sont chargés de restreindre l'activité pendant un minimum de 6 à 8 ne sait pas si les patients asymptomatiques nécessitent une imagerie avant de reprendre une activité complète, surtout si des soulèvements de poids importants, des sports de contact, ou des traumatismes du thorax sont susceptibles de se produire. Les patients qui ont des lésions de haut grade sont les plus à risque de complications et le seuil de la décision de répéter l'imagerie doit être abaissé. La laparotomie est élective soit en raison de la nature initiale de la blessure et de l'état clinique p. ex., instabilité hémodynamique ou à cause d'une décompensation clinique ultérieure. La plupart des patients peuvent subir une procédure unique au cours de laquelle l'hémorragie est contrôlée et les blessures sont les patients atteints de graves blessures intra-abdominales qui subissent une intervention chirurgicale initiale prolongée tendent à avoir un mauvais pronostic, en particulier quand ils ont d'autres blessures graves et/ou ont été sous le choc Choc Le choc est un état d'hypoperfusion des organes avec dysfonctionnement et mort cellulaires. Les mécanismes en cause peuvent être une hypovolémie, une diminution du débit cardiaque ou une vasodilatation... en apprendre davantage pendant une période prolongée. Plus la procédure chirurgicale est lourde et de longue durée, plus de tels patients sont susceptibles de développer l'association hautement létale d'une acidose, d'une coagulopathie, et d'une hypothermie avec défaillance multiviscérale ultérieure. Dans de tels cas, la mortalité peut être réduite si le chirurgien commence par une procédure beaucoup plus courte appelée chirurgie de contrôle des lésions, dans laquelle l'hémorragie et l'écoulement entérique sont contrôlés p. ex., par méchage, en ligaturant, effectuant un shunt, en posant des points ou des agrafes sur les intestins sans réparation définitive et en refermant l'abdomen fermeture temporaire peut être réalisée en utilisant un système fermé d'aspiration à l'aide de drains, de grands pansements bio-occlusifs ou par l'utilisation de pansements abdominaux à pression négative disponibles dans le commerce. Les patients sont ensuite stabilisés en unité de soins intensifs USI pour ablation du tamponnement et réparation définitive, une fois la physiologie normale rétablie en particulier correction du pH et de la température, généralement dans les 24 heures, ou plus tôt s'ils se détériorent cliniquement malgré la réanimation. Les patients nécessitant des procédures de contrôle des lésions sont les plus gravement blessés, la mortalité est donc importante et des complications intra-abdominales sont fréquentes. Les saignements continus peuvent parfois être arrêtés sans chirurgie par l'embolisation du vaisseau qui saigne au cours d'une procédure angiographique percutanée embolisation angiographique. L'hémostase est obtenue par injection d'une substance thrombogène p. ex., de la gélatine en poudre ou des spires métalliques dans les vaisseaux sanguins. Bien qu'il n'y ait pas de consensus total, les indications généralement acceptées de l'embolisation angiographique comprennent les suivantes Pseudo-anévrismeL'embolisation angiographique n'est pas recommandé dans le cas de patients instables car une salle de radiologie est un domaine infra-optimal pour fournir des soins intensifs. En outre, les tentatives prolongées d'embolisation doivent être découragées chez les patients dont le saignement nécessite une transfusion continue; une intervention est préférable. Cependant, avec l'augmentation de la disponibilité des blocs opératoires hybrides bloc opératoire avec des capacités d'intervention angiographiques, certains patients instables sont en mesure de subir une angiographie et d'être pris en charge chirurgicalement immédiatement après si nécessaire. Holcomb JB, Tilley BC, Baraniuk S, et al Transfusion of plasma, platelets, and red blood cells in a 111 vs a 112 ratio and mortality in patients with severe trauma. JAMA 3135471-482, 2015. doi Les complications des lésions abdominales peuvent être aiguës p. ex., saignement ou retardées p. ex., abcès, obstruction ou iléus, rupture retardée de l'hématome.L'examen de l'abdomen n'indique pas de manière fiable la gravité de la blessure cas d'éviscération, de choc dû à un traumatisme abdominal pénétrant, ou de péritonite, une laparotomie exploratrice est nécessaire sans délai pour pratiquer les examens preuve claire que la laparotomie est indiquée ou que le mécanisme de la blessure est mineur, l'imagerie généralement échographie ou TDM est habituellement nécessaire après un traumatisme contondant ou la douleur augmente progressivement ou si des signes cliniques suggèrent une détérioration, suspecter une complication tardive. Cliquez ici pour l’éducation des patients
1réponse. Effectivement pour l'avoir vecu (9 points de suture en ce qui me concerne suite à un traumatisme cranien) ; c plutot douloureux les premiers jours et le lavage des cheveux m'avait aussi ete deconseillé les premieres 24h.Ceci dit, ils m'avaient donnés 15 jours pr oter les points et j'ai du y retourner à 2 reprises (4ou5points
DuPurell, c’est de l’alcool. Or, l’alcool, c’est pour désinfecter une peau saine; on ne devrait jamais en mettre sur une blessure. Mes deux recommandations pour toi sont : 1) T’assurer que tu as eu le vaccin contre le tétanos (et peut-être la rage, à vérifier); 2) Laver tes plaies avec du savon et de l’eau.
La solution à ce puzzle est constituéè de 3 lettres et commence par la lettre A Les solutions ✅ pour BLESSURE SANS PLAIE A LA SUITE D UN COUP de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots Croisés pour "BLESSURE SANS PLAIE A LA SUITE D UN COUP" 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide à vos amis! Recommander une réponse ? Connaissez-vous la réponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires Posté(e) le 25 mai 2009. Il y a plusieurs sortes d'asticot, en effet, certains servent à nettoyer les plaies infectées. Mais les asticots de mouche à viande, ou pire, de la "mouche tueuse" bouffent l'animal de l'intérieur, comme dit plus haut. Une de mes poules est morte comme cela.Avertissement Ne pas utiliser en cas d’urgence, si vous êtes enceinte, si vous avez moins de 18 ans, ou comme substitut à l’avis ou au diagnostic d’un médecin. Apprendre encore plusLesinfections du genou surviennent parfois à la suite d’une chirurgie, d’une inflammation ou pour d’autres raisons. Le traitement d’une infection du genou varie considérablement selon la cause sous-jacente. Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur les symptômes, les causes et les traitements des infections du genou. Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la réponse à cette étape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons préparé les solutions de CodyCross Blessure sans plaie à la suite d’un coup. Ce jeu est développé par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisés, les mots sont à trouver à partir de leurs définitions. Le jeu contient plusieurs niveaux difficiles qui nécessitent une bonne connaissance générale des thèmes politique, littérature, mathématiques, sciences, histoire et diverses autres catégories de culture générale. Nous avons trouvé les réponses à ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficulté. Si vous cherchez des réponses, alors vous êtes dans le bon sujet. Le jeu est divisé en plusieurs mondes, groupes de puzzles et des grilles, la solution est proposée dans l’ordre d’apparition des puzzles. Vous pouvez également consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant Solution Codycross CONTUSION Nous pouvons maintenant procéder avec les solutions du sujet suivant Solution Codycross Inventions Groupe 56 Grille 3. Si vous avez une remarque alors n’hésitez pas à laisser un commentaire. Si vous souhaiter retrouver le groupe de grilles que vous êtes entrain de résoudre alors vous pouvez cliquer sur le sujet mentionné plus haut pour retrouver la liste complète des définitions à trouver. Merci Kassidi Amateur des jeux d'escape, d'énigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayés. This div height required for enabling the sticky sidebar