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Russia Beyond désormais sur Telegram ! Pour recevoir nos articles directement sur votre appareil mobile, abonnez-vous gratuitement sur la Russie a des frontières avec 18 États, dont 16 par la terre, ce qui représente le plus grand nombre de pays voisins terrestres au monde! Seuls 8 d'entre eux sont d'anciennes républiques soviétiques, et les 10 autres sont situés en Europe, en Asie ... et même en Amérique. La longueur totale de la frontière russe est de 60 932 km 22 125 km de frontières terrestres et 38 807 km de frontières maritimes.ChineBlagovechtchensk, vue sur le fleuve Amour et la ville chinoise de Heihe Alexandre Rioumine/TASS La frontière entre la Russie et la Chine est longue de plus de 4 200 km et passe par un grand nombre de cours d’eau et de lacs. Il n'y a que 500 mètres entre la ville russe de Blagovechtchensk, en Extrême-Orient, et la cité chinoise de Heihe. Les deux pays sont également séparés par le fleuve Amour et leurs habitants peuvent se saluer lors d'une promenade le long de ses berges. En 2023, il est prévu d'inaugurer un téléphérique au-dessus du fleuve, qui permettra de passer d'un pays à l'autre en quelques minutes de Zabaïkalsk et matriochka géante à Manzhouli Evgueni Epantchintsev/Sputnik; Evgueni Epantchintsev/TASS En Sibérie, il n'y a que 6 km entre les villes de Zabaïkalsk et Manzhouli et, pour les touristes russes, il y a dans cette dernière un très grand nombre de centres commerciaux et de divertissements. Le plus impressionnant est la poupée gigogne matriochka géante à l' russe de la Grande Diomède à droite et île américaine de la Petite Diomède à gauche Jacques Langevin/Sygma/Getty Images Seuls 3 750 mètres séparent la Russie et les États-Unis. La frontière entre les deux pays passe par l'eau dans le détroit de Béring, entre les îles Diomède. L'île Ratmanov Grande Diomède appartient à la Russie, et l'île Krusenstern Petite Diomède aux États-Unis. Une centaine de personnes vivent du côté américain des autochtones de l'Alaska, tandis que seule la base du service de contrôle des frontières est située du côté aussi La Russie est-elle visible depuis l'Alaska? JaponExpédition sur le cap Vassine, sur l'île d'Ouroup, dans les Kouriles Danil Godlevski/Sputnik La frontière entre les deux pays a été établie après la Seconde Guerre mondiale et passe par la région des îles Kouriles. Cependant, le Japon ne reconnait pas ce fait et considère ces îles comme son territoire. Les gardes-frontières russes enregistrent ainsi souvent des violations de la frontière par des pêcheurs du NordGardes-frontières en patrouille au point de contrôle de Khasan, dans le Primorié Iouri Smitiouk/TASS La frontière entre la Russie et la RPDC fait moins de 40 km de long et suit le cours du fleuve Toumannaïa dans le territoire du Primorié, près de la gare de Khasan. Le pont ferroviaire de l'Amitié a été construit sur le cours d’eau pendant les années de Touva, rocher de l'Aigle, à la frontière mongole Vladimir Smirnov/TASS Les Républiques russes de l'Altaï, de Touva, de Bouriatie et la région de la Transbaïkalie ont une frontière avec la Mongolie, d’une longueur totale de 3 485 km et dont la majorité passe par des lieux très reculés. Pour cette raison, il n'y a que 12 points de de Narva à gauche et d'Ivangorod à droite Alexeï Danitchev/Sputnik L'une des plus belles frontières internationales de Russie s'étend entre Ivangorod région de Pskov et Narva Estonie deux forteresses médiévales sont reliées par un pont piéton qui traverse un fleuve. En 1957, lorsque l'Estonie faisait partie de l'URSS, les républiques ont échangé de petites portions de territoire il ne s'agissait alors que d'une simple formalité et aujourd'hui, en conséquence, la Russie revendique la semi-enclave de Beckford sur la E105, unique axe routier traversant la frontière russo-norvégienne Lev Fedosseïev/TASS La frontière la plus septentrionale de la Russie passe au-delà du cercle polaire dans la région de Mourmansk. En fait, pendant l’ère soviétique, elle était fermée. Le village frontalier russe est habité principalement par le service des frontières et les employés de la centrale hydroélectrique à la frontière entre les équivalents russes et finlandais du Père Noël Ded Moroz et Joulupukki Alexandre Galperine/Sputnik L’on trouve huit postes de contrôle à la frontière russo-finlandaise trois dans le district de Vyborg, trois en Carélie et deux dans la région de Mourmansk. Il existe également deux postes de contrôle pour un passage simplifié en Carélie, que seuls les citoyens russes et finlandais peuvent aérienne de la frontière russo-lettone AFP La frontière entre la Russie et la Lettonie passe par la région de Pskov et s'étend sur un peu plus de 270 km. C'est également là que se situent les frontières de la Russie avec l'UE et l' Plage sur l'isthme de Courlande Irina Mandrykina/TASS La majeure partie de la frontière russo-lituanienne passe par l'isthme de Courlande dans la région de Kaliningrad, une exclave russe. C'est l'un des endroits les plus pittoresques de la mer d'un point de contrôle à la frontière russo-polonaise Igor Zaremko/Sputnik Cette frontière passe de l'autre côté de la région de Kaliningrad, par la presqu'île de la Vistule. Les gens peuvent la traverser à plusieurs endroits, en train, en voiture et même à à la frontière russo-biélorusse Legion Media La frontière est apparue après la chute de l'URSS en 1991 et n'existe que formellement, sans contrôle frontalier. Elle longe les régions de Pskov, Smolensk et Briansk. Malgré l'absence de postes de contrôle, les étrangers souhaitant se rendre dans les deux pays doivent obtenir deux visas aussi Ce mystérieux village russe en Biélorussie coupé du reste du pays et déserté par ses habitants AzerbaïdjanLe village daghestanais de Khrioug, sur les berges du Samour Alexeï Koudenko/Sputnik La frontière avec l'Azerbaïdjan longe la République du Daghestan, la région la plus méridionale de Russie. Elle passe également le long du fleuve Samour, dans les indiquant la frontière russo-kazakhe, vue depuis le côté russe Autorizazia CC BY-SA La plus longue frontière terrestre du monde se situe entre la Russie et le Kazakhstan – 7 598,8 km. En Russie, 12 régions bordent le Kazakhstan, de celle d’Astrakhan à la République de l’ orné du symbole de la République de Crimée près du point de contrôle à la frontière russo-ukrainienne Vladislav Serguienko/Sputnik La majeure partie de cette frontière longe les régions de Briansk, Koursk, Belgorod, Voronej et Rostov-sur-le-Don. Alors qu'il existe toujours des différends territoriaux entre la Russie et l'Ukraine liés au statut de la République de Crimée, la Russie dispose également, depuis 2014, d’une frontière avec l'Ukraine qui passe par le lac Sivach, situé sur la de contrôle frontalier de Verkhni Lars, inauguré entre la Russie et la Géorgie Vladimir Ivanov/Sputnik En 2008, lorsque la Russie a reconnu les Républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud qui se sont séparées de la Géorgie, il ne restait qu'un seul point de contrôle entre la Russie et cette dernière, situé sur la Route militaire géorgienne. Du point de vue de la Géorgie toutefois, les frontières n'ont pas changé après l'effondrement de l' de contrôle de Psoou, entre la Russie et l'Abkhazie Vladimir Smirnov/TASS La frontière passe près de la ville russe d'Adler, sur la mer Noire, et les habitants peuvent la traverser sans visa ni passeport. Ils peuvent d’ailleurs le faire à pied, en train et en voiture. Les résidents de pays étrangers, en revanche, ne sont officiellement pas autorisés à franchir cette du SudRoute militaire ossète, à la sortie de la gorge d'Alaguir Alexandre Bojkov CC BY-SA Se rendre de Russie en Ossétie du Sud n'est possible que par l'autoroute transcaucasienne ou par plusieurs cols de montagne. Le passage de la frontière pour les piétons est cet autre article, découvrez les spécificités de la vie dans les régions frontalières de Russie. Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire. Recevez le meilleur de nos publications hebdomadaires directement dans votre messagerie.
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La semaine dernière, Yves-Marie Adeline nous apprenait à nous méfier des apparences sûrs de leur puissance, les Etats-Unis sont pourtant profondément divisés, au point que l’on peut se demander s’ils sont encore une nation. Cette semaine, ce sont les évidences sur la puissance chinoise que l’historien met en cause. A lire et à méditer pour éviter le dogmatisme de la raison géopolitique. Certes notre pays a perdu beaucoup de cette puissance que le Général de Gaulle avait reconstruite après l’épreuve des deux guerres mondiales. Pourtant, il ne faut pas nous abandonner au fatalisme il est des colosses qui sont plus fragiles qu’ils n’en ont l’air. Il est des positions établies qu’il est possible de contourner à condition d’avoir étudié le terrain sans a priori. Il est devenu habituel de penser que la Chine deviendra dans quelques années la première puissance du monde, tant sur le plan économique que militaire. Il ne s’agit pas ici de nier l’impressionnant redécollage de cette antique et glorieuse nation depuis la fin du XXe siècle, mais seulement de rappeler plusieurs réalités – dont au moins une, la géographie, est intangible – susceptibles de contredire cette prospective. L’économie chinoise Avec un PIB estimé en 2021 par le FMI à milliards de dollars, la Chine est encore distancée par les Etats-Unis qui culminent à milliards. Autrement dit, l’écart entre les deux correspond à un peu plus du PIB de l’Allemagne, quatrième puissance économique mondiale. On est donc encore loin d’un rattrapage, a fortiori d’un dépassement. Mais à l’évidence, les deux premiers PIB mondiaux font apparaître en effet deux géants, quand on pense que la troisième économie, la japonaise, n’est qu’à » milliards[1]. Cependant, ces chiffres en doivent pas masquer la nature de la croissance de la Chine. 70% de sa production sont le fruit d’entreprises étrangères ayant délocalisé chez elle pour bénéficier d’une main-d’œuvre à faible coût, de sorte que ces entreprises réalisent 85% de ses exportations. Pour donner un exemple, 60% du matériel informatique importé aux Etats-Unis viennent de Chine, et donc sont estampillés made in China, mais sont réalisés par des entreprises japonaises ou taïwanaises délocalisées chez elle. De fait, l’économie chinoise est surexposée à la consommation mondiale. A titre de comparaison, 80% du PIB français sont réalisés par la consommation intérieure. Ajoutons que la Chine, propriétaire de plus de 900 milliards de dollars en bons du Trésor américain, est sans nul doute un créancier majeur des Etats-Unis. Mais c’est moins une arme braquée sur l’Amérique qu’un facteur incapacitant, car en réalité la Chine est en situation d’otage en cas de crise diplomatique majeure, brader ces bons pour nuire à l’Amérique reviendrait à ruiner sa propre épargne. Son confinement géographique On s’émerveille devant le projet chinois des Nouvelles routes de la soie », sans en voir les inconvénients. Ce projet consiste à tracer des routes terrestres, routières et ferroviaires, devant traverser tout le continent eurasiatique, jusqu’à l’occident de l’Europe, en englobant les pays d’Asie centrale. C’est une folie pour au moins deux raisons. D’abord son coût, tellement élevé que le projet ne sera jamais rentable. En effet, en matière commerciale, la terre ne peut en aucun cas se substituer à la mer, car le transport maritime est beaucoup plus volumineux que le transport terrestre. Aucun train, si long soit-il, aucune file de camions, ne peuvent concurrencer, en volume, les supertankers et les cargos géants qui transportent des matières premières aussi bien que des produits finis. Avec le progrès des moyens de transport maritime, le coût du transport par cette voie revient à 1% seulement du coût total d’un produit fini, contre 6% dans le transport ferroviaire. C’est ce qui explique que 85% du commerce mondial soient assurés par la mer, contre 9% par la route, 5% par le rail et 1% par l’avion. On voit que, s’agissant, non pas du commerce de voisinage, mais du commerce mondial, jamais la terre ne pourra remplacer la mer. Et cette tendance n’a fait que se renforcer avec la mondialisation plus de dix milliards de tonnes de fret maritime par an, soit quinze fois plus qu’en 1980. Mais c’est son confinement géographique, sur lequel nous allons revenir, qui explique la volonté chinoise de tracer de nouvelles routes de la soie », par allusion aux routes antiques et médiévales qui reliaient le bassin méditerranéen à la Chine du nord, à une époque où les Européens – d’abord les Portugais – n’avaient pas encore inventé les moyens techniques d’atteindre n’importe quel endroit du globe par la mer. La deuxième raison qui rend vulnérable le projet de ces nouvelles routes terrestres, c’est la nature même de l’espace parcouru autant la haute mer n’appartient à personne[2], autant la terre est entièrement sous la souveraineté d’un grand nombre d’Etats qu’il faut traverser à mesure que la route est creusée. Ce qui exige, de la part de la Chine, d’adopter une diplomatie la plus complaisante possible, voire la plus neutre, au point de s’interdire de dire Non » à aucun d’entre eux. Position intenable quand on prétend tenir un rôle prépondérant dans les affaires du monde. Son confinement géographique, nous l’avons dit, explique le projet des Nouvelles routes de la soie ». La position de la Chine rappelle celle de l’Allemagne d’avant 1914 une puissance considérable, mais enfermée dans un espace terrestre dont le littoral ouvre difficilement sur les immensités océaniques, là où les mouvements sont libres. Devant elle se trouvent la Corée du sud, le Japon, Taïwan, les Philippines. Il lui faut passer par le détroit de Malacca – par où transitent 77% de son pétrole[3] – pour entrer dans l’océan Indien, puis passer à proximité de l’Union indienne, sa rivale – sans parler de la présence de ses rivaux occidentaux dans cet océan, France, Royaume-Uni et Etats-Unis qui depuis leur base britannique de Diégo Garcia peuvent la tenir en joue. Ses pétroliers et méthaniers doivent entrer dans le golfe Persique où la présence rivale, principalement militaire américaine et secondairement française et britannique, est dissuasive. Quand elle complète son approvisionnement en pétrole et en gaz sur la côte occidentale de l’Afrique, elle doit passer par le canal du Mozambique tenu par les Français. Bref, en cas de crise très grave, elle se verrait coupée de ses approvisionnements comme l’a été l’Allemagne en 1914. Son isolement diplomatique La résurrection de la puissance chinoise est aujourd’hui célébrée par le président Xi Jinping, qui appelle – non sans raison – Renaissance » l’époque que traverse en ce moment son pays. Cette antique nation n’est pas impérialiste au sens habituel de ce terme c’est l’Empire du milieu » dont le souverain peut légitiment régner sur les peuples civilisés environnants, mais dédaigne étendre sa souveraineté les peuples barbares ». De fait, pour évaluer ses ambitions territoriales, si l’on prend le parti d’exclure qu’elle puisse concevoir l’idée d’un espace vital » en Sibérie[4], il suffit de remonter au début du XVIIIe siècle, sous la période Qing dans la conscience nationale que les petits Chinois acquièrent aujourd’hui à l’école[5], c’est cette Chine-là que l’on souhaite retrouver, englobant la Mongolie indépendante, et s’étendant au-delà du fleuve Amour, donc aux dépens de la Russie. La Chine communiste a récupéré le Xinjiang, puis le Tibet, puis pacifiquement les comptoirs européens de Hong-Kong et Macao. Le recouvrement de Taïwan fait également partie du projet, ce qui peut se comprendre historiquement[6]. Mais il faut ajouter à cet irrédentisme la mer de Chine méridionale, qu’elle prétend lui appartenir en vertu de droits historiques plus discutables – un peu comme si l’Italie revendiquait toutes les eaux de la Méditerranée en souvenir de l’Empire romain. Ces différentes revendications lui aliènent, à l’exception de la Corée du nord, la totalité de ses voisins[7], ce qui n’est pas de bon augure pour un pays confiné dans sa géographie. Au sud, Elle embarrasse l’Inde en lui disputant la maîtrise de l’Himalaya, sorte de château d’eau d’où partent les fleuves alimentant la vallée du Gange et l’Indochine, soit un milliard d’hommes. Au nord, elle fait peur à la Russie dont les 147 millions d’habitants ne suffisent pas à peupler ni exploiter convenablement sa Sibérie orientale. A l’ouest, nous l’avons dit, sa prétention à dominer la région effraie ses voisins, de sorte qu’elle a attiré contre elle une alliance indopacifique, le Quad »[8], devenu Quad + », réunissant autour de la puissance américaine le Japon, l’Inde, la Corée du sud, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et même le Viêt-Nam, que la menace chinoise a jeté dans les bras de l’Amérique pourtant honnie et combattue durant vingt années d’un passé relativement récent[9]. Il s’agit de sécuriser » les deux océans pacifique et indien, c’est-à-dire, en fait, tenir la dragée haute à la Chine, qui réplique à cette alliance militaire par ce qu’elle appelle le Collier de perles », quelques comptoirs commerciaux entre Ceylan et la côte africaine, dont un seul est militarisé, à Djibouti, où la base chinoise est isolée au milieu de trois bases française, américaine et japonaise. A cette alliance indopacifique s’ajoute l’existence de ce qu’on appelle aujourd’hui le Triumvirat », par allusion à l’histoire des trois dernières décennies de la République romaine[10] les Etats-Unis, dont le domaine maritime est le plus étendu au monde – 11 millions de kms² – la France qui vient en deuxième position -10 millions et demi – et le Royaume-Uni maîtrisent toutes les routes maritimes du monde en les tenant à portée d’intervention militaire, soit par présence territoriale, soit par leurs bases occupées dans des pays tiers. Compte tenu de l’importance de la mer pour l’approvisionnement de la Chine, c’est un avantage décisif pour l’Occident[11]. Son isolement militaire Pour faire face à ces différentes alliances, la Chine a entrepris d’augmenter la puissance de ses armées. Bien que puissance nucléaire, sa force de frappe reste inférieure à chacune des trois pays du Triumvirat » comme à celle de la Russie. Contre des adversaires potentiels, sa stratégie orientée vers le large étant essentiellement navale, nous pouvons nous arrêter sur sa marine. Lancée dans une course dont elle a, certes, les moyens financiers, la Chine possède aujourd’hui probablement près de 380 navires de guerre, devant les Etats-Unis qui en comptent 350[12]. Mais depuis Salamine en 480 AC, et encore Lépante et 1571, nous savons que si la quantité compte sur la mer, elle ne remplace pas toujours la qualité. De ce point de vue, il convient de noter que seuls les Etats-Unis et la France maîtrisent la technique du porte-avions à propulsion nucléaire – les premiers en ont onze, la France un seul – qui leur donne une autonomie quasi-illimitée à l’échelle d’une et même plusieurs missions. La force aéronavale chinoise est encore trop distancée sur ce point pour que Pékin puisse envisager de confier à un porte-avions une mission à longue distance. Si l’on combine la force navale et la force stratégique, aujourd’hui où la seule arme absolue est le SNLE – Sous-marin à propulsion Nucléaire Lanceur d’Engins balistiques – la Chine est loin derrière les Etats-Unis, la Russie, la France et le Royaume-Uni[13]. Preuve en est qu’aucun SNLE chinois n’est en mesure de mener une mission de dissuasion mondiale. On peut dire la même chose de sa technologie du SNA – Sous-marin à propulsion Nucléaire d’Attaque – distancée par ces mêmes puissances. Dans l’état actuel de ses capacités, non seulement la Chine peut être étranglée dans le détroit de Malacca, mais elle est incapable de franchir la chaîne insulaire qui la sépare du Pacifique profond sans risquer de voir sa flotte anéantie. Quant à la mer intérieure qu’elle prétend s’approprier, ses moyens amphibies actuels ne la rendraient pas capable de débarquer aujourd’hui plus de quatre divisions sur les rivages de Taïwan. Considérant la composante aérienne de l’armée chinoise, il ne suffit pas de prendre acte de ses indéniables progrès matériels sans y apporter un commentaire, comme si l’espace aérien était comparable à ceux de la mer et de la terre. Dans le contexte d’un affrontement où la Chine devrait défendre ses approvisionnements par des lignes logistiques très étirées, les théâtres d’opérations seraient multiples et non pas seulement cantonnés au territoire chinois. Or, par son isolement géographique et son manque de bases extérieures, la Chine ne peut projeter ses forces avec la même assurance que ses rivaux. Car il ne suffit pas de pouvoir envoyer en l’air des avions, il faut les ravitailler, ne serait-ce que pour leur permettre de gagner le Pacifique profond, au centre et au sud, où le Triumvirat » est omniprésent. L’absence d’un déploiement militaire mondial est de ce point de vue un véritable handicap. Paradoxalement, la Chine est fermée géographiquement et à la fois trop exposée au monde économiquement, ce qui n’est pas une situation aussi idéale que certains l’imaginent. Cela dit, nous avons ici évoqué des vecteurs de puissance sans mentionner les plus récents, ceux employés dans le cyberespace, par exemple. Certes, nous ne voudrions pas encore une fois être en retard d’une guerre » ! Toutefois, ce n’est pas un ordinateur qui remplacera l’approvisionnement du pays en pétrole, il faut bel et bien disposer en l’occurrence de l’espace maritime avant le cyberespace. Notes et références [1] Nous arrondissons les chiffres par commodité de lecture. La France est en cinquième position à milliards, juste devant le Royaume-Uni et l’Inde à et loin derrière l’Allemagne à [2] On distingue les eaux territoriales jusqu’à 12 milles de la côte, les eaux contiguës jusqu’à 24 milles, la Zone d’Exclusion Economique jusqu’à 200 milles, puis la haute mer qui couvre 64% de la surface maritime. La notion complémentaire de plateau continental est encore disputée. [3] Les tensions en Birmanie font apparaître une lutte d’influence entre Occidentaux Aung San Suu Kyi est l’épouse d’un Britannique – et la Chine qui souhaiterait y poser un oléoduc permettant de réduire sa dépendance au Détroit de Malacca. [4] Ce concept avait été forgé par les impérialistes allemands qui convoitaient les immensités russes. [5] De la même manière que les écoliers français entre 1871 et 1914 apprenaient que l’Alsace-Lorraine était indûment occupée par l’Allemagne. [6] Leur séparation ne remonte qu’à 1949, quand Mao renversa le gouvernement de droite qui trouva refuge sur cette île. [7] Les Birmans sont divisés en pro et anti-Chinois. [8] Quadrilateral Security Dialogue le nom ne laisse aucun doute sur la préoccupation militaire des partenaires. [9] Entre le départ de la France et la chute de Saïgon en 1975, La guerre du Viêtnam a fait plus d’un million de victimes parmi les Vietnamiens communistes. [10] Entre 60 et 31 AC, la République a connu deux triumvirats trois hommes se partageant le pouvoir César-Pompée Crassus jusqu’en 48 AC, puis en 43 AC Octave-Antoine-Lépide. [11] Sauf si le réchauffement climatique permettait un jour l’ouverture d’une route – d’ailleurs plus courte – longeant l’Arctique russe. [12] Ici encore, nous arrondissons les chiffres par commodité. [13] Il manque notamment aux SNLE chinois la capacité de dilution » qui le rendrait indétectable.
LeDessous Des Cartes - E1-100, 2002 10 19 La Dépendance Pétrolière 1 2002 10 19 La Dépendance Pétrolière 1 [Musique] comment réfléchir sur le développement. durable sur l'environnement c'est à dire. sur notre avenir sans faire de. prospective sur l'énergie alors le. dessous des cartes va consacrer deux. numéros aux questions pétrolières dans. le monde et 298 805 457 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidéosEntrepriseSélectionsPanierRechercher des imagesRechercher des banques d’images, vecteurs et vidéosLes légendes sont fournies par nos de l'imageTaille du fichier58,8 MB 3,1 MB Téléchargement compresséDimensions5695 x 3608 px 48,2 x 30,5 cm 19 x 12 inches 300dpiDate de la prise de vue15 mars 2016Informations supplémentairesCette image peut avoir des imperfections car il s’agit d’une image historique ou de dans la banque de photos par tags Cartede la sibérie et des Pays voisins. in Asia > Tartary / Siberia The February 15-22 auction is now online, with 2 days left Welcome, Guest L'URSS Union des Républiques Socialistes Soviétiques est décédée le 21 décembre 1991, après une très brève existence, laissant la place à une évanescente CEI Communauté des États indépendants. Cette structure regroupant les anciennes républiques membres de l'URSS, à l'exception des pays baltes et de la Géorgie, a été fondée à Alma-Ata Kazakhstan par les représentants de onze anciennes républiques. En 1993, la Géorgie céda aux pressions de Moscou et rejoignit la CEI. Celle-ci n'a réussi ni à se doter d'institutions solides, ni à mettre en place une politique de sécurité commune, ni à organiser les échanges commerciaux au sein de la zone. Elle constitue une coquille vide visant à préserver l'influence de la Russie sur les anciennes républiques de l'URSS. Voici les quinze Républiques issues de la décomposition de l'URSS en 1990-1991 La Fédération de Russie La Fédération de Russie issue en 1991 de l'éclatement de l'Union soviétique demeure le plus vaste pays de la planète 17 millions de km2 mais aussi l'un des moins denses 7 habitants au km2 ! Sa population s'élevait en 2007 à 140 millions d'habitants. Son sous-sol est riche en hydrocarbures comme en minerais charbon, fer, nickel.... La Russie est aussi une Fédération très hétérogène, souvenir des conquêtes tsaristes, entamées dès le XVIe siècle à partir de Moscou vers les quatre points cardinaux, jusqu'à l'océan Pacifique. Elle comporte aujourd'hui 89 entités territoriales » aux statuts variables, Républiques, régions, territoires autonomes, villes Moscou et Saint-Pétersbourg. Bien que 80% de la population se définisse au début du XXIe siècle comme orthodoxe, la Russie regroupe des populations ethniquement et religieusement très diverses ; on peut estimer le nombre de nationalités » fédérées à plus de 120. La région du Nord Caucase, comprenant l'Ingouchie, le Daguestan et la Tchétchénie, est musulmane et partage une tradition d'islam confrérique. Il existe également des minorités juives, bouddhistes, catholiques et protestantes. Parmi les ethnies minoritaires, on compte des Tatars origine turco-mongole, des Iakoutes ou encore des Ukrainiens. Les autres États slaves - L'Ukraine Vaste pays d'Europe de l'Est km2, l'Ukraine partage ses frontières avec la Russie, la Biélorussie, la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie et la Moldavie. En 2014, elle compte 45 millions d'habitants. Le pays s'étend sur les fertiles terres noires » tchernoziom. Le sous-sol ukrainien renferme d'importants gisements de fer. C'est en Ukraine, autour de Kiev, qu'est né au IXe siècle un premier État russe. Sa fondation est due aux Varègues, envahisseurs originaires de Scandinavie et cousins des Normands ! Il est devenu chrétien suite à la conversion du prince Vladimir en 988 selon le rite byzantin. L'une de ses descendantes, Anne de Kiev ou de Russie, est devenue reine de France en épousant le roi capétien Henri Ier. Cette Russie embryonnaire, avec une paysannerie prospère et des activités marchandes en plein essor, n'avait rien à envier à l'Occident. Mais vers 1240, elle fut ruinée par les invasions mongoles et les paysans retombèrent dans le servage le plus vil. La région ne s'est jamais complètement remise de cette catastrophe. Au cours des siècles suivants, elle tomba sous l'influence de la Pologne et de la Lituanie. En 1667, elle fut partagée entre la Pologne et la Russie, par le traité d'Androussovo. La partie orientale de l'Ukraine devint l'État autonome des Cosaques, placé sous protectorat des tsars. À la fin du XVIIIe siècle, le partage de la Pologne fit tomber sous domination autrichienne une vaste portion de l'Ukraine actuelle. Au début des années 1920, l'Ukraine fut brutalement intégrée à l'Union soviétique. Des millions d'Ukrainiens périrent dans les grandes famines des années 1920 et 1930, planifiées par le régime soviétique. Comme si cela ne suffisait pas, les nazis imposèrent au pays un régime d'occupation très dur de 1941 à 1945. En 1991, l'Ukraine proclama son indépendance puis adhéra à la CEI. Elle abrite cependant toujours une forte minorité russophone, dans sa partie orientale et en Crimée. La grande péninsule de la mer Noire, rattachée à l'Ukraine en 1954 à l'initiative de Krouchtchev, a été réannexée unilatéralement par la Russie soixante ans plus tard. Pour des raisons stratégiques et plus encore historiques et sentimentales, le grand voisin de l'Ukraine tient à garder dans sa zone d'influence ce pays qu'il considère comme son berceau. - Le Bélarus, ou Biélorussie Le Bélarus, anciennement appelé Biélorussie en russe Russie blanche » est enclavé entre les pays baltes, la Pologne, l'Ukraine et la Russie. Entre les IXe et XIIIe siècles, ce territoire faisait partie de la Rus », prototype de la Russie constitué autour de Kiev. Il subit ensuite une forte influence polonaise. À la fin du XVIIIe siècle, le partage de la Pologne le fit tomber dans l'escarcelle russe. Dans les années 1920, la Biélorussie devint une des républiques de l'URSS. Indépendant depuis 1991 sans avoir l'avoir été auparavant, le Bélarus est dirigé sans partage depuis 1994 par le président Loukachenko. Dernière dictature d'Europe, il entretient des liens très étroits avec la Russie et est le seul pays d'Europe à ne pas solliciter une adhésion à l'Union Européenne. L'Asie centrale Cette région d'Asie centrale serait le berceau du peuple turc. Carrefour entre l'Asie, le Moyen-Orient et l'Europe, elle a toujours vu cohabiter une grande diversité de populations. En 1918 fut créée une éphémère République du Turkestan, rattachée à la Russie, qui englobait l'Asie centrale à l'exception des steppes du 1924 et 1936, les frontières de l'Asie centrale furent redessinées et cinq républiques soviétiques créées sur des bases ethniques et géographiques le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Turkménistan, le Kirghizstan et le Tadjikistan. Elles acquirent toutes leur indépendance en 1991, à la dislocation de l'URSS, sans que leurs peuples en aient clairement manifesté le désir. Dans ces cinq États, la religion sunnite est majoritaire, mais le poids des minorités ethniques et religieuses varie d'un État à l'autre, bien que la tendance semble être partout à l'ethnicisation de la vie politique, au bénéfice des groupes majoritaires. - Le Kazakhstan Le Kazakhstan, vaste et peu peuplé environ 16 millions d'habitants pour 2,7 millions de km2, compte une forte minorité russe et chrétienne dans les terres vierges » du nord il s'agit de steppes défrichées et mises en culture dans les années 1950. Les Slaves constituent environ un tiers de la population face à une moitié de Kazakhs turcophones et traditionnellement nomades. La région fut islamisée au IXe siècle et ravagée par les Mongols de Gengis Khan au XIIIe siècle. Intégrée à l'empire russe au cours du XIXe siècle, elle fut utilisée comme terre de déportation par Staline. - L'Ouzbékistan Plus peuplé que son grand voisin et riche en pétrole et gaz naturel, l'Ouzbékistan conserve à Samarcande et Boukhara le souvenir de Tamerlan et de la civilisation irano-mongole. Le pays constituait une étape importante sur la route de la soie, entre Chine et Europe. Depuis l'indépendance du pays, en 1991, le président Islam Karimov y accapare le pouvoir. - Le Tadjikistan Constitué de plateaux peu fertiles, le Tadjikistan a été séparé de l'Ouzbékistan en 1929 pour former une république fédérée de l'URSS à part entière. Cette création a coupé le pays de Samarcande et Boukhara, les anciens grands centres de la culture persane en Asie centrale, alors que le Tadjikistan est peuplé d'une majorité de Tadjiks, musulmans de langue iranienne, par opposition aux Turkmènes, Ouzbeks, Kazakhs et Kirghizes de langues turques. Entre 1992 et 1996, une guerre civile pour l'accès au pouvoir a déchiré le pays, entre pouvoir néo-communiste, démocrates et islamistes. - Le Turkménistan Le Turkménistan compte environ 5 millions d'habitants, dont 75% de Turkmènes. Le désert de Karakoum couvre les trois quarts de sa superficie. Sur la scène internationale, il a choisi d'adopter une posture de neutralité perpétuelle » après son accession à l'indépendance, tandis qu'à l'intérieur le pays est passé du régime soviétique à un système présidentiel autoritaire à parti unique, dirigé par le président Niazov. - Le Kirghizistan Le Kirghizistan, peuplé d'une faible majorité de Kirghizes et d'un tiers de Russes, est un pays montagneux qui a même parfois été surnommé la Suisse d'Asie centrale ». C'est également le pays qui a le mieux résisté à la pente autoritaire après l'effondrement de l'URSS. La Moldavie Petit État d'Europe de l'Est coincé entre la Roumanie et l'Ukraine km2, 4 millions d'habitants, la Moldavie est peuplé de deux tiers de Moldaves de souche » cousins très proches des Roumains et de minorités ukrainienne, russe et gagaouze turcophone. Territoire des Daces comme l'actuelle Roumanie, la Moldavie est conquise par l'empereur Trajan au début du IIe siècle après JC. Au milieu du XIVe siècle, le roi de Hongrie Louis Ier d'Anjou crée la marche de Moldavie, une région tampon destinée à protéger la Transylvanie des incursions des Tatars. La Moldavie s'émancipe de la tutelle hongroise sous le règne du roi Bogdan mais tombe au milieu du XVIe siècle sous la domination de l'empire ottoman, dont elle devient un État vassal. À partir de la fin du XVIIe siècle elle se trouve sous un double protectorat ottoman et russe. La Russie tsariste s'approprie notamment le territoire de Bessarabie. En 1924, les Soviétiques donnent naissance à une république de Moldavie, rattachée à l'Ukraine. De 1941 à 1944, elle est occupée par la Roumanie, alliée de l'Allemagne nazie. Récupéré par l'URSS, le territoire subit une intense russification », avec l'installation de nombreux Russes et Ukrainiens. En 1989, le réveil du sentiment national entraîne de grandes manifestations dont les revendications se focalisent sur la défense de la langue et de l'identité culturelle moldaves. En 1991, la Moldavie proclame son indépendance. Les russophones proclament leur propre État, la République du Dniestr », en Transnistrie, à l'Est du pays. L'armée moldave échoue à en reprendre le contrôle. Depuis 1991, cette république sécessionniste protégée par l'armée russe incarne la volonté de Moscou de préserver sa zone d'influence dans la région. Les pays du Caucase Le Caucase, chaîne de montagnes qui s'étend entre la mer Noire et la mer Caspienne, est partagé entre diverses entités de la Fédération russe et trois pays de l'ancienne URSS la Géorgie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Ces derniers, bien que très différents les uns des autres par leur histoire et leur culture, ont été intégrés de 1920 à 1936 dans une éphémère République soviétique de Transcaucasie. Cette région, qui forme presque un isthme entre deux mers, a toujours été convoitée par les empires, qu'ils soient perse, romain, ottoman, iranien ou russe. Depuis le XIXe siècle, les rivalités dans la région ont été attisées par une poussé de fièvre entourant les gisements de pétrole de la mer Caspienne environ 5% des réserves mondiales. - L'Arménie Cet État du Caucase au territoire accidenté abrite environ 3 millions d'habitants. A l'étranger, une diaspora au moins aussi importante numériquement reste attachée à ce pays à l'histoire et la culture plurimillénaires. L'Arménie actuelle couvre un territoire beaucoup plus limité que l'Arménie historique qui s'étendait sur des terres aujourd'hui turques et iraniennes. Dès la période des IXe à VIe siècles avant notre ère, l'Arménie, sous la forme du royaume de Van ou Ourartou, constituait une civilisation avancée, pourvue d'une écriture, de forteresses, d'un système d'irrigation et d'artisans travaillant avec talent l'or, l'argent et le région fut convertie au christianisme dès la fin du IIIe siècle et fut le premier Etat à l'adopter comme religion officielle. Elle fut successivement envahie par les Romains, les Arabes, les Parthes, les Turcs et les Mongols. À partir du XIVe siècle elle tomba sous domination ottomane. En 1915, le génocide perpétré par le pouvoir turc coûta la vie à environ 1,5 million d'Arméniens. La république indépendante d'Arménie proclamée en 1918 ne fut que de courte durée en 1922, l'Arménie était intégrée à l'URSS. Elle n'accéda à nouveau à l'indépendance qu'en 1991, au moment de la dissolution de l'URSS. La question du statut de la région du Haut-Karabakh, peuplée majoritairement d'Arméniens mais rattachée à l'Azerbaïdjan dans les années 1920 et contrôlée par l'Arménie depuis 1994, continue à empoisonner ses relations avec son voisin oriental. - L'Azerbaïdjan Ce petit pays du Caucase, sur la mer Caspienne, abrite environ 8,5 millions d'habitants 2008, dont 80% d'Azéris. Ces musulmans parlent une langue proche du turc et sont majoritairement chiites. Son sous-sol est riche en pétrole et en gaz. Intégré en 1828 à l'empire russe, l'Azerbaïdjan devient brièvement une république indépendante en 1918. En 1922, il est intégré à la Fédération transcaucasienne et à l'URSS. La région autonome du Haut-Karabakh, peuplée majoritairement d'Arméniens, lui est rattachée. Dans les années 1980, la politique de glasnost menée par Gorbatchev encourage les Arméniens à demander le rattachement du Haut-Karabakh à l'Arménie. Le gouvernement soviétique refuse cette perspective mais des pogroms anti-arméniens, alimentés par le réveil du nationalisme azéri, secouent l'Azerbaïdjan et sa capitale Bakou. En 1990, l'Arménie proclame le rattachement du Haut-Karabakh à son territoire. L'Azerbaïdjan est à nouveau embrasé par une flambée de violence anti-arménienne. L'Armée Rouge intervient brutalement à Bakou pour rétablir l'ordre janvier noir ». En 1991, prenant acte de la dislocation de l'URSS, le Soviet suprême d'Azerbaïdjan déclare l'indépendance du pays qui adhère à la CEI. En 1994, les Arméniens prennent le contrôle du Haut-Karabakh. Depuis, un statu quo précaire prévaut, emblématique des conflits gelés » qui fragilisent les pays post-soviétiques. - La Géorgie Enclavée à l'ouest du Caucase, au bord de la mer Noire, aux confins de l'Europe et de l'Asie, la Géorgie est un petit pays de km2 et 4 millions d'habitants dont l'histoire remonte à plus de 3000 ans. Les Grecs, qui la connaissaient sous le nom de Colchide, y situent l'aventure de Jason et des Argonautes en quête de la Toison d'Or... En tentant maladroitement de restaurer sa souveraineté sur le territoire sécessionniste d'Ossétie du Sud, en août 2008, la Géorgie est retombée sous la tutelle russe. Les États baltes - La Lituanie La Lituanie est le plus peuplé des États baltes environ 3,5 millions d'habitants partage ses frontières avec la Lettonie, la Pologne, la Biélorussie et la Russie enclave de Kaliningrad. Elle dispose également d'une façade maritime, sur la mer baltique. Sa population est composée de plus de 80% de Lituaniens de souche et de minorités de Polonais et de Russes. - La Lettonie Petit État donnant sur la mer baltique, la Lettonie dispose pour principale ressource naturelle de ses forêts qui ont permis le développement d'une industrie du bois et de la papeterie. Aujourd'hui, le pays est néanmoins très urbanisé et industrialisé. La Lettonie abrite une forte minorité russe, représentant environ un tiers de la population. La religion luthérienne y est majoritaire, bien que les catholiques et les orthodoxes soient également nombreux. La région était occupée par un peuple d'origine finno-ougrienne depuis le IIIe millénaire avant En 1158, les marchands allemands de la ligue hanséatique créèrent le comptoir de Riga, à l'embouchure de la rivière Daugava. Au cours des XIIe et XIIIe siècles, les chevaliers Porte-Glaive envahirent le pays et y introduisirent le christianisme... sans douceur excessive. Au début du XVIIe siècle, la Suède protestante et la Pologne-Lituanie catholique se disputèrent le territoire de la Lettonie. La victoire revint à la Suède, mais elle n'empêcha pas la région d'être intégrée à l'empire russe un siècle plus tard, à la suite des conquêtes de Pierre Ier. La Lettonie proclama son indépendance en 1918 mais fut annexée par l'URSS en 1940, puis occupée par l'Allemagne nazie après la rupture du pacte germano-soviétique. Redevenue république soviétique en 1944, elle proclama à nouveau son indépendance en 1991. - L'Estonie Peuplée à 60% d'Estoniens de souche et à 30% de Russes, l'Estonie est proche de la Finlande dont elle n'est séparée que par un étroit bras de mer et avec laquelle elle partage la souche linguistique finno-ougrienne. La région se trouva d'abord sur les routes commerciales des Vikings, en direction de l'empire byzantin et de la Russie, puis sur celles de la ligue hanséatique allemande. Elle fut conquise par les chevaliers Porte-Glaive allemands, puis passa sous domination suédoise début du XVIIe siècle, avant d'être intégrée à l'empire russe. Comme ses voisins lettons et lituaniens, elle fut annexée par l'URSS en 1940, en vertu du pacte germano-soviétique, puis occupée par l'Allemagne jusqu'en 1944. République soviétique de 1944 à 1991, elle accéda à nouveau à l'indépendance lors de l'effondrement de l'URSS. À l'instar de la Lettonie et de la Lituanie, elle est membre de l'Union Européenne depuis mai 2004. Béatrice Roman-Amat Publié ou mis à jour le 2022-02-25 075412 16131645 : Michel Ier. En 1613, la Russie est menacée de disparition. Depuis la mort du tsar Boris, huit ans auparavant, elle n’est plus vraiment gouvernée et subit une série d’insurrections. L’héritier de Boris a été assassiné, un usurpateur a accédé au trône et ses successeurs sont déposés les uns après les autres. Bellin, Jacques-Nicolas 1764 Avaa tiedosto Lataukset Bellin, Jacques-Nicolas [Paris] 1764 Public Domain Näytä kaikki kuvailutiedot Julkaisun pysyvä osoite on Kuvaus Julkaisussa Le petit atlas maritime recueil de cartes et plans des quatre parties du monde en cinq volumes. Vol. IIINimeketiedot nimiönkehyksissä1 kartta ; 22 x 32,9 cm Kokoelmat A. E. Nordenskiöldin kokoelman karttoja ennen vuotta 1800 [364] Lamer Méditerranée : elle se trouve au sud-est de la carte. L’océan Atlantique : Il se situe à l’ouest sous « le bras » de la Bretagne. La Manche : Cette mer se situe au nord -ouest de la France. 2/ Les pays voisins de la France Ecris les noms des pays en lettres majuscules bâtons. FRANCE : c’est le plus grand pays sur cette carte