Un film de Christophe HonorĂ© Avec Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps, Denis PodalydĂšs, ClĂ©ment MĂ©tayer, AdĂšle Wismes ComĂ©die dramatique - français - 2h13 - Synopsis Le film est prĂ©sentĂ© en compĂ©tition au Festival de Cannes 2018 1990. Arthur a vingt ans et il est Ă©tudiant Ă Rennes. Sa vie bascule le jour oĂč il rencontre Jacques, un Ă©crivain qui habite Ă Paris avec son jeune fils. Le temps dâun Ă©tĂ©, Arthur et Jacques vont se plaire et sâaimer. Mais cet amour, Jacques sait quâil faut le vivre vite.
Bandesannonces; Vidéos Télé les plus vues; Top Vidéo Evene; Top Vidéo TV Mag; Partenaires; Figaro Live; Plaire, aimer et courir vite - VF - Diffusé le 14/05/19 à 20h30 sur BE 1; Plaire
Les Inrockuptibles - N° 1171 du 5 mai 2018Unfilm de Christophe HonorĂ©, avec Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps, Denis PodalydĂšs plus. En salles le 10 mai 2018 (2h 12min). PLAIRE AIMER ET COURIR VITE Le film est prĂ©sentĂ© en compĂ©tition au Festival de Cannes 20181990. Arthur a vingt ans et il est Ă©tudiant Ă Rennes. Sa vie bascule le jour oĂč il rencontre Jacques, un Ă©crivain qui habite Ă Paris avec son jeune fils. Le temps dâun Ă©tĂ©, Arthur et Jacques vont se plaire et sâaimer. Mais cet amour, Jacques sait quâil faut le vivre vite. Avec AdĂšle Wismes, Denis PodalydĂšs, Pierre Deladonchamps, Rio Vega, Vincent Lacoste RĂ©alisateur Christophe HonorĂ© DurĂ©e 132 Minutes Genre ComĂ©die dramatique
Cest une sorte de lettre dĂ©cachetĂ©e, personnelle et nĂ©anmoins lisible par tous, comme un journal qui viendrait enfin Ă la surface 25 ans aprĂšs les Ă©vĂ©nements quâil retrace,
Aussi grave et lĂ©ger quâune chanson de variĂ©tĂ©, âPlaire, aimer et courir viteâ, le nouveau film de Christophe HonorĂ©, disperse aux quatre coins de son rĂ©cit plusieurs mĂ©lodies sorties tout droit des annĂ©es 90, Ă©poque Ă laquelle se dĂ©roule le film. Quelques airs qui sont autant de marqueurs temporels, de remĂšdes Ă la tristesse que les totems sensibles dâune Ă©poque et dâune histoire rĂ©volues. One Love de Massive Attack Câest sur le One Love de Massive Attack que sâouvre Plaire, aimer et courir vite. Le ciel de Paris et ses petits toits gris dĂ©filent comme un roman-photo. Jacques, Ă©crivain parisien quadragĂ©naire, apparaĂźt dâabord, puis vient Arthur, Ă©tudiant » mĂȘme sâil ne met plus un pied en cours vivant Ă Rennes. Sur ces images dĂ©filant au rythme de la chanson, vient sâinscrire la date de 1993. Pour restituer la substance de cette Ă©poque de transition, HonorĂ© choisit dâen ressusciter ses couleurs celles des intĂ©rieurs bleutĂ©s et des chemises en soie pĂąles que portent les personnages, ses images La leçon de Piano que lâon va voir au cinĂ©ma oĂč lâaffiche de Boy Meets Girl que lâon Ă©pingle dans sa chambre et ses mĂ©lodies. Câest en 1991 que sort Blue Lines, premier album dâun groupe british encore inconnu au bataillon. Les titres aussi belliqueux que le nom du groupe transforment, en un rien de temps, les canons du rock, de lâĂ©lectro et de la soul anglaise pour accoucher dâun tout nouveau genre le trip hop. Ouvrir son film sur ce One Love est bien Ă©videmment lâindice dâune initiation amoureuse Ă venir et sonne aussi comme le programme du film sensuel, Ă©lĂ©gant et enveloppĂ© de mots dâamours âItâs you I love and not another And I know our love will last forever You I love and not another And I know weâll always be togetherâŠâ In A Different Place de Ride Dans Plaire, Aimer et Courir Vite, chaque personnage semble possĂ©der une playlist intĂ©rieure ; comme une grande bibliothĂšque oĂč lâon pourrait piocher, en fonction des Ă©tats dâĂąmes de chacun, un vinyle de rock, de variĂ©tĂ© française ou de classique. Pas Ă©tonnant que lâarrivĂ©e de lâintrĂ©pide amoureux Arthur Ă Paris sâaccompagne de la chanson In A Different Place de Ride. Une entĂȘtante ritournelle rock qui convient parfaitement aux Ă©panchements sentimentaux » du jeune garçon venu rejoindre son amant Jacques. TĂȘte dâaffiche du mouvement shoegaze, initiĂ© notamment par les Cocteau Twins et soutenu par le label indĂ© 4AD, Ride fait partie de ces hĂ©ros Ă©phĂ©mĂšres du rock anglais. En six ans, le groupe, crĂ©e par les amis dâenfance Mark Gardener et Andy Bell, sort quatre albums dont le premier, Nowhere, et sa mythique pochette de vague », reste comme lâun des plus cĂ©lĂšbres reprĂ©sentants du shoegaze littĂ©ralement regard tournĂ© vers ses chaussures » une variation de la dream pop plus agressive et introspective. Une Ă©tiquette musicale qui plaisait peu aux principaux intĂ©ressĂ©s et qui fĂ»t bientĂŽt aspirĂ©e par lâarrivĂ©e en grande pompe de la britpop et de ses jeunes recrues que sont Oasis et Blur. Canât Be Sure de The Sundays Proches cousins des Cocteau Twins et des Smiths, The Sundays connait une ascension fulgurante. En 1988, le groupe de rock indĂ© originaire de Londres, donne son premier concert. Un an plus tard, leur single Canât be sure explose les ventes et se hisse en premiĂšre place du classement des Indie Chart. En 1990, le groupe qui nâen est quâĂ son balbutiement, sort son premier album et dĂ©jĂ le quatuor se voit dĂ©signer comme les nouvelles tĂȘtes de lâindie Rock made in UK et sa chanteuse, la charismatique Harriet Wheeler, comme son Ă©gĂ©rie. You have lost me there de Cardinal Avant de mener des carriĂšres en solo, lâamĂ©ricain Richard Davis et lâaustralien Eric Matthews créÚrent Cardinal, groupe rock Ă lâunique album, sorti en 1994 et Ă©ditĂ© par Flydaddy. Le temps, au moins, de composer le bouleversant et crĂ©pusculaire Youâve lost me there. Pump Up The Volume de MARRS Au milieu du film dâHonorĂ©, Arthur a pris sa dĂ©cision. Il est fin prĂȘt Ă quitter sa Bretagne natale pour rejoindre Paris, devenir peut ĂȘtre quelquâun et retrouver Jacques, lâhomme dont il est amoureux. Un soir, il convie ses amis rennais dans un parc de la ville pour leur annoncer la grande nouvelle. Les visages sont graves, lâun des garçons prĂ©sents confie Ă Arthur quâil jalouse dĂ©jĂ celles et ceux qui lâaimeront Ă leur tour Ă Paris, comme eux lâont aimĂ© ici. Car ce dĂ©part, dans Plaire, aimer et courir vite, nâest pas un simple dĂ©mĂ©nagement. Il semble aussi sonner la fin de lâadolescence et dâune amitiĂ© que lâon croyait indĂ©fectible. Pour Ă©gayer ces mĂ©lancoliques adieux, Nadine, seule fille de la bande, ordonne un peu de musique et instinctivement les garçons entament le refrain du hit Pump up the volume. Nous sommes en 1993, et le titre culte, sorti six ans plus tĂŽt, rĂ©sonne toujours dans la tĂȘte des teenagers de lâĂ©poque. Câest sous le nom de MARRS que Kane, duo londonien et prĂ©curseur du shoegaze et de la dreampop et le groupe Ă©lectro Colourbox rĂ©alisent cet unique tube. Sa sortie en 1987 provoque lâengouement gĂ©nĂ©ral. La chanson est en top des ventes dans plusieurs pays et sera considĂ©rĂ©e comme lâune des matrices de la house music et du sampling. Iâm so lonesome I could cry de Cowboy Junkies La musique au cinĂ©ma nâest pas lĂ que pour panser les plaies ou combler les chagrins. Elle peut, au contraire, les exacerber. Le lancinant Iâm so lonesome de Cowboy Junkies, cover de la chanson country dâHank Williams, blues band venu tout droit du Canada, nous plonge dans lâĂąme de Jacques, dont le corps, titubant dans les rues Ă la recherche dâun autre Ă Ă©treindre, est grignotĂ© par la maladie. Les gens qui doutent dâAnne Sylvestre Depuis longtemps, les personnages de Christophe HonorĂ© ont trouvĂ© dans la chanson le moyen de confesser leurs remords, consoler leur peine et exalter leurs sentiments. Les mots et mĂ©lodies dâAlex Beaupain, compositeur et compĂšre dâHonorĂ© sur plusieurs films, viennent exprimer frontalement les Ă©motions des personnages dĂ©ambulant dans les rues, les appartements, les lycĂ©es et les jardins parisiens. RaretĂ© dans Plaire, aimer et courir vite puisquâici personne ne chante. En revanche, la musique, elle, est toujours omniprĂ©sente. On lâĂ©coute dans son bain, chez soi, dans la rue au casque, dans un parc ou dans sa voiture. Câest dâailleurs au volant de la sienne, que Jacques dĂ©cide, un soir, sur un coup de tĂȘte de prendre la route pour rejoindre son petit breton bizarre ». Dâabord subjuguĂ© par cette dĂ©cision irrĂ©flĂ©chie, le visage de Jacques se fait plus grave. A la radio, les mots dâAnne Sylvestre rĂ©sonnent. Jâaime les gens qui doutent, les gens qui trop Ă©coutent leur cĆur se balancer. » entend-on. PlutĂŽt dâexprimer littĂ©ralement la dĂ©tresse de Jacques, la chanson vient le consoler, lâenvelopper pour enfin lui dire Merci pour la tendresse et tant pis pour vos fesses qui ont fait ce quâelles ont pu. » I wear your ring de Cocteau Twins Label mythique du rock indĂ©pendant britannique, 4AD aura produit des artistes aussi cultes que Bon Iver, les Pixies, Lydia Lunch et plus rĂ©cemment les petits nouveaux de The Lemon Twigs ou encore la songwriter Girls. Au dĂ©but des annĂ©es 80, les Cocteau Twins en rĂ©fĂ©rence Ă une chanson du mĂȘme nom de Johnny and the Self Abusers et non pas de Jean, rejoignent la prestigieuse maison. BiberonnĂ© Ă Genesis et Little Feat que son grand frĂšre lui fait Ă©couter en boucle, le bassiste Simon Raymonde, jeune londonien dĂ©goĂ»tĂ© de cette merde qui filtrait Ă travers le plancher , dĂ©couvre la musique punk. De leur cĂŽtĂ©, Robin Guthrie et Elisabeth Frazer, qui se connaissent dĂ©jĂ , vivent Ă Grangemouth, une morne petite ville Ă©cossaise. Câest dans une boutique londonienne du nom de Beggars Banquet que le trio se rencontre. Avec les Cocteau Twins, les trois mĂ©lomanes Ă©laborent une pop sensorielle et psychĂ©dĂ©lique rebaptisĂ©e dream pop ». Dans Plaire, aimer et courir vite, la chanson I Wear your ring, issue Heaven or Las Vegas dernier album quâils signeront avec le label indĂ©, est la musique de lâextase amoureuse et de son aprĂšs, de cette premiĂšre nuit dĂ©jĂ marquĂ©e dans nos souvenirs comme le dĂ©but dâune nouvelle histoire. Cars and Girls de Prefab Sprout Si cĂŽtĂ© UK, les annĂ©es 90 sont celles du punk, du grunge et du rock, elles sont Ă©galement celles de la pop-music. Parmi ce rĂ©pertoire infiniment grand, se trouve Prefab Sprout. FormĂ© au dĂ©but des annĂ©es 80 Ă Durham, le groupe composĂ© des frangins Paddy et Martin McAloon, Neil Conti et Wendy Smith nâatteindra jamais la renommĂ©e escomptĂ©e mais reste encore aujourdâhui pour beaucoup comme lâun des groupes les plus emblĂ©matiques de lâhistoire de la pop. Gars and Girls parait sur leur troisiĂšme opus From Langley Park to Menphis 1988. Sous ses airs de ballade inoffensive, la chanson est bien plus subversive que ce quâelle nây paraĂźt. Il sâagit en rĂ©alitĂ© dâun message directement adressĂ© au king du rock Bruce Springsteen, afin de lui expliquer que la vie ne se rĂ©sume pas aux filles et aux voitures. One Harry Nilsson A lâinstar de Prefab Sprout, Harry Nilson est de ces musiciens qui ont su rester discrets malgrĂ© lâĂ©tendu de leur talent. Ami proche des Beatles, admirĂ© par les Fab Four, Harry Nilson a Ă©galement prĂȘtĂ© ses talents dâĂ©criture aux Ronettes et produit un album de John Lennon. Cache Cache Party de JĂ©rĂŽme Pijon Les annĂ©es 90 Ă Rennes, la pop culture⊠Beaucoup de choses dans Plaire, aimer et courir vite nous ramĂšnent inĂ©vitablement Ă la jeunesse dâEtienne Daho, rennais dâorigine devenu, Ă partir du dĂ©but des annĂ©es 90, le roi de la pop française. Mais dans le film, si lâombre de Daho plane dans les airs, le chanteur nâest jamais citĂ© clairement si ce nâest pas lâentremise de Cache Cache Party, tube frenchy sorti en 1986 que Arthur-Lacoste chante Ă tue-tĂȘte. ComposĂ©e et interprĂ©tĂ©e par JĂ©rĂŽme Pijon, la chanson est produite par Daho. Le chanteur vient alors de sortir son troisiĂšme album Pop Satori, qui amorce ce que lâon appellera gĂ©nĂ©ration Daho ».
Letemps dâun Ă©tĂ©, Arthur et Jacques vont se plaire et sâaimer. Mais cet amour, Jacques sait quâil faut le vivre vite. En partie autobiographique le film croise le parcours de Christophe HonorĂ© . Avec Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps et DĂ©nis PodalydĂ©s. Le film est en sĂ©lection Officielle en compĂ©tition il sort en salle le 10
Plaire, aimer et courir vite News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office RĂ©compenses Films similaires note moyenne 3,6 2401 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCinĂ© Votre avis sur Plaire, aimer et courir vite ? 209 critiques spectateurs 5 31 critiques 4 58 critiques 3 47 critiques 2 34 critiques 1 25 critiques 0 14 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus rĂ©centes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnĂ©s ThĂšme prisĂ© par Christophe HonorĂ©, "Plaire, aimer et courir vite" n'est pas un film d'amour, mais un film sur l'amour. Il traite de la rencontre fortuite entre deux hommes au dĂ©tour d'une sĂ©ance de cinĂ©ma, mais ils sont sur une trajectoire bien diffĂ©rente, entre Arthur, jeune, fougueux, en train de se dĂ©couvrir et croyant Ă l'amour, limite cĆur d'artichaut et un peu idĂ©aliste, et Jacques, sur la pente descendante, en train de se voir mourir et ne pensant pas mĂ©riter ce dernier plaisir charnel. PortĂ© par des acteurs Ă©patants, Vincent Lacoste en tĂȘte, toujours plus mature et Ă l'aise, le film est celui de deux personnes qui se cherchent et se fuient en mĂȘme temps, au fil de la fragilitĂ© de Jacques. "Plaire, aimer et courir vite" est donc un film de destins croisĂ©s, et jamais Christophe HonorĂ© n'aura captĂ© avec autant de nettetĂ©, la fugacitĂ© des sentiments amoureux. Ce film est une imposture...Je n'avais pas lu le synopsis et me rĂ©jouissait d'aprĂšs la bande annonce de voir ENFIN une comĂ©die romantique basĂ©e sur un trio d'homos sympathique...hors, ce n'est absolument pas le thĂšme du film. Je me suis retrouvĂ© devant un cauchemar des annĂ©es sida, oĂč les homosexuels sont une fois de plus stigmatisĂ©s dans la contagions de la maladie en cumulant les scĂšnes de drogues et de rencontres dans lendemain...un film sordide, inutile aprĂšs 120 battements...Franchement, avions nous vraiment besoin d'en rajouter une couche ? Les comĂ©diens n'en restent pas moins excellents mais quel gĂąchis. 1993. Jacques Pierre Deladonchamps, un Ă©crivain cĂ©lĂšbre. Le Sida ne l'empĂȘche pas de plaire, d'aimer - en revanche on ne le voit guĂšre courir. Autour de lui gravitent plusieurs hommes. Mathieu Denis PodalydĂšs, son voisin journaliste, auquel le relie une vieille amitiĂ©. Marco Thomas Gonzalez, dont il a Ă©tĂ© trĂšs amoureux et dont il l'est encore, qui se meurt Ă petit feu. Et aujourd'hui Arthur Vincent Lacoste, un Breton d'une vingtaine d'annĂ©es, qu'il rencontre Ă l'occasion d'un spectacle en le temps est comptĂ© Ă ceux qui s'aiment. Jacques a le Sida et refuse la dĂ©chĂ©ance de la sommes entrĂ©s dans les annĂ©es Sida au milieu des annĂ©es 80. Pas sĂ»r que nous en soyons dĂ©jĂ sortis. Le cinĂ©ma s'en est nourri. Jusqu'Ă plus soif. On ne compte plus les films qui en traitent. Souvent d'ailleurs avec une grande dĂ©licatesse. Mais au point parfois de donner l'impression d'une recette Ă©culĂ©e, passeport pour les grands festivals et le succĂšs critique. Tel est le cas du dernier film de Christophe HonorĂ© en projection aujourd'hui Ă dans les films qui les prĂ©cĂšdent, depuis le fondateur "Les Nuits fauves", il y est question de sexe homo et de mort, le tout filmĂ© avec un soin jaloux de la reconstitution ah ! ces affiches prĂ©tentieuses de la Leçon de piano ou de l'Orlando de Huppert au Théùtre de l'OdĂ©on ! ah ! ces Supercinq et ces Twingo qui repassent en boucle en arriĂšre-plan histoire de crĂ©er l'illusion de l'Ă©poque ! ."Philadelphia" filmait le Sida mĂ©lodramatique ; "Jeanne et le Garçon formidable" avait le Sida musical ; "Mon frĂšre" le Sida morbide ; "Les TĂ©moins" le Sida collectif, "120 bpm" le Sida politique. Christophe HonorĂ© a le Sida faussement badin Ă l'image de son hĂ©ros, Pierre Deladonchamps, dont je n'ai pas aimĂ© l'interprĂ©tation entre-deux-chaises mi-grave, mi-lĂ©ger, vivant l'amour Ă la fois comme un lutinage et comme une film, inutilement long, a deux focales. Non qu'il s'agisse de la richesse d'un scĂ©nario particuliĂšrement subtil, mais au contraire de l'impossibilitĂ© du rĂ©alisateur d'arrĂȘter son parti entre les deux options qui s'offraient Ă lui. Filmer l'histoire du point de vue de Jacques ou de celui d'Arthur. Dans le premier cas, c'est celui, tragique, d'un homme qui va mourir. Dans le second, c'est celui plus optimiste d'un roman de formation. Pierre Deladonchamps n'est pas assez sĂ©rieux pour nous faire croire Ă la gravitĂ© du premier - si ce n'est, j'en conviens, dans la scĂšne finale qui arracherait des sanglots aux pierres. Vincent Lacoste - dont la silhouette dĂ©gingandĂ©e et la diction paresseuse restent irrĂ©mĂ©diablement associĂ©es aux pitreries de ses premiers films - n'est pas assez romanesque pour nous faire croire au second. Reste Denis PodalydĂšs, comme d'habitude parfait, incarnation vivante de la fidĂ©litĂ© amicale quelles que soient les vicissitudes de la vie. Je pensais voir un film rafraĂźchissant comme le laissait prĂ©sager la bande annonce, je suis ressorti de la projection dĂ©primĂ©. Chronique romanesque au temps des annĂ©es sida. Beaucoup de sexe, mais aussi de la tendresse et de la compassion entre homme. Le film est parfois un peu lent, mais Vincent Lacoste est convaincant dans son rĂŽle de jeune gay qui se cherche. Un film sur le dĂ©sir gay. une nouvelle version sur l'homosexualitĂ©. ou comment endormir le public. pas de scĂ©nario, mais des plans qui se suivent, des le gĂ©nĂ©rique on sait que se sera snob, prĂ©tentieux, sans intĂ©rĂȘt, les "dialogues" d'un grotesque presque exagĂ©rĂ©s, des situations limites ridicules mais on fume et on fume, faut il 2 h 12 pour raconter ce qui pourrait se faire un 90 minutes, mais le monteur devait sans doute ĂȘtre en vacance. pas de sensibilitĂ© ,c'est rien - si une torture Plaire, aimer, et courir vite est un bon film qui mĂ©rite bien son Ă 120 battements par minute, ce nâest pas un film militant sur le Sida et les actions dâAct Up mais un film qui relate la chronique romanesque dâun homme qui cherche le dernier amour parce quâil est touchĂ© par la 2 acteurs Pierre Deladonchamps et Vincent Lacoste sont excellents dans leur genre, le premier est un intellectuel Ă©crivain pĂšre dâun fils de 10 ans raffinĂ© et pĂ©tri de rĂ©fĂ©rences littĂ©raires, le second est un jouisseur de la vie prĂȘt Ă tout pour vivre un grand ne faut pas oublier non plus DĂ©nis PoladylĂšs, le voisin homo film, bien quâun peu long, est bien construit. Il reconstitue avec perfection les annĂ©es 90 terribles pour la communautĂ© rĂ©fĂ©rences cinĂ©matographiques, littĂ©raires et musicales sont nombreuses, certains plans sont merveilleux notamment la rencontre dâArthur et Jacques dans un cinĂ©ma Ă Rennes projetant La leçon de beau film Ă voir Ne connaissant pas le cinĂ©ma de Christophe HonorĂ©, je suis arrivĂ© sans Ă priori dans la salle de cinĂ©ma de laquelle je suis ressorti totalement subjuguĂ© par ce que je venais de voir. Je pourrai parler pendant longtemps de ce film mais le plus important câest quâil mâa touchĂ© dâune maniĂšre que je ne saurai dĂ©crire. Il y a de ces films qui vous transcende sans que vous arriviez Ă lâexprimer et Plaire, aimer et courir vite » mâa fais cet effet. Jâai Ă©tĂ© charmĂ© par cette maniĂšre assez unique quâa HonorĂ© dâallier dans ce film un cĂŽtĂ© trĂšs littĂ©raire et romanesque Ă un aspect beaucoup plus rĂ©aliste. Ce long-mĂ©trage est rempli de paradoxe, câest un film parfois trĂšs froid mais qui dĂ©gage une sorte de poĂ©sie, câest une Ćuvre devant laquelle on rit beaucoup mais qui est Ă©galement parfois trĂšs dure, câest un mĂ©trage que lâon peut voir comme cynique mais auquel on ne peut pas retirer une vrai tendresse et câest surtout un film aux dialogues en apparence trĂšs pompeux mais qui finissent par sonner trĂšs juste. Je me suis beaucoup identifiĂ© aux diffĂ©rents personnages, que ce soit Ă cet Ă©crivain cynique touchĂ© par le SIDA quâĂ ce jeune Ă©tudiant insouciant et romantique. Que ce soit par leurs destins, leurs aspirations, leurs visions de la vie et de lâamour ou simplement par le regard empli de douceur que porte le cinĂ©aste français sur eux, je suis tombĂ© amoureux de ces personnages. Cela est surement du Ă©galement Ă lâinterprĂ©tation magistrale de Pierre Deladonchamps et surtout de Vincent Lacoste, les deux acteurs livrant des prestations formidables, dans deux registres trĂšs diffĂ©rents, mais qui mĂ©ritent toutes deux dâĂȘtre rĂ©compensĂ©es. Plonger dans Plaire, aimer et courir vite », câest se confronter Ă lâunivers trĂšs personnel de Christophe HonorĂ©, câest se laisser porter dans les annĂ©es 90 Ă une Ă©poque oĂč la libĂ©ration homosexuelle sâaccompagnait de lâapparition du sida qui ravageait la communautĂ© gay, câest se passionner pour le destin magnifique dâun couple atypique, câest se laisser bercer par une Ćuvre musicale oĂč tout semble avoir Ă©tĂ© fais pour se marier Ă la fabuleuse bande originale du film. Je comprends tout Ă fait que le film divise, que certains sâennuient et nâadhĂšrent pas au propos du long-mĂ©trage mais jâai pour ma part surement vĂ©cu ma plus belle expĂ©rience de cinĂ©ma de cette annĂ©e 2018 avec Plaire, aimer et courir vite ». J'ai Ă©tĂ© un peu déçu par le film. J'aime pourtant beaucoup de films de Christophe bande annonce Ă©tait trĂšs sympa et donnait envie mais elle rĂ©sume vraiment l'ensemble du film connaĂźt des longueurs pas forcĂ©ment nĂ©cessaires et on a du mal Ă s'attacher aux trouvĂ© Denis PodalydĂšs particuliĂšrement bon dans son rĂŽle, Vincent Lacoste joue bien mais on ne le sent pas 100% Ă l'aise dans le rĂŽle d'un gay. En revanche Ă©norme dĂ©ception pour l'interprĂ©tation de Pierre Deladonchamps trop théùtral ce que je n'avais pas ressenti dans d'autres films.Enfin encore un film sur les gays et le SIDA, cela devient un peu rĂ©pĂ©titif. Peut-ĂȘtre que le cinĂ©ma peut nous faire respirer mieux, nous rendre la vie plus douce et nous consoler ! En tous cas, avec ce film merveilleux, je me sens plus apte Ă l'affronter la vie. Comme c'est doux, tendre, drĂŽle, en un mot vivant ! Ămouvant, touchant , plus drĂŽle que triste , les 2 hĂ©ros sont tellement attachants quâon a beaucoup de mal Ă quitter la salle ... courez y vite "Plaire, aimer et courir vite" est une belle histoire d'amour, premier Ă©veil sentimental pour l'un, dernier plaisir charnel pour l'autre, qui touche par la sincĂ©ritĂ© dĂ©concertante de ses acteurs. Christophe HonorĂ©, aprĂšs s'ĂȘtre concentrĂ© sur la Comtesse de SĂ©gur et Ovide, revient sur une chronique on ne peut plus rĂ©aliste se dĂ©roulant au dĂ©but des annĂ©es 90 entre un jeune homme curieux et nonchalant et un homme plus ĂągĂ©, Ă©crivain renommĂ© en perte d'espoir Ă cause de la maladie. Leur rencontre créée une vĂ©ritable perfusion d'Ă©nergie inespĂ©rĂ©e pour ce dernier, qui, mĂȘme si Ă©phĂ©mĂšre, ramĂšne une douceur et un soutient indispensable Ă l'oubli de la fatalitĂ© du prĂ©sent. Pierre Deladonchamps, magnifique acteur, sublime ce personnage si complexe et sans pathos avec une extrĂȘme lĂ©gĂšretĂ© et un plaisir de vivre. Denis PodalydĂšs est aussi trĂšs touchant en meilleur ami vieillissant dĂ©senchantĂ© par l'amour. Moi qui suis pas du tout fan de Vincent Lacoste en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, je pense qu'il signe ici son vrai premier rĂŽle car il est impossible de faire le mariole dans une histoire si profonde, mĂȘme s'il est difficile de croire en son personnage au dĂ©but du film. Il est passionnĂ© et nonchalant, ce qui le rend vif, attendrissant et mĂȘme beau, ce qui est quand mĂȘme pas gagnĂ© selon moi... En tout cas, il contribue trĂšs bien Ă la lĂ©gĂšretĂ© et Ă l'humour bien prĂ©sent du film. Outre cette histoire sans pudeur, certaines scĂšnes ou surtout certains dialogues m'ont ennuyĂ© ; il y a selon moi de belles longueurs mais aussi du texte ultra-pompeux, garni en rĂ©fĂ©rences culturelles et rĂ©flexions philosophiques qui font perdre en instantanĂ©itĂ© car on voit soudainement un acteur qui rĂ©cite son texte Lacoste surtout. Personne ne parle comme ça dans la vie. C'est dommage car ça donne la drĂŽle d'impression que ça s'Ă©coute parler, que ça se dĂ©lecte de son propre cĂŽtĂ© bobo parisien intello et ça m'a sorti plus d'une fois d'autres trĂšs belles scĂšnes. AprĂšs rĂ©flexion, le regard portĂ© sur l'homosexualitĂ© m'a aussi gĂȘnĂ©, on y retrouve beaucoup de clichĂ©s ; il y a d'abord le cĂŽtĂ© trĂšs assurĂ©, fier, tactile et libertin des personnages mais aussi le passage Ă l'acte sexuel qui est super rapide, un peu comme "120 battements par minute", comme si les homosexuels devaient se jauger sexuellement avant d'engager quelque chose de sĂ©rieux. On retrouve aussi le recours Ă la prostitution, les repĂšres glauques,... Pas vraiment de surprises en fait. Hormis ces quelques dĂ©tails, la renaissance vivifiante du personnage de Deladonchamps vaut le coup le d'oeil, l'histoire d'amour quant Ă elle, on l'a dĂ©jĂ vu il y a un an dans "120 battements par minutes"... Comme toujours chez HonorĂ©, les intentions sont bonnes mais le rĂ©sultat laisse Ă dĂ©sirer...Une histoire utile et forte mais une mise en scĂšne molle, un montage lĂąche, beaucoup de longueurs et de scĂšnes inutiles, et des dialogues trop littĂ©raires. En suivant les deux personnages en parallĂšle, on s'ennuie, difficile de s'identifier Ă l'un ou Ă l' Podalydes et Lacoste sont trĂšs bons et apportent une lĂ©gĂšretĂ© a le rĂŽle ingrat du condamnĂ©, il fait ce qu'il peut mais son manque de charisme nuit Ă la crĂ©dibilitĂ© du film. Les dialogues Ă©crits de façon trĂšs littĂ©raires dĂ©sarçonnent au dĂ©part, mais on comprend vite qu'ils servent Ă dĂ©samorcer une reprĂ©sentation rĂ©aliste des annĂ©es sida. Ă la place, HonorĂ© donne Ă voir une histoire d'amour aussi tragique que belle, rythmĂ©e par une merveilleuse bande sonore. Certainement le meilleur film du rĂ©alisateur Ă ce jour. Ce film portĂ© aux nues m'a d'emblĂ©e déçu, irritĂ©, ennuyĂ©. Il est vrai que j'attendais peu de choses d'HonorĂ©, cinĂ©aste surfait et chichiteux. 2h 12 d'Ă©tats d'Ăąme souvent intello sur fond de sida des annĂ©es 90. Tous les clichĂ©s sont convoquĂ©s ad nauseam compulsion sexuelle, superficialitĂ©, sensiblerie, drague, cynisme, mĂ©lancolie sirupeuse sur fond de musique baroque... et toujours cette interminable logorrhĂ©e. Bla bla bla, avec citations Ă l'appui. Quel ennui ! Nulle Ă©motion. Nul Ă©rotisme. Nulle construction cinĂ©matographique. Nul vĂ©ritable enjeu. Avec une image tristounette et grise. Les deux acteurs sont corrects, sans plus, sans charisme ni vĂ©ritable prĂ©sence ils jouent aux homos vaguement enamourĂ©s et surtout adolescentriques obsĂ©dĂ©s, aussi irritants l'un que l'autre, l'un par sa mollesse larmoyante, l'autre par ses pitreries dĂ©nuĂ©es de charme. Mais comment peut-on tomber amoureux de Lacoste ?! Des scĂšnes interminables, lourdes, rĂ©pĂ©titives, dĂ©monstratives la baignoire et sa pietĂ grotesque !. Et surtout, surtout, nulle Ă©motion. C'est un comble, non ? Franchement, un "dernier amour" ampoulĂ© et bavard. Je suis restĂ© de glace, pas une minute empathique. Et j'ai regardĂ© plusieurs fois ma montre vers la fin. Bref, n'est pas CAMPILLO qui veut. Loin de lĂ . Un remake verbeux et prĂ©tentieux. Plaire, aimer, courir... et s'ennuyer Ă mort. Oui, courir loin de ce nanar dĂ©bilitant. J'ajoute que ce film pourrait devenir â hĂ©las â un parfait plaidoyer contre l'irresponsabilitĂ© homoparentale pauvre petit Louis, Ă©pargnĂ© par nulle exhibition et Ă©ternel sacrifiĂ©.... PS â L'auteur de ces lignes est un gay heureux et fier de l'ĂȘtre mais navrĂ© d'ĂȘtre trop souvent renvoyĂ© sur l'Ă©cran Ă de tels ectoplasmes autocentrĂ©s, si mal incarnĂ©s et si caricaturaux. Il existe fort heureusement des CHEFS-D'OEUVRE rĂ©cents le fameux "120 battement" Ă propos du sida et le trop mĂ©connu "Seule, la terre" Ă propos du grand Amour qui a l'avantage, lui, et c'est rare, de finir par un happy end arc-en-ciel. Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
ChristopheHonorĂ©, 48 ans, est Breton, romancier et cinĂ©aste. Il a situĂ© son dernier film, « Plaire, aimer et courir vite », en 1993, alors que le sida faisait des ravages dans la communautĂ© homosexuelle â les intellectuels (Michel Foucault, HervĂ© Guibert dont on voit des photos sur un mur), les artistes (Bernard-Marie KoltĂšs) et les autres, les provinciaux montĂ©s ĂEn CompĂ©tition - Longs MĂ©trages Christophe HONOREPLAIRE, AIMER ET COURIR VITE 1990. Arthur a vingt ans et il est Ă©tudiant Ă Rennes. Sa vie bascule le jour oĂč il rencontre Jacques, un Ă©crivain qui habite Ă Paris avec son jeune fi... En application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiĂ©e relative Ă l'informatique, aux fichiers et aux libertĂ©s, lâinternaute dispose des droits d'opposition art. 38 de la loi, d'accĂšs art. 39 de la loi, de rectification et de suppression art. 40 de la loi des donnĂ©es le concernant. Pour exercer ces droits, lâinternaute doit sâadresser Ă Direction juridique OGF, 31 rue de Cambrai 75946 PARIS cedex 19, ou Ă lâadresse Ă©lectronique suivante accompagnĂ© dâune copie dâun titre dâidentitĂ©. OGF a dĂ©clarĂ© les fichiers dĂ©crits ci-dessus Ă la CNIL et enregistrĂ©e sous le n° 1607719. Bandeannonce des "Mille et une nuits", de Miguel Gomes 05:44. Cannes : un festival pour mettre en lumiĂšre des sujets invisibles et dĂ©licats 06:20 "Plaire, aimer et courir vite" : "C'est