Lesmeilleures offres pour Blu Ray Plaire, Aimer et Courir Vite (Christophe Honoré, Vincent Lacoste) sont sur eBay Comparez les prix et les spécificités des produits neufs et d'occasion Pleins d'articles en livraison gratuite!

Un film de Christophe HonorĂ© Avec Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps, Denis PodalydĂšs, ClĂ©ment MĂ©tayer, AdĂšle Wismes ComĂ©die dramatique - français - 2h13 - Synopsis Le film est prĂ©sentĂ© en compĂ©tition au Festival de Cannes 2018 1990. Arthur a vingt ans et il est Ă©tudiant Ă  Rennes. Sa vie bascule le jour oĂč il rencontre Jacques, un Ă©crivain qui habite Ă  Paris avec son jeune fils. Le temps d’un Ă©tĂ©, Arthur et Jacques vont se plaire et s’aimer. Mais cet amour, Jacques sait qu’il faut le vivre vite.

Bandesannonces; Vidéos Télé les plus vues; Top Vidéo Evene; Top Vidéo TV Mag; Partenaires; Figaro Live; Plaire, aimer et courir vite - VF - Diffusé le 14/05/19 à 20h30 sur BE 1; Plaire
Plaire, aimer et courir vite News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 3,6 2401 notes dont 209 critiques noter de voirRĂ©diger ma critique Synopsis 1990. Arthur a vingt ans et il est Ă©tudiant Ă  Rennes. Sa vie bascule le jour oĂč il rencontre Jacques, un Ă©crivain qui habite Ă  Paris avec son jeune fils. Le temps d’un Ă©tĂ©, Arthur et Jacques vont se plaire et s’aimer. Mais cet amour, Jacques sait qu’il faut le vivre vite. Regarder ce film Acheter ou louer sur CANAL VOD VIVA Location dĂšs 2,99 € HD UniversCinĂ© Location dĂšs 3,99 € Canal VOD Location dĂšs 2,99 € Cinemasalademande Location dĂšs 3,99 € Voir toutes les offres VODService proposĂ© par Plaire, aimer et courir vite Blu-ray Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Bande-annonce 127 Interview, making-of et extrait 2944 DerniĂšres news 26 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et Ă©quipe technique Critiques Presse Les Inrockuptibles Transfuge TĂ©lĂ© Loisirs TĂ©lĂ©rama Bande Ă  part CinemaTeaser Ecran Large Femme Actuelle Franceinfo Culture L'Obs La SeptiĂšme Obsession La Voix du Nord Le Figaro Le Journal du Dimanche LibĂ©ration Paris Match Positif Chaque magazine ou journal ayant son propre systĂšme de notation, toutes les notes attribuĂ©es sont remises au barĂȘme de AlloCinĂ©, de 1 Ă  5 Ă©toiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 20 articles de presse Critiques Spectateurs Du cinĂ©ma français, lent, bavard, avec un personnage principal insupportable d'Ă©goĂŻsme et qui interdit toute Ă©motion. On s'ennuie beaucoup. Quelques instants de grĂące ont su m 'Ă©mouvoir et me rappeler mes propres expĂ©riences amoureuses, mais le film est lent et dĂ©cousu, ennuyeux malgrĂ© la prĂ©sence de l'adorable Vincent Lacoste. Ce film est dĂ©primant... Il suffit que Vincent Lacoste apparaisse Ă  l'Ă©cran pour que le film prenne soudainement son envol, atteigne une vraie lĂ©gĂšretĂ© mais aussi une rĂ©elle profondeur mais surtout une vĂ©ritĂ©, une rĂ©alitĂ©, une authenticitĂ© qui Ă©chappent constamment au reste du film trop littĂ©raire et donc dĂ©sincarnĂ©. On a du mal Ă  s'attacher au personnage principal bien trop Ă©goĂŻste, immature, ne sachant pas choisir entre son dĂ©sir et sa raison. La ... Lire plus Le romanesque est toujours prĂ©sent dans les meilleurs films de Christophe HonorĂ©, cinĂ©aste parfois enthousiasmant et souvent horripilant. Romanesque et cĂ©rĂ©bral, aussi, ce qui lui altĂšre rĂ©guliĂšrement une certaine partie du public, quand ce n'est pas la quasi totalitĂ© pour ses essais les plus expĂ©rimentaux. Plaire, aimer et courir vite annonce la couleur dĂšs son titre, oui, c'est une histoire d'amour, enfin une tentative de, avec ses ... Lire plus 209 Critiques Spectateurs Photos 12 Photos Secrets de tournage "Plaire, aimer et courir" vite selon HonorĂ© "Un premier amour et un dernier amour. Un dĂ©but dans la vie et une fin dans la vie, Ă  travers une seule et mĂȘme histoire d’amour, celle du jeune provincial Arthur et de l’écrivain agonisant Jacques. Le film voudrait conjuguer cette association de sentiments l’élan et le renoncement. L’histoire d’amour racontĂ©e prĂ©cipite deux choses d’une part les dĂ©buts dans la vie d’Arthur, d’autre part la fin de la vie de Jacques. Il est possible que sans c Lire plus Naissance du projet AprĂšs deux adaptations littĂ©raires, Ovide et la Comtesse de SĂ©gur, Christophe HonorĂ© souhaitait revenir Ă  une sorte de rĂ©alisme et une histoire Ă  la premiĂšre personne. Le metteur en scĂšne voulait Ă©crire une histoire entiĂšrement originale et parler des annĂ©es 1990, autrement dit se servir de la fiction pour faire revivre l'Ă©tudiant qu'il Ă©tait Ă  cette Ă©poque ainsi que cette figure de l’écrivain qu'il aurait rĂȘvĂ© de rencontrer. Il explique &n Lire plus Reconstituer les annĂ©es 90 L’idĂ©e gĂ©nĂ©rale de la direction artistique Ă©tait de recrĂ©er un temps sans le reconstituer. Dans ce cadre, les rĂ©fĂ©rences culturelles ont Ă©tĂ© trĂšs utiles Ă  Christophe HonorĂ© et son Ă©quipe. Le cinĂ©aste prĂ©cise "Les citations, les films Ă©voquĂ©s dans Plaire, aimer et courir vite, et mĂȘme les piles de livres que l’on voit dans les chambres sont vraiment puisĂ©es en ligne directe de ma jeunesse. Je crois beaucoup que nous sommes formĂ©s, infl Lire plus 4 Secrets de tournage Infos techniques NationalitĂ© France Distributeur Ad Vitam RĂ©compenses 2 prix et 8 nominations AnnĂ©e de production 2017 Date de sortie DVD 25/09/2018 Date de sortie Blu-ray 25/09/2018 Date de sortie VOD 24/09/2018 Type de film Long-mĂ©trage Secrets de tournage 4 anecdotes Box Office France 201 878 entrĂ©es Budget - Langues Français Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa 146856 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires
Plaire aimer et courir vite, un drame de Christophe Honoré avec Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps et Denis PodalydÚs, durée 2h12, sortie le 10 mai 2018 Gilles Hérail Bande-annonce et
Les Inrockuptibles - N° 1171 du 5 mai 2018
Unfilm de Christophe HonorĂ©, avec Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps, Denis PodalydĂšs plus. En salles le 10 mai 2018 (2h 12min). PLAIRE AIMER ET COURIR VITE Le film est prĂ©sentĂ© en compĂ©tition au Festival de Cannes 20181990. Arthur a vingt ans et il est Ă©tudiant Ă  Rennes. Sa vie bascule le jour oĂč il rencontre Jacques, un Ă©crivain qui habite Ă  Paris avec son jeune fils. Le temps d’un Ă©tĂ©, Arthur et Jacques vont se plaire et s’aimer. Mais cet amour, Jacques sait qu’il faut le vivre vite. Avec AdĂšle Wismes, Denis PodalydĂšs, Pierre Deladonchamps, Rio Vega, Vincent Lacoste RĂ©alisateur Christophe HonorĂ© DurĂ©e 132 Minutes Genre ComĂ©die dramatique
Cest une sorte de lettre dĂ©cachetĂ©e, personnelle et nĂ©anmoins lisible par tous, comme un journal qui viendrait enfin Ă  la surface 25 ans aprĂšs les Ă©vĂ©nements qu’il retrace,
Aussi grave et lĂ©ger qu’une chanson de variĂ©tĂ©, “Plaire, aimer et courir vite”, le nouveau film de Christophe HonorĂ©, disperse aux quatre coins de son rĂ©cit plusieurs mĂ©lodies sorties tout droit des annĂ©es 90, Ă©poque Ă  laquelle se dĂ©roule le film. Quelques airs qui sont autant de marqueurs temporels, de remĂšdes Ă  la tristesse que les totems sensibles d’une Ă©poque et d’une histoire rĂ©volues. One Love de Massive Attack C’est sur le One Love de Massive Attack que s’ouvre Plaire, aimer et courir vite. Le ciel de Paris et ses petits toits gris dĂ©filent comme un roman-photo. Jacques, Ă©crivain parisien quadragĂ©naire, apparaĂźt d’abord, puis vient Arthur, Ă©tudiant » mĂȘme s’il ne met plus un pied en cours vivant Ă  Rennes. Sur ces images dĂ©filant au rythme de la chanson, vient s’inscrire la date de 1993. Pour restituer la substance de cette Ă©poque de transition, HonorĂ© choisit d’en ressusciter ses couleurs celles des intĂ©rieurs bleutĂ©s et des chemises en soie pĂąles que portent les personnages, ses images La leçon de Piano que l’on va voir au cinĂ©ma oĂč l’affiche de Boy Meets Girl que l’on Ă©pingle dans sa chambre et ses mĂ©lodies. C’est en 1991 que sort Blue Lines, premier album d’un groupe british encore inconnu au bataillon. Les titres aussi belliqueux que le nom du groupe transforment, en un rien de temps, les canons du rock, de l’électro et de la soul anglaise pour accoucher d’un tout nouveau genre le trip hop. Ouvrir son film sur ce One Love est bien Ă©videmment l’indice d’une initiation amoureuse Ă  venir et sonne aussi comme le programme du film sensuel, Ă©lĂ©gant et enveloppĂ© de mots d’amours “It’s you I love and not another And I know our love will last forever You I love and not another And I know we’ll always be together
” In A Different Place de Ride Dans Plaire, Aimer et Courir Vite, chaque personnage semble possĂ©der une playlist intĂ©rieure ; comme une grande bibliothĂšque oĂč l’on pourrait piocher, en fonction des Ă©tats d’ñmes de chacun, un vinyle de rock, de variĂ©tĂ© française ou de classique. Pas Ă©tonnant que l’arrivĂ©e de l’intrĂ©pide amoureux Arthur Ă  Paris s’accompagne de la chanson In A Different Place de Ride. Une entĂȘtante ritournelle rock qui convient parfaitement aux Ă©panchements sentimentaux » du jeune garçon venu rejoindre son amant Jacques. TĂȘte d’affiche du mouvement shoegaze, initiĂ© notamment par les Cocteau Twins et soutenu par le label indĂ© 4AD, Ride fait partie de ces hĂ©ros Ă©phĂ©mĂšres du rock anglais. En six ans, le groupe, crĂ©e par les amis d’enfance Mark Gardener et Andy Bell, sort quatre albums dont le premier, Nowhere, et sa mythique pochette de vague », reste comme l’un des plus cĂ©lĂšbres reprĂ©sentants du shoegaze littĂ©ralement regard tournĂ© vers ses chaussures » une variation de la dream pop plus agressive et introspective. Une Ă©tiquette musicale qui plaisait peu aux principaux intĂ©ressĂ©s et qui fĂ»t bientĂŽt aspirĂ©e par l’arrivĂ©e en grande pompe de la britpop et de ses jeunes recrues que sont Oasis et Blur. Can’t Be Sure de The Sundays Proches cousins des Cocteau Twins et des Smiths, The Sundays connait une ascension fulgurante. En 1988, le groupe de rock indĂ© originaire de Londres, donne son premier concert. Un an plus tard, leur single Can’t be sure explose les ventes et se hisse en premiĂšre place du classement des Indie Chart. En 1990, le groupe qui n’en est qu’à son balbutiement, sort son premier album et dĂ©jĂ  le quatuor se voit dĂ©signer comme les nouvelles tĂȘtes de l’indie Rock made in UK et sa chanteuse, la charismatique Harriet Wheeler, comme son Ă©gĂ©rie. You have lost me there de Cardinal Avant de mener des carriĂšres en solo, l’amĂ©ricain Richard Davis et l’australien Eric Matthews créÚrent Cardinal, groupe rock Ă  l’unique album, sorti en 1994 et Ă©ditĂ© par Flydaddy. Le temps, au moins, de composer le bouleversant et crĂ©pusculaire You’ve lost me there. Pump Up The Volume de MARRS Au milieu du film d’HonorĂ©, Arthur a pris sa dĂ©cision. Il est fin prĂȘt Ă  quitter sa Bretagne natale pour rejoindre Paris, devenir peut ĂȘtre quelqu’un et retrouver Jacques, l’homme dont il est amoureux. Un soir, il convie ses amis rennais dans un parc de la ville pour leur annoncer la grande nouvelle. Les visages sont graves, l’un des garçons prĂ©sents confie Ă  Arthur qu’il jalouse dĂ©jĂ  celles et ceux qui l’aimeront Ă  leur tour Ă  Paris, comme eux l’ont aimĂ© ici. Car ce dĂ©part, dans Plaire, aimer et courir vite, n’est pas un simple dĂ©mĂ©nagement. Il semble aussi sonner la fin de l’adolescence et d’une amitiĂ© que l’on croyait indĂ©fectible. Pour Ă©gayer ces mĂ©lancoliques adieux, Nadine, seule fille de la bande, ordonne un peu de musique et instinctivement les garçons entament le refrain du hit Pump up the volume. Nous sommes en 1993, et le titre culte, sorti six ans plus tĂŽt, rĂ©sonne toujours dans la tĂȘte des teenagers de l’époque. C’est sous le nom de MARRS que Kane, duo londonien et prĂ©curseur du shoegaze et de la dreampop et le groupe Ă©lectro Colourbox rĂ©alisent cet unique tube. Sa sortie en 1987 provoque l’engouement gĂ©nĂ©ral. La chanson est en top des ventes dans plusieurs pays et sera considĂ©rĂ©e comme l’une des matrices de la house music et du sampling. I’m so lonesome I could cry de Cowboy Junkies La musique au cinĂ©ma n’est pas lĂ  que pour panser les plaies ou combler les chagrins. Elle peut, au contraire, les exacerber. Le lancinant I’m so lonesome de Cowboy Junkies, cover de la chanson country d’Hank Williams, blues band venu tout droit du Canada, nous plonge dans l’ñme de Jacques, dont le corps, titubant dans les rues Ă  la recherche d’un autre Ă  Ă©treindre, est grignotĂ© par la maladie. Les gens qui doutent d’Anne Sylvestre Depuis longtemps, les personnages de Christophe HonorĂ© ont trouvĂ© dans la chanson le moyen de confesser leurs remords, consoler leur peine et exalter leurs sentiments. Les mots et mĂ©lodies d’Alex Beaupain, compositeur et compĂšre d’HonorĂ© sur plusieurs films, viennent exprimer frontalement les Ă©motions des personnages dĂ©ambulant dans les rues, les appartements, les lycĂ©es et les jardins parisiens. RaretĂ© dans Plaire, aimer et courir vite puisqu’ici personne ne chante. En revanche, la musique, elle, est toujours omniprĂ©sente. On l’écoute dans son bain, chez soi, dans la rue au casque, dans un parc ou dans sa voiture. C’est d’ailleurs au volant de la sienne, que Jacques dĂ©cide, un soir, sur un coup de tĂȘte de prendre la route pour rejoindre son petit breton bizarre ». D’abord subjuguĂ© par cette dĂ©cision irrĂ©flĂ©chie, le visage de Jacques se fait plus grave. A la radio, les mots d’Anne Sylvestre rĂ©sonnent. J’aime les gens qui doutent, les gens qui trop Ă©coutent leur cƓur se balancer. » entend-on. PlutĂŽt d’exprimer littĂ©ralement la dĂ©tresse de Jacques, la chanson vient le consoler, l’envelopper pour enfin lui dire Merci pour la tendresse et tant pis pour vos fesses qui ont fait ce qu’elles ont pu. » I wear your ring de Cocteau Twins Label mythique du rock indĂ©pendant britannique, 4AD aura produit des artistes aussi cultes que Bon Iver, les Pixies, Lydia Lunch et plus rĂ©cemment les petits nouveaux de The Lemon Twigs ou encore la songwriter Girls. Au dĂ©but des annĂ©es 80, les Cocteau Twins en rĂ©fĂ©rence Ă  une chanson du mĂȘme nom de Johnny and the Self Abusers et non pas de Jean, rejoignent la prestigieuse maison. BiberonnĂ© Ă  Genesis et Little Feat que son grand frĂšre lui fait Ă©couter en boucle, le bassiste Simon Raymonde, jeune londonien dĂ©goĂ»tĂ© de cette merde qui filtrait Ă  travers le plancher , dĂ©couvre la musique punk. De leur cĂŽtĂ©, Robin Guthrie et Elisabeth Frazer, qui se connaissent dĂ©jĂ , vivent Ă  Grangemouth, une morne petite ville Ă©cossaise. C’est dans une boutique londonienne du nom de Beggars Banquet que le trio se rencontre. Avec les Cocteau Twins, les trois mĂ©lomanes Ă©laborent une pop sensorielle et psychĂ©dĂ©lique rebaptisĂ©e dream pop ». Dans Plaire, aimer et courir vite, la chanson I Wear your ring, issue Heaven or Las Vegas dernier album qu’ils signeront avec le label indĂ©, est la musique de l’extase amoureuse et de son aprĂšs, de cette premiĂšre nuit dĂ©jĂ  marquĂ©e dans nos souvenirs comme le dĂ©but d’une nouvelle histoire. Cars and Girls de Prefab Sprout Si cĂŽtĂ© UK, les annĂ©es 90 sont celles du punk, du grunge et du rock, elles sont Ă©galement celles de la pop-music. Parmi ce rĂ©pertoire infiniment grand, se trouve Prefab Sprout. FormĂ© au dĂ©but des annĂ©es 80 Ă  Durham, le groupe composĂ© des frangins Paddy et Martin McAloon, Neil Conti et Wendy Smith n’atteindra jamais la renommĂ©e escomptĂ©e mais reste encore aujourd’hui pour beaucoup comme l’un des groupes les plus emblĂ©matiques de l’histoire de la pop. Gars and Girls parait sur leur troisiĂšme opus From Langley Park to Menphis 1988. Sous ses airs de ballade inoffensive, la chanson est bien plus subversive que ce qu’elle n’y paraĂźt. Il s’agit en rĂ©alitĂ© d’un message directement adressĂ© au king du rock Bruce Springsteen, afin de lui expliquer que la vie ne se rĂ©sume pas aux filles et aux voitures. One Harry Nilsson A l’instar de Prefab Sprout, Harry Nilson est de ces musiciens qui ont su rester discrets malgrĂ© l’étendu de leur talent. Ami proche des Beatles, admirĂ© par les Fab Four, Harry Nilson a Ă©galement prĂȘtĂ© ses talents d’écriture aux Ronettes et produit un album de John Lennon. Cache Cache Party de JĂ©rĂŽme Pijon Les annĂ©es 90 Ă  Rennes, la pop culture
 Beaucoup de choses dans Plaire, aimer et courir vite nous ramĂšnent inĂ©vitablement Ă  la jeunesse d’Etienne Daho, rennais d’origine devenu, Ă  partir du dĂ©but des annĂ©es 90, le roi de la pop française. Mais dans le film, si l’ombre de Daho plane dans les airs, le chanteur n’est jamais citĂ© clairement si ce n’est pas l’entremise de Cache Cache Party, tube frenchy sorti en 1986 que Arthur-Lacoste chante Ă  tue-tĂȘte. ComposĂ©e et interprĂ©tĂ©e par JĂ©rĂŽme Pijon, la chanson est produite par Daho. Le chanteur vient alors de sortir son troisiĂšme album Pop Satori, qui amorce ce que l’on appellera gĂ©nĂ©ration Daho ». Letemps d’un Ă©tĂ©, Arthur et Jacques vont se plaire et s’aimer. Mais cet amour, Jacques sait qu’il faut le vivre vite. En partie autobiographique le film croise le parcours de Christophe HonorĂ© . Avec Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps et DĂ©nis PodalydĂ©s. Le film est en sĂ©lection Officielle en compĂ©tition il sort en salle le 10
Tomber amoureux, ĂȘtre cinĂ©aste, avoir Ă©tĂ© Ă©tudiant, dĂ©buter sa vie pendant les annĂ©es SIDA qui sidĂšrent par leur violence, sont les dĂ©fis relevĂ©s par le cinĂ©aste Christophe HonorĂ© dans son dernier film. Cette comĂ©die profonde et vitale, filmĂ©e comme une cavale lĂ©gĂšre Ă©vite de se faire rattraper par une trop forte mĂ©lancolie. HonorĂ© ignore la tristesse et choisit la joie !
Lesite le plus populaire au Canada pour les films, les horaires, les billets et les bandes-annonces. Le site le plus populaire au Canada pour les films, les horaires, les billets et les bandes-annonces. Sauter au contenu principal. Il semble que vous utilisez un navigateur qui n'est pas pris en charge. ne pas fonctionner comme prévu. MENU. Billets; Cinémas; Rechercher
Plaire, aimer et courir vite News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office RĂ©compenses Films similaires note moyenne 3,6 2401 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCinĂ© Votre avis sur Plaire, aimer et courir vite ? 209 critiques spectateurs 5 31 critiques 4 58 critiques 3 47 critiques 2 34 critiques 1 25 critiques 0 14 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus rĂ©centes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnĂ©s ThĂšme prisĂ© par Christophe HonorĂ©, "Plaire, aimer et courir vite" n'est pas un film d'amour, mais un film sur l'amour. Il traite de la rencontre fortuite entre deux hommes au dĂ©tour d'une sĂ©ance de cinĂ©ma, mais ils sont sur une trajectoire bien diffĂ©rente, entre Arthur, jeune, fougueux, en train de se dĂ©couvrir et croyant Ă  l'amour, limite cƓur d'artichaut et un peu idĂ©aliste, et Jacques, sur la pente descendante, en train de se voir mourir et ne pensant pas mĂ©riter ce dernier plaisir charnel. PortĂ© par des acteurs Ă©patants, Vincent Lacoste en tĂȘte, toujours plus mature et Ă  l'aise, le film est celui de deux personnes qui se cherchent et se fuient en mĂȘme temps, au fil de la fragilitĂ© de Jacques. "Plaire, aimer et courir vite" est donc un film de destins croisĂ©s, et jamais Christophe HonorĂ© n'aura captĂ© avec autant de nettetĂ©, la fugacitĂ© des sentiments amoureux. Ce film est une imposture...Je n'avais pas lu le synopsis et me rĂ©jouissait d'aprĂšs la bande annonce de voir ENFIN une comĂ©die romantique basĂ©e sur un trio d'homos sympathique...hors, ce n'est absolument pas le thĂšme du film. Je me suis retrouvĂ© devant un cauchemar des annĂ©es sida, oĂč les homosexuels sont une fois de plus stigmatisĂ©s dans la contagions de la maladie en cumulant les scĂšnes de drogues et de rencontres dans lendemain...un film sordide, inutile aprĂšs 120 battements...Franchement, avions nous vraiment besoin d'en rajouter une couche ? Les comĂ©diens n'en restent pas moins excellents mais quel gĂąchis. 1993. Jacques Pierre Deladonchamps, un Ă©crivain cĂ©lĂšbre. Le Sida ne l'empĂȘche pas de plaire, d'aimer - en revanche on ne le voit guĂšre courir. Autour de lui gravitent plusieurs hommes. Mathieu Denis PodalydĂšs, son voisin journaliste, auquel le relie une vieille amitiĂ©. Marco Thomas Gonzalez, dont il a Ă©tĂ© trĂšs amoureux et dont il l'est encore, qui se meurt Ă  petit feu. Et aujourd'hui Arthur Vincent Lacoste, un Breton d'une vingtaine d'annĂ©es, qu'il rencontre Ă  l'occasion d'un spectacle en le temps est comptĂ© Ă  ceux qui s'aiment. Jacques a le Sida et refuse la dĂ©chĂ©ance de la sommes entrĂ©s dans les annĂ©es Sida au milieu des annĂ©es 80. Pas sĂ»r que nous en soyons dĂ©jĂ  sortis. Le cinĂ©ma s'en est nourri. Jusqu'Ă  plus soif. On ne compte plus les films qui en traitent. Souvent d'ailleurs avec une grande dĂ©licatesse. Mais au point parfois de donner l'impression d'une recette Ă©culĂ©e, passeport pour les grands festivals et le succĂšs critique. Tel est le cas du dernier film de Christophe HonorĂ© en projection aujourd'hui Ă  dans les films qui les prĂ©cĂšdent, depuis le fondateur "Les Nuits fauves", il y est question de sexe homo et de mort, le tout filmĂ© avec un soin jaloux de la reconstitution ah ! ces affiches prĂ©tentieuses de la Leçon de piano ou de l'Orlando de Huppert au Théùtre de l'OdĂ©on ! ah ! ces Supercinq et ces Twingo qui repassent en boucle en arriĂšre-plan histoire de crĂ©er l'illusion de l'Ă©poque ! ."Philadelphia" filmait le Sida mĂ©lodramatique ; "Jeanne et le Garçon formidable" avait le Sida musical ; "Mon frĂšre" le Sida morbide ; "Les TĂ©moins" le Sida collectif, "120 bpm" le Sida politique. Christophe HonorĂ© a le Sida faussement badin Ă  l'image de son hĂ©ros, Pierre Deladonchamps, dont je n'ai pas aimĂ© l'interprĂ©tation entre-deux-chaises mi-grave, mi-lĂ©ger, vivant l'amour Ă  la fois comme un lutinage et comme une film, inutilement long, a deux focales. Non qu'il s'agisse de la richesse d'un scĂ©nario particuliĂšrement subtil, mais au contraire de l'impossibilitĂ© du rĂ©alisateur d'arrĂȘter son parti entre les deux options qui s'offraient Ă  lui. Filmer l'histoire du point de vue de Jacques ou de celui d'Arthur. Dans le premier cas, c'est celui, tragique, d'un homme qui va mourir. Dans le second, c'est celui plus optimiste d'un roman de formation. Pierre Deladonchamps n'est pas assez sĂ©rieux pour nous faire croire Ă  la gravitĂ© du premier - si ce n'est, j'en conviens, dans la scĂšne finale qui arracherait des sanglots aux pierres. Vincent Lacoste - dont la silhouette dĂ©gingandĂ©e et la diction paresseuse restent irrĂ©mĂ©diablement associĂ©es aux pitreries de ses premiers films - n'est pas assez romanesque pour nous faire croire au second. Reste Denis PodalydĂšs, comme d'habitude parfait, incarnation vivante de la fidĂ©litĂ© amicale quelles que soient les vicissitudes de la vie. Je pensais voir un film rafraĂźchissant comme le laissait prĂ©sager la bande annonce, je suis ressorti de la projection dĂ©primĂ©. Chronique romanesque au temps des annĂ©es sida. Beaucoup de sexe, mais aussi de la tendresse et de la compassion entre homme. Le film est parfois un peu lent, mais Vincent Lacoste est convaincant dans son rĂŽle de jeune gay qui se cherche. Un film sur le dĂ©sir gay. une nouvelle version sur l'homosexualitĂ©. ou comment endormir le public. pas de scĂ©nario, mais des plans qui se suivent, des le gĂ©nĂ©rique on sait que se sera snob, prĂ©tentieux, sans intĂ©rĂȘt, les "dialogues" d'un grotesque presque exagĂ©rĂ©s, des situations limites ridicules mais on fume et on fume, faut il 2 h 12 pour raconter ce qui pourrait se faire un 90 minutes, mais le monteur devait sans doute ĂȘtre en vacance. pas de sensibilitĂ© ,c'est rien - si une torture Plaire, aimer, et courir vite est un bon film qui mĂ©rite bien son Ă  120 battements par minute, ce n’est pas un film militant sur le Sida et les actions d’Act Up mais un film qui relate la chronique romanesque d’un homme qui cherche le dernier amour parce qu’il est touchĂ© par la 2 acteurs Pierre Deladonchamps et Vincent Lacoste sont excellents dans leur genre, le premier est un intellectuel Ă©crivain pĂšre d’un fils de 10 ans raffinĂ© et pĂ©tri de rĂ©fĂ©rences littĂ©raires, le second est un jouisseur de la vie prĂȘt Ă  tout pour vivre un grand ne faut pas oublier non plus DĂ©nis PoladylĂšs, le voisin homo film, bien qu’un peu long, est bien construit. Il reconstitue avec perfection les annĂ©es 90 terribles pour la communautĂ© rĂ©fĂ©rences cinĂ©matographiques, littĂ©raires et musicales sont nombreuses, certains plans sont merveilleux notamment la rencontre d’Arthur et Jacques dans un cinĂ©ma Ă  Rennes projetant La leçon de beau film Ă  voir Ne connaissant pas le cinĂ©ma de Christophe HonorĂ©, je suis arrivĂ© sans Ă  priori dans la salle de cinĂ©ma de laquelle je suis ressorti totalement subjuguĂ© par ce que je venais de voir. Je pourrai parler pendant longtemps de ce film mais le plus important c’est qu’il m’a touchĂ© d’une maniĂšre que je ne saurai dĂ©crire. Il y a de ces films qui vous transcende sans que vous arriviez Ă  l’exprimer et Plaire, aimer et courir vite » m’a fais cet effet. J’ai Ă©tĂ© charmĂ© par cette maniĂšre assez unique qu’a HonorĂ© d’allier dans ce film un cĂŽtĂ© trĂšs littĂ©raire et romanesque Ă  un aspect beaucoup plus rĂ©aliste. Ce long-mĂ©trage est rempli de paradoxe, c’est un film parfois trĂšs froid mais qui dĂ©gage une sorte de poĂ©sie, c’est une Ɠuvre devant laquelle on rit beaucoup mais qui est Ă©galement parfois trĂšs dure, c’est un mĂ©trage que l’on peut voir comme cynique mais auquel on ne peut pas retirer une vrai tendresse et c’est surtout un film aux dialogues en apparence trĂšs pompeux mais qui finissent par sonner trĂšs juste. Je me suis beaucoup identifiĂ© aux diffĂ©rents personnages, que ce soit Ă  cet Ă©crivain cynique touchĂ© par le SIDA qu’à ce jeune Ă©tudiant insouciant et romantique. Que ce soit par leurs destins, leurs aspirations, leurs visions de la vie et de l’amour ou simplement par le regard empli de douceur que porte le cinĂ©aste français sur eux, je suis tombĂ© amoureux de ces personnages. Cela est surement du Ă©galement Ă  l’interprĂ©tation magistrale de Pierre Deladonchamps et surtout de Vincent Lacoste, les deux acteurs livrant des prestations formidables, dans deux registres trĂšs diffĂ©rents, mais qui mĂ©ritent toutes deux d’ĂȘtre rĂ©compensĂ©es. Plonger dans Plaire, aimer et courir vite », c’est se confronter Ă  l’univers trĂšs personnel de Christophe HonorĂ©, c’est se laisser porter dans les annĂ©es 90 Ă  une Ă©poque oĂč la libĂ©ration homosexuelle s’accompagnait de l’apparition du sida qui ravageait la communautĂ© gay, c’est se passionner pour le destin magnifique d’un couple atypique, c’est se laisser bercer par une Ɠuvre musicale oĂč tout semble avoir Ă©tĂ© fais pour se marier Ă  la fabuleuse bande originale du film. Je comprends tout Ă  fait que le film divise, que certains s’ennuient et n’adhĂšrent pas au propos du long-mĂ©trage mais j’ai pour ma part surement vĂ©cu ma plus belle expĂ©rience de cinĂ©ma de cette annĂ©e 2018 avec Plaire, aimer et courir vite ». J'ai Ă©tĂ© un peu déçu par le film. J'aime pourtant beaucoup de films de Christophe bande annonce Ă©tait trĂšs sympa et donnait envie mais elle rĂ©sume vraiment l'ensemble du film connaĂźt des longueurs pas forcĂ©ment nĂ©cessaires et on a du mal Ă  s'attacher aux trouvĂ© Denis PodalydĂšs particuliĂšrement bon dans son rĂŽle, Vincent Lacoste joue bien mais on ne le sent pas 100% Ă  l'aise dans le rĂŽle d'un gay. En revanche Ă©norme dĂ©ception pour l'interprĂ©tation de Pierre Deladonchamps trop théùtral ce que je n'avais pas ressenti dans d'autres films.Enfin encore un film sur les gays et le SIDA, cela devient un peu rĂ©pĂ©titif. Peut-ĂȘtre que le cinĂ©ma peut nous faire respirer mieux, nous rendre la vie plus douce et nous consoler ! En tous cas, avec ce film merveilleux, je me sens plus apte Ă  l'affronter la vie. Comme c'est doux, tendre, drĂŽle, en un mot vivant ! Émouvant, touchant , plus drĂŽle que triste , les 2 hĂ©ros sont tellement attachants qu’on a beaucoup de mal Ă  quitter la salle ... courez y vite "Plaire, aimer et courir vite" est une belle histoire d'amour, premier Ă©veil sentimental pour l'un, dernier plaisir charnel pour l'autre, qui touche par la sincĂ©ritĂ© dĂ©concertante de ses acteurs. Christophe HonorĂ©, aprĂšs s'ĂȘtre concentrĂ© sur la Comtesse de SĂ©gur et Ovide, revient sur une chronique on ne peut plus rĂ©aliste se dĂ©roulant au dĂ©but des annĂ©es 90 entre un jeune homme curieux et nonchalant et un homme plus ĂągĂ©, Ă©crivain renommĂ© en perte d'espoir Ă  cause de la maladie. Leur rencontre créée une vĂ©ritable perfusion d'Ă©nergie inespĂ©rĂ©e pour ce dernier, qui, mĂȘme si Ă©phĂ©mĂšre, ramĂšne une douceur et un soutient indispensable Ă  l'oubli de la fatalitĂ© du prĂ©sent. Pierre Deladonchamps, magnifique acteur, sublime ce personnage si complexe et sans pathos avec une extrĂȘme lĂ©gĂšretĂ© et un plaisir de vivre. Denis PodalydĂšs est aussi trĂšs touchant en meilleur ami vieillissant dĂ©senchantĂ© par l'amour. Moi qui suis pas du tout fan de Vincent Lacoste en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, je pense qu'il signe ici son vrai premier rĂŽle car il est impossible de faire le mariole dans une histoire si profonde, mĂȘme s'il est difficile de croire en son personnage au dĂ©but du film. Il est passionnĂ© et nonchalant, ce qui le rend vif, attendrissant et mĂȘme beau, ce qui est quand mĂȘme pas gagnĂ© selon moi... En tout cas, il contribue trĂšs bien Ă  la lĂ©gĂšretĂ© et Ă  l'humour bien prĂ©sent du film. Outre cette histoire sans pudeur, certaines scĂšnes ou surtout certains dialogues m'ont ennuyĂ© ; il y a selon moi de belles longueurs mais aussi du texte ultra-pompeux, garni en rĂ©fĂ©rences culturelles et rĂ©flexions philosophiques qui font perdre en instantanĂ©itĂ© car on voit soudainement un acteur qui rĂ©cite son texte Lacoste surtout. Personne ne parle comme ça dans la vie. C'est dommage car ça donne la drĂŽle d'impression que ça s'Ă©coute parler, que ça se dĂ©lecte de son propre cĂŽtĂ© bobo parisien intello et ça m'a sorti plus d'une fois d'autres trĂšs belles scĂšnes. AprĂšs rĂ©flexion, le regard portĂ© sur l'homosexualitĂ© m'a aussi gĂȘnĂ©, on y retrouve beaucoup de clichĂ©s ; il y a d'abord le cĂŽtĂ© trĂšs assurĂ©, fier, tactile et libertin des personnages mais aussi le passage Ă  l'acte sexuel qui est super rapide, un peu comme "120 battements par minute", comme si les homosexuels devaient se jauger sexuellement avant d'engager quelque chose de sĂ©rieux. On retrouve aussi le recours Ă  la prostitution, les repĂšres glauques,... Pas vraiment de surprises en fait. Hormis ces quelques dĂ©tails, la renaissance vivifiante du personnage de Deladonchamps vaut le coup le d'oeil, l'histoire d'amour quant Ă  elle, on l'a dĂ©jĂ  vu il y a un an dans "120 battements par minutes"... Comme toujours chez HonorĂ©, les intentions sont bonnes mais le rĂ©sultat laisse Ă  dĂ©sirer...Une histoire utile et forte mais une mise en scĂšne molle, un montage lĂąche, beaucoup de longueurs et de scĂšnes inutiles, et des dialogues trop littĂ©raires. En suivant les deux personnages en parallĂšle, on s'ennuie, difficile de s'identifier Ă  l'un ou Ă  l' Podalydes et Lacoste sont trĂšs bons et apportent une lĂ©gĂšretĂ© a le rĂŽle ingrat du condamnĂ©, il fait ce qu'il peut mais son manque de charisme nuit Ă  la crĂ©dibilitĂ© du film. Les dialogues Ă©crits de façon trĂšs littĂ©raires dĂ©sarçonnent au dĂ©part, mais on comprend vite qu'ils servent Ă  dĂ©samorcer une reprĂ©sentation rĂ©aliste des annĂ©es sida. À la place, HonorĂ© donne Ă  voir une histoire d'amour aussi tragique que belle, rythmĂ©e par une merveilleuse bande sonore. Certainement le meilleur film du rĂ©alisateur Ă  ce jour. Ce film portĂ© aux nues m'a d'emblĂ©e déçu, irritĂ©, ennuyĂ©. Il est vrai que j'attendais peu de choses d'HonorĂ©, cinĂ©aste surfait et chichiteux. 2h 12 d'Ă©tats d'Ăąme souvent intello sur fond de sida des annĂ©es 90. Tous les clichĂ©s sont convoquĂ©s ad nauseam compulsion sexuelle, superficialitĂ©, sensiblerie, drague, cynisme, mĂ©lancolie sirupeuse sur fond de musique baroque... et toujours cette interminable logorrhĂ©e. Bla bla bla, avec citations Ă  l'appui. Quel ennui ! Nulle Ă©motion. Nul Ă©rotisme. Nulle construction cinĂ©matographique. Nul vĂ©ritable enjeu. Avec une image tristounette et grise. Les deux acteurs sont corrects, sans plus, sans charisme ni vĂ©ritable prĂ©sence ils jouent aux homos vaguement enamourĂ©s et surtout adolescentriques obsĂ©dĂ©s, aussi irritants l'un que l'autre, l'un par sa mollesse larmoyante, l'autre par ses pitreries dĂ©nuĂ©es de charme. Mais comment peut-on tomber amoureux de Lacoste ?! Des scĂšnes interminables, lourdes, rĂ©pĂ©titives, dĂ©monstratives la baignoire et sa pietĂ  grotesque !. Et surtout, surtout, nulle Ă©motion. C'est un comble, non ? Franchement, un "dernier amour" ampoulĂ© et bavard. Je suis restĂ© de glace, pas une minute empathique. Et j'ai regardĂ© plusieurs fois ma montre vers la fin. Bref, n'est pas CAMPILLO qui veut. Loin de lĂ . Un remake verbeux et prĂ©tentieux. Plaire, aimer, courir... et s'ennuyer Ă  mort. Oui, courir loin de ce nanar dĂ©bilitant. J'ajoute que ce film pourrait devenir – hĂ©las – un parfait plaidoyer contre l'irresponsabilitĂ© homoparentale pauvre petit Louis, Ă©pargnĂ© par nulle exhibition et Ă©ternel sacrifiĂ©.... PS — L'auteur de ces lignes est un gay heureux et fier de l'ĂȘtre mais navrĂ© d'ĂȘtre trop souvent renvoyĂ© sur l'Ă©cran Ă  de tels ectoplasmes autocentrĂ©s, si mal incarnĂ©s et si caricaturaux. Il existe fort heureusement des CHEFS-D'OEUVRE rĂ©cents le fameux "120 battement" Ă  propos du sida et le trop mĂ©connu "Seule, la terre" Ă  propos du grand Amour qui a l'avantage, lui, et c'est rare, de finir par un happy end arc-en-ciel. Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
ChristopheHonorĂ©, 48 ans, est Breton, romancier et cinĂ©aste. Il a situĂ© son dernier film, « Plaire, aimer et courir vite », en 1993, alors que le sida faisait des ravages dans la communautĂ© homosexuelle – les intellectuels (Michel Foucault, HervĂ© Guibert dont on voit des photos sur un mur), les artistes (Bernard-Marie KoltĂšs) et les autres, les provinciaux montĂ©s Ă 
En CompĂ©tition - Longs MĂ©trages Christophe HONOREPLAIRE, AIMER ET COURIR VITE 1990. Arthur a vingt ans et il est Ă©tudiant Ă  Rennes. Sa vie bascule le jour oĂč il rencontre Jacques, un Ă©crivain qui habite Ă  Paris avec son jeune fi... En application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiĂ©e relative Ă  l'informatique, aux fichiers et aux libertĂ©s, l’internaute dispose des droits d'opposition art. 38 de la loi, d'accĂšs art. 39 de la loi, de rectification et de suppression art. 40 de la loi des donnĂ©es le concernant. Pour exercer ces droits, l’internaute doit s’adresser Ă  Direction juridique OGF, 31 rue de Cambrai 75946 PARIS cedex 19, ou Ă  l’adresse Ă©lectronique suivante accompagnĂ© d’une copie d’un titre d’identitĂ©. OGF a dĂ©clarĂ© les fichiers dĂ©crits ci-dessus Ă  la CNIL et enregistrĂ©e sous le n° 1607719. Bandeannonce des "Mille et une nuits", de Miguel Gomes 05:44. Cannes : un festival pour mettre en lumiĂšre des sujets invisibles et dĂ©licats 06:20 "Plaire, aimer et courir vite" : "C'est
Plaire aimer et courir vite, film de Christophe HonorĂ©, Copyright Jean-Louis Fernandez / LFP- Les Films PellĂ©as – Gaumont – France 3 Christophe HonorĂ© se construit une filmographie bien particuliĂšre qui a le don de sĂ©duire des fans de plus en plus nombreux et de coller Ă  l’air du temps. Certains le considĂšrent comme un rĂ©alisateur furieusement parisien, ils n’ont pas tort mais ça ne manque pas de charme. Son Plaire, aimer et courir vite creuse le sillon ouvert par 120 battement par minute avec une Ă©vocation douce amĂšre des annĂ©es sida avant la trithĂ©rapie, quand les chances de survie Ă©taient minimes et la souffrance intolĂ©rable pour ceux qui Ă©taient infectĂ©s. Mais lĂ  oĂč le film de Robin Campillon pointait du doigt l’inaction des pouvoirs publics, Christophe HonorĂ© s’intĂ©resse Ă  une histoire minuscule aux accents mi-caricaturaux mi-sĂ©duisants, sans complĂštement convaincre mais sans laisser non plus complĂštement indiffĂ©rent. Un film trop lisse pour ĂȘtre honnĂȘte Les temps rĂ©cents ont vu un certain nombre de films sans concession faire des focus retentissants sur les amours homosexuels, sans dĂ©tours et sans esquiver le full frontal. Pour n’en citer que trois, Eastern Boys, L’inconnu du lac et Hugo & ThĂ©o dans le mĂȘme bateau sont trois de ces Ă©vocations d’amours homosexuels qui ont marquĂ© durablement les spectateurs avec des histoires parfois tarifĂ©es mais pas toujours sans sentiments. Le premier film utilisait la mĂȘme pudeur que PAeCV pour ne rien montrer tout en faisant un peu plus que suggĂ©rer, le second voyait dĂ©jĂ  Pierre Deladonchamps dĂ©ambuler sur les rives d’un lac Ă  la recherche de corps et d’expĂ©riences avec des corps dĂ©vĂȘtus et alanguis au soleil, le troisiĂšme dĂ©butait sur de la sexualitĂ© purement full frontal un peu choquante avant de finir en film godardien, gentiment bavard et charmant sur deux jeunes hommes qui se dĂ©couvrent l’un Ă  l’autre. PAeCV mĂ©lange un peu les trois films citĂ©s pour un rĂ©sultat moins clivant et peut ĂȘtre mĂȘme un peu trop lisse. Les scĂšnes d’ébats sont d’une pudeur extrĂȘme, l’humour s’invite Ă  haute dose par l’entremise d’un Vincent Lacoste dĂ©chainĂ© en jeune dĂ©sinvolte qui choisit de ne pas choisir et Pierre Deladonchamps rĂ©siste longtemps aux effets dĂ©lĂ©tĂšres du virus tout en tentant de continuer Ă  vivre. La lĂ©gĂšretĂ© du premier a le bon gout d’insinuer des accents bouffons dans une histoire qui ne manque pas de tragĂ©die lĂ  oĂč certains auraient privilĂ©giĂ© la tragĂ©die stricto sensu. Des choix discutables? Cette variation de ton met le drame Ă  distance mais fait Ă©galement un peu sortir du film. Car PAeCV n’est pas une comĂ©die Ă©tant donnĂ© le sujet. Denis PodalydĂšs multiplie les faciĂšs exaspĂ©rĂ©s en ami obsĂ©quieux et fidĂšle de Jacques et rajoute Ă  l’ambiguĂŻtĂ© du propos. Car l’expĂ©rience sexuelle est souvent prĂ©sentĂ©e ici comme vitale et immĂ©diate, sans besoin de sentiments et de pinces, jusqu’à donner une image fonciĂšrement caricaturale des homosexuels et nuire au plaisir du spectateur qui se demande si la vie des homos ne se rĂ©sume pas qu’à une suite ininterrompue de parties de jambes en l’air. Le film est aussi un peu long en durant un peu plus de 2h et Vincent Lacoste ne cesse d’évoluer de film en film. D’ado frustrĂ© dans Les Beaux Gosses Ă  ado rapace dans le Skylab en passant par le jeune homme Don Juan dans Victoria ou au jeune homme tĂȘte Ă  claques dans Lolo, il attire irrĂ©mĂ©diablement Ă  lui la caricature. Ici passablement portĂ© sur la chose avec l’une ou avec l’un, il joue un personnage qui ne sait pas qu’il joue avec le feu, trop prĂ©occupĂ© Ă  trouvĂ© le plaisir lĂ  oĂč il est. Charmant comme toujours mais Ă  la limite de la fantaisie imaginaire. Ce style de personnage existe-t-il vraiment dans la vraie vie? Sans problĂšmes d’argent ni questions existentielles, il vit, tout simplement. Pas sĂ»r que ce soit toujours si simple. Plaire, aimer et courir vite ne remplit pas le contrat, frustrant le spectateur devant un mĂ©li mĂ©lo de sentiments dĂ©cousus et de libertĂ©s cousues de fil blanc. Il reste du film des accents de bonne humeur aux effets euphorisants mais pour le film dĂ©finitif sur une Ă©poque trouble, il faudra attendre encore un petit peu. [vc_text_separator title= »SYNOPSIS ET INFOS » color= »custom » border_width= »5″ accent_color= »1e73be »] Plaire aimer et courir vite 1990. Arthur a vingt ans et il est Ă©tudiant Ă  Rennes. Sa vie bascule le jour oĂč il rencontre Jacques, un Ă©crivain qui habite Ă  Paris avec son jeune fils. Le temps d’un Ă©tĂ©, Arthur et Jacques vont se plaire et s’aimer. Mais cet amour, Jacques sait qu’il faut le vivre vite. Sortie le 9 mai 2018 DurĂ©e 2h12 RĂ©alisateur Christophe HonorĂ© Avec Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps, Denis PodalydĂšs Genre ComĂ©die dramatique [vc_text_separator title= »BANDE ANNONCE » color= »custom » border_width= »5″ accent_color= »1e73be »]
2dXHKet.
  • 4fyhwu2goe.pages.dev/120
  • 4fyhwu2goe.pages.dev/141
  • 4fyhwu2goe.pages.dev/256
  • 4fyhwu2goe.pages.dev/260
  • 4fyhwu2goe.pages.dev/440
  • 4fyhwu2goe.pages.dev/131
  • 4fyhwu2goe.pages.dev/123
  • 4fyhwu2goe.pages.dev/287
  • bande annonce plaire aimer et courir vite