AlainSurget (Auteur) Le comte de Morlange est si cruel qu'une malédiction le destine à se transformer en jeune renard les nuits de pleine lune Violences, humiliations :
Violences, humiliations rien n'arrĂȘte le cruel comte de Morlange. Rien ? Jusqu'au jour oĂč un vieil ermite lui prĂ©dit que, s'il ne change pas sa conduite,... Lire la suite 5,50 ⏠Neuf Poche En stock 5,50 ⏠Ebook TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 4,49 ⏠Grand format En stock 11,90 ⏠En stock en ligne LivrĂ© chez vous Ă partir du 30 aoĂ»t Violences, humiliations rien n'arrĂȘte le cruel comte de Morlange. Rien ? Jusqu'au jour oĂč un vieil ermite lui prĂ©dit que, s'il ne change pas sa conduite, il sera transformĂ© en jeune renard les nuits de pleine lune... tout en conservant son esprit humain, et ainsi jusqu'Ă ce qu'il ait fait pĂ©nitence ! Si Renaud de Morlange est un fin chasseur, renard a, lui, bien des choses Ă apprendre pour affronter les dangers de la forĂȘt... Date de parution 07/04/2005 Editeur Collection ISBN 2-09-250669-2 EAN 9782092506691 Format Poche PrĂ©sentation BrochĂ© Nb. de pages 125 pages Poids Kg Dimensions 12,0 cm Ă 18,0 cm Ă 1,0 cm
chapitre3 le renard de morlange réponse à 2 questions que signifie l'autre renard au seigneur de morlange (que lui dit-il) ? quelle explication le seigneur va-t-il donner pour expliquer qu'il a disparu pendant une nuit ?. Pergunta de ideia declotiti - Français. Articles Register ; Sign In ; Search . clotiti @clotiti. January 2021 1 59 Report. chapitre 3 le renard de morlange réponse
Alain Surget Edition Nathan Poche Genre Jeunesse, Fantastique 4,50 ⏠____ 125 pages Paru en France en 2005 RĂ©sumĂ© Malheur aux maudits les nuits de pleine lune ! Violences, humiliations rien n'arrĂȘte le cruel comte de Morlange. Rien ? Jusqu'au jour oĂč un vieil ermite lui prĂ©dit que, s'il ne change pas sa conduite, il sera transformĂ© en jeune renard les nuits de pleine lune... tout en conservant son esprit humain, et ainsi jusqu'Ă ce qu'il ait fait pĂ©nitence ! Si Renaud de Morlange est un fin chasseur, renard a, lui, bien des choses Ă apprendre pour affronter les dangers de la forĂȘt... __________________________________________________________ Note 7/10. Une histoire toute mignonne avec un fond de rĂ©flexion. __________________________________________________________ Qu'en penses-tu, Erenella ? Avant toute chose, c'est mon chĂ©ri que je dois remercier pour m'avoir donnĂ© ce livre qu'il a lu en classe de cinquiĂšme. Une histoire de loup-garou version renard, ça m'intĂ©ressait bien, d'autant plus que ce court roman jeunesse traite de la remise en question d'un homme aprĂšs de nombreux mĂ©faits.. Nous sommes au XIVĂšme siĂšcle, au Moyen-Age aux environs de Metz. C'est lĂ que nous dĂ©couvrons le Compte Renaud de Morlange, un riche seigneur de ces terres. Toutefois c'est un homme profondĂ©ment mauvais, perfide et Ă©goĂŻste. Il n'hĂ©site pas Ă saccager le travail des champs des paysans et Ă empĂȘcher sa femme Mathilde de mettre le nez hors du chĂąteau. Cette derniĂšre est pourtant la gentillesse et la douceur incarnĂ©e, mais elle vit mal l'enfermement dans laquelle la plonge son mari. Rien ne semble arrĂȘter le compte dans sa mĂ©chancetĂ©, sauf le jour oĂč un ermite lui prĂ©dit qu'Ă chaque pleine lune il se transformera en renard tant qu'il n'aura pas demandĂ© pardon de façon sincĂšre Ă tous les habitants qu'il a malmenĂ©s et sa femme !. Le renard est prĂ©sentĂ© ici comme un animal rusĂ© et mauvais selon l'expression de l'ermite. C'est pour cela qu'il est question de ce canidĂ© et pas d'un autre. De plus, je ne sais pas si l'auteur Ă fait exprĂšs, mais entre Renaud et Renard, il n'y a qu'une lettre de diffĂ©rente. J'imagine que cela accentue l'aspect de la transformation. ForcĂ©ment, Renaud ne prĂȘte pas attention aux paroles de ce vieil homme, mais il est rapidement surpris Ă la prochaine lune ! Le voilĂ devenu un renard. J'ai beaucoup aimĂ© les moments oĂč le compte est sous cette forme-lĂ , car il se rend compte qu'il ne connaĂźt rien de la façon de vivre d'un renard il doit s'habituer Ă son corps, apprendre Ă chasser, trouver son territoire... On dĂ©couvre une forĂȘt vu d'en bas, qui semble hostile et inquiĂ©tante par moments. ForcĂ©ment, voilĂ Renaud soumis aux rĂšgles des habitants de la forĂȘt ! Tout cela est nouveau pour lui et c'est ainsi que sa remise en question va commencer. D'un cotĂ©, Renaud-Renard garde sa conscience d'homme, mais il est en mĂȘme temps trĂšs tentĂ© par l'instinct animal. Le mĂ©lange des deux m'a plu. Dans ce livre, Alain Surget traĂźte bien Ă©videmment la question de la prise de recul d'un homme face Ă sa vie et Ă ses actes, mais aussi la question du pardon savoir pardonner n'est pas donnĂ© Ă tout le monde ! Pourtant dans ce livre, deux personnes vont ĂȘtre amenĂ©es Ă se pardonner. Je trouve ce livre vraiment bien pour les plus jeunes, car c'est une leçon de vie vue de façon mĂ©taphorique et ludique. Un autre point que j'ai particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© les illustrations en dĂ©but de chapitres un chevalier en armure, de beaux renards, un loup... J'ai vraiment trouvĂ© ces dessins magnifiques et on se prĂ©pare grĂące Ă eux Ă ce que l'on va dĂ©couvrir dans le chapitre suivant. Ils sont signĂ©s Philippe Mignon. Un dernier mot en ce qui concerne l'auteur j'ai parcouru sa bibliographie et je dois dire que les sujets sont ceux que je prĂ©fĂ©rais petite les loups et l'Egypte en lâoccurrence. GrĂące au Renard de Morlange, je sais qu'Ă travers son Ă©criture simple, Alain Surget est capable de faire passer des messages essentiels de la vie dans ses romans. C'est pourquoi je pense en dĂ©couvrir d'autres un jour.
Lerenard de Morlange. Support : Livre Auteurs : Surget, Alain (1948-.).Auteur Mignon, Philippe (1948-.). Illustrateur. Edition : Nathan Jeunesse AnnĂ©e : 2005 Description physique : 124 p.. illustrations en noir et blanc 2-09- . Langue : français RĂ©sumĂ© : Violences, humiliations, rien n'arrĂȘte le cruel comte de Morlange.. Jusqu'au jour oĂč un curieux vieillard lui
CHAPITRE TROIS PRĂSENTS DE M. DâARTAGNAN PĂRE. Le premier lundi du mois dâavril 1626, le bourg de Meung, oĂč naquit lâauteur du Roman de la Rose, semblait ĂȘtre dans une rĂ©volution aussi entiĂšre que si les huguenots en fussent venus faire une seconde Rochelle. Plusieurs bourgeois, voyant sâenfuir les femmes le long de la grande rue, entendant les enfants crier sur le seuil des portes, se hĂątaient dâendosser la cuirasse, et appuyant leur contenance quelque peu incertaine dâun mousquet ou dâune pertuisane, se dirigeaient vers lâhĂŽtellerie du Franc-Meunier, devant laquelle sâempressait, en grossissant de minute en minute, un groupe compacte, bruyant et plein de curiositĂ©. En ce temps-lĂ les paniques Ă©taient frĂ©quentes, et peu de jours se passaient sans quâune ville ou lâautre enregistrĂąt sur ses archives quelque Ă©vĂ©nement de ce genre. Il y avait les seigneurs qui guerroyaient entre eux ; il y avait le cardinal qui faisait la guerre au roi et aux seigneurs ; il y avait lâEspagnol qui faisait la guerre aux seigneurs, au cardinal et au roi. Puis, outre ces guerres sourdes ou publiques, secrĂštes ou patentes, il y avait encore les voleurs, les mendiants, les huguenots, les loups et les laquais, qui faisaient la guerre Ă tout le monde. Les bourgeois sâarmaient toujours contre les voleurs, contre les loups, contre les laquais ; â souvent contre les seigneurs et les huguenots ; â quelquefois contre le roi ; â mais jamais contre le cardinal et lâEspagnol. Il rĂ©sulta donc de ces habitudes prises, que ce susdit premier lundi du mois dâavril 1626, les bourgeois entendant du bruit, et ne voyant ni le guidon jaune et rouge, ni la livrĂ©e du duc de Richelieu, se prĂ©cipitĂšrent du cĂŽtĂ© de lâhĂŽtel du Franc-Meunier. ArrivĂ© lĂ , chacun put reconnaĂźtre la cause de cette rumeur. Un jeune homme⊠â traçons son portrait dâun seul trait de plume â figurez-vous don Quichotte Ă dix-huit ans ; don Quichotte dĂ©corcelĂ©, sans haubert et sans cuissard ; don Quichotte revĂȘtu dâun pourpoint de laine, dont la couleur bleue sâĂ©tait transformĂ©e en une nuance insaisissable de lie de vin et dâazur cĂ©leste. Visage long et brun ; la pommette des joues saillante, signe dâastuce ; les muscles maxillaires Ă©normĂ©ment dĂ©veloppĂ©s, indice infaillible oĂč lâon reconnaĂźt le Gascon, mĂȘme sans bĂ©ret, et notre jeune homme portait un bĂ©ret ornĂ© dâune espĂšce de plume ; lâĆil ouvert et intelligent ; le nez crochu, mais finement dessinĂ© ; trop grand pour un adolescent, trop petit pour un homme fait, et quâun Ćil exercĂ© eĂ»t pris pour un fils de fermier en voyage, sans la longue Ă©pĂ©e qui, pendue Ă un baudrier de peau, battait les mollets de son propriĂ©taire, quand il Ă©tait Ă pied, et le poil hĂ©rissĂ© de sa monture quand il Ă©tait Ă cheval. Car notre jeune homme avait une monture, et cette monture Ă©tait mĂȘme si remarquable quâelle fut remarquĂ©e câĂ©tait un bidet du BĂ©arn, ĂągĂ© de 12 ou 14 ans, jaune de robe, sans crins Ă la queue, mais non pas sans javarts aux jambes, et qui, tout en marchant la tĂȘte plus bas que les genoux, ce qui rendait inutile lâapplication de la martingale, faisait encore galamment ses huit lieues par jour. Malheureusement les qualitĂ©s cachĂ©es de ce cheval Ă©taient si bien cachĂ©es sous son poil Ă©trange et son allure incongrue, que, dans un temps oĂč tout le monde se connaissait en chevaux, lâapparition du susdit bidet Ă Meung, oĂč il Ă©tait entrĂ©, il y avait un quart dâheure Ă peu prĂšs, par la porte de Beaugency, produisit une sensation dont la dĂ©faveur rejaillit jusquâĂ son cavalier. Et cette sensation avait Ă©tĂ© dâautant plus pĂ©nible au jeune dâArtagnan ainsi sâappelait le don Quichotte de cet autre Rossinante, quâil ne se cachait pas le cĂŽtĂ© ridicule que lui donnait, si bon cavalier quâil fĂ»t, une pareille monture. Aussi avait-il fort soupirĂ© en acceptant le don que lui en avait fait M. dâArtagnan pĂšre il nâignorait pas quâune pareille bĂȘte valait au moins vingt livres. Il est vrai que les paroles dont le prĂ©sent avait Ă©tĂ© accompagnĂ© nâavaient pas de prix. â Mon fils, avait dit le gentilhomme gascon, dans ce pur patois du BĂ©arn, dont Henri IV nâavait jamais pu parvenir Ă se dĂ©faire, â mon fils, ce cheval est nĂ© dans la maison de votre pĂšre, il y a tantĂŽt treize ans, et y est restĂ© depuis ce temps-lĂ , ce qui doit vous porter Ă lâaimer. Ne le vendez jamais, laissez-le mourir tranquillement et honorablement de vieillesse, et si vous faites campagne avec lui, mĂ©nagez-le comme vous mĂ©nageriez un vieux serviteur. Ă la cour, continua M. dâArtagnan pĂšre, si toutefois vous avez lâhonneur dây aller, honneur auquel, du reste, votre vieille noblesse vous donne des droits, soutenez dignement votre nom de gentilhomme, qui a Ă©tĂ© portĂ© dignement par vos ancĂȘtres depuis plus de cinq cents ans ; pour vous et pour les vĂŽtres, â par les vĂŽtres, jâentends vos parents et vos amis, â ne supportez jamais rien que de M. le cardinal et du roi. Câest par son courage, entendez-vous bien, par son courage seul, quâun gentilhomme fait son chemin aujourdâhui. Quiconque tremble une seconde laisse peut-ĂȘtre Ă©chapper lâappĂąt que, pendant cette seconde justement, la fortune lui tendait. Vous ĂȘtes jeune, vous devez ĂȘtre brave par deux raisons la premiĂšre, câest que vous ĂȘtes Gascon, et la seconde, câest que vous ĂȘtes mon fils. Ne craignez pas les occasions et cherchez les aventures. Je vous ai fait apprendre Ă manier lâĂ©pĂ©e ; vous avez un jarret de fer, un poignet dâacier, battez-vous Ă tout propos ; battez-vous, dâautant plus que les duels sont dĂ©fendus, et que, par consĂ©quent, il y a deux fois du courage Ă se battre. Je nâai, mon fils, Ă vous donner que quinze Ă©cus, mon cheval et les conseils que vous venez dâentendre. Votre mĂšre y ajoutera la recette dâun certain baume quâelle tient dâune bohĂ©mienne, et qui a une vertu miraculeuse pour guĂ©rir toute blessure qui nâatteint pas le cĆur. Faites votre profit du tout, et vivez heureusement et longtemps. Je nâai plus quâun mot Ă ajouter, et câest un exemple que je vous propose, non pas le mien, car je nâai, moi, jamais paru Ă la cour, et nâai fait que les guerres de religion en volontaire je veux parler de M. de TrĂ©ville, qui Ă©tait mon voisin autrefois, et qui a eu lâhonneur de jouer tout enfant avec notre roi Louis XIIIe, que Dieu conserve. Quelquefois leurs jeux dĂ©gĂ©nĂ©raient en batailles, et dans ces batailles le roi nâĂ©tait pas toujours le plus fort. Les coups quâil en reçut lui donnĂšrent beaucoup dâestime et dâamitiĂ© pour M. de TrĂ©ville. Plus tard M. de TrĂ©ville se battit contre dâautres dans son premier voyage Ă Paris, cinq fois ; depuis la mort du feu roi jusquâĂ la majoritĂ© du jeune, sans compter les guerres et les siĂ©ges, sept fois ; et depuis cette majoritĂ© jusquâaujourdâhui, cent fois peut-ĂȘtre ! â Aussi, malgrĂ© les Ă©dits, les ordonnances et les arrĂȘts, le voilĂ capitaine des mousquetaires, câest-Ă -dire chef dâune lĂ©gion de CĂ©sars dont le roi fait un trĂšs grand cas, et que M. le cardinal redoute, lui qui ne redoute pas grandâchose, comme chacun sait. De plus, M. de TrĂ©ville gagne dix mille Ă©cus par an ; câest donc un fort grand seigneur. â Il a commencĂ© comme vous ; allez le voir avec cette lettre, et rĂ©glez-vous sur lui, afin de faire comme lui. » Sur quoi M. dâArtagnan pĂšre remit Ă son fils une lettre quâil avait prĂ©parĂ©e, lui ceignit sa propre Ă©pĂ©e, lâembrassa tendrement sur les deux joues et lui donna sa bĂ©nĂ©diction. En sortant de la chambre paternelle, le jeune homme trouva sa mĂšre qui lâattendait avec la fameuse recette dont les conseils que nous venons de rapporter devaient nĂ©cessiter un assez frĂ©quent emploi. Les adieux furent de ce cĂŽtĂ© plus longs et plus tendres quâils ne lâavaient Ă©tĂ© de lâautre, non pas que M. dâArtagnan nâaimĂąt son fils, qui Ă©tait sa seule progĂ©niture, mais M. dâArtagnan Ă©tait un homme, et il eĂ»t regardĂ© comme indigne dâun homme de se laisser aller Ă son Ă©motion, tandis que Mme dâArtagnan Ă©tait femme et de plus, Ă©tait mĂšre. â Elle pleura abondamment, et, disons-le Ă la louange de M. dâArtagnan fils, quelques efforts quâil tentĂąt pour rester ferme comme devait lâĂȘtre un futur mousquetaire, la nature lâemporta, et il versa force larmes, dont il parvint Ă grandâpeine Ă cacher la moitiĂ©. Le mĂȘme jour le jeune homme se mit en route, muni des trois prĂ©sents paternels, et qui se composaient, comme nous lâavons dit, de quinze Ă©cus, du cheval et de la lettre pour M. de TrĂ©ville ; comme on le pense bien, les conseils avaient Ă©tĂ© donnĂ©s par-dessus le marchĂ©. Avec un pareil vade mecum, dâArtagnan se trouva, au moral comme au physique, une copie exacte du hĂ©ros de Cervantes, auquel nous lâavons si heureusement comparĂ© lorsque nos devoirs dâhistorien nous ont fait une nĂ©cessitĂ© de tracer son portrait. Don Quichotte prenait les moulins Ă vent pour des gĂ©ants et les moutons pour des armĂ©es ; Artagnan prit chaque sourire pour une insulte et chaque regard pour une provocation. Il en rĂ©sulta quâil eut toujours le poing fermĂ© depuis Tarbes jusquâĂ Meung, et que lâun dans lâautre il porta la main au pommeau de son Ă©pĂ©e dix fois par jour ; toutefois, le poing ne descendit sur aucune mĂąchoire, et lâĂ©pĂ©e ne sortit point de son fourreau. Ce nâest pas que la vue du malencontreux bidet jaune nâĂ©panouĂźt bien des sourires sur les visages des passants ; mais, comme au-dessus du bidet sonnait une Ă©pĂ©e de taille respectable et quâau-dessus de cette Ă©pĂ©e brillait un Ćil plutĂŽt fĂ©roce que fier, les passants rĂ©primaient leur hilaritĂ©, ou si lâhilaritĂ© lâemportait sur la prudence, ils tĂąchaient au moins de ne rire que dâun seul cĂŽtĂ©, comme les masques antiques. DâArtagnan demeura donc majestueux et intact dans sa susceptibilitĂ© jusquâĂ cette malheureuse ville de Meung. Mais lĂ , comme il descendait de cheval Ă la porte du Franc-Meunier sans que personne, hĂŽte, garçon ou palefrenier, fĂ»t venu lui tenir lâĂ©trier, dâArtagnan avisa Ă une fenĂȘtre entrouverte du rez-de-chaussĂ©e un gentilhomme de belle taille et de haute mine, quoique au visage lĂ©gĂšrement renfrognĂ©, lequel causait avec deux personnes qui paraissaient lâĂ©couter avec dĂ©fĂ©rence. DâArtagnan crut tout naturellement, selon son habitude, ĂȘtre lâobjet de la conversation et tendit lâoreille. Cette fois dâArtagnan ne sâĂ©tait trompĂ© quâĂ moitiĂ© ce nâĂ©tait pas de lui quâil Ă©tait question, mais de son cheval. Le gentilhomme paraissait Ă©numĂ©rer Ă ses auditeurs toutes les qualitĂ©s de lâanimal, et comme, ainsi que je lâai dit, les auditeurs paraissaient avoir une grande dĂ©fĂ©rence pour le narrateur, ils Ă©clataient de rire Ă tout moment. Or, comme un demi-sourire suffisait pour Ă©veiller lâirascibilitĂ© du jeune homme, on comprend quel effet produisit sur lui tant de bruyante hilaritĂ©. Cependant dâArtagnan voulut dâabord se rendre compte de la physionomie de lâimpertinent qui se moquait de lui. Il fixa son regard fier sur lâĂ©tranger, et reconnut un homme de quarante Ă quarante-cinq ans, aux yeux sombres et perçants, au teint pĂąle, au nez fortement accentuĂ©, Ă la moustache noire et parfaitement taillĂ©e il Ă©tait vĂȘtu dâun pourpoint et dâun haut-de-chausses violet avec des aiguillettes de mĂȘme couleur, sans aucun ornement que les crevĂ©s habituels par lesquels passait la chemise. Ce haut-de-chausses et ce pourpoint, quoique neufs, paraissaient froissĂ©s comme des habits de voyage longtemps renfermĂ©s dans un porte-manteau. DâArtagnan fit toutes ces remarques avec la rapiditĂ© de lâobservateur le plus minutieux, et sans doute par un sentiment instinctif qui lui disait que cet inconnu devait avoir une grande influence sur sa vie Ă venir. Or, comme au moment oĂč dâArtagnan fixait son regard sur le gentilhomme au pourpoint violet, le gentilhomme faisait Ă lâendroit du bidet bĂ©arnais une de ses plus savantes et de ses plus profondes dĂ©monstrations, ses deux auditeurs Ă©clatĂšrent de rire, et lui-mĂȘme laissa visiblement, contre son habitude, errer, si lâon peut parler ainsi, un pĂąle sourire sur son visage. Cette fois, il nây avait plus de doute dâArtagnan Ă©tait rĂ©ellement insultĂ©. Aussi, plein de cette conviction, enfonça-t-il son bĂ©ret sur ses yeux, et, tĂąchant de copier quelques-uns des airs de cour quâil avait surpris en Gascogne chez des seigneurs en voyage, il sâavança une main sur la garde de son Ă©pĂ©e et lâautre appuyĂ©e sur la hanche. Malheureusement, au fur et Ă mesure quâil avançait, la colĂšre lâaveuglait de plus en plus, et au lieu du discours digne et hautain quâil avait prĂ©parĂ© pour formuler sa provocation, il ne trouva plus au bout de sa langue quâune personnalitĂ© grossiĂšre quâil accompagna dâun geste furieux. â Eh ! monsieur, sâĂ©cria-t-il, monsieur, qui vous cachez derriĂšre ce volet ; oui, vous ! dites-moi donc un peu de quoi vous riez, et nous rirons ensemble. Le gentilhomme amena lentement les yeux de la monture au cavalier, comme sâil lui eĂ»t fallu un certain temps pour comprendre que câĂ©tait Ă lui que sâadressaient de si Ă©tranges paroles ; puis, lorsquâil ne put plus conserver aucun doute, ses sourcils se froncĂšrent, et, aprĂšs une longue pause, avec un accent dâironie et dâinsolence impossible Ă dĂ©crire, il rĂ©pondit Ă dâArtagnan â Je ne vous parle pas, monsieur ! â Mais je vous parle, moi ! sâĂ©cria le jeune homme exaspĂ©rĂ© de ce mĂ©lange dâinsolence et de bonnes maniĂšres, de convenance et de dĂ©dain. Lâinconnu le regarda encore un instant avec son lĂ©ger sourire, et se retirant de la fenĂȘtre, sortit lentement de lâhĂŽtellerie pour venir, Ă deux pas de dâArtagnan, se planter en face du cheval. Sa contenance tranquille et sa physionomie railleuse avaient redoublĂ© lâhilaritĂ© de ceux avec lesquels il causait, et qui, eux, Ă©taient restĂ©s Ă la fenĂȘtre. DâArtagnan, le voyant Ă sa portĂ©e, tira son Ă©pĂ©e dâun pied hors du fourreau. â Ce cheval est dĂ©cidĂ©ment ou plutĂŽt a Ă©tĂ© dans sa jeunesse bouton dâor, reprit lâinconnu, continuant les investigations commencĂ©es et sâadressant Ă ses auditeurs de la fenĂȘtre, sans paraĂźtre aucunement remarquer lâexaspĂ©ration de dâArtagnan. Câest une couleur fort connue en botanique, mais jusquâĂ prĂ©sent fort rare chez les chevaux. â Tel rit du cheval qui nâoserait pas rire du maĂźtre ! sâĂ©cria lâĂ©mule de TrĂ©ville, furieux. â Je ne ris pas souvent, monsieur, reprit lâinconnu, ainsi que vous pouvez le voir vous-mĂȘme Ă lâair de mon visage ; mais je tiens cependant Ă conserver le privilĂ©ge de rire quand il me plaĂźt. â Et moi, sâĂ©cria dâArtagnan, je ne veux pas quâon rie quand il me dĂ©plaĂźt, et surtout quand câest Ă mes dĂ©pens quâon rit. â En vĂ©ritĂ©, monsieur ? continua lâinconnu, plus calme que jamais. Eh bien ! câest parfaitement juste ; et, tournant sur ses talons, il sâapprĂȘta Ă rentrer dans lâhĂŽtellerie par la grande porte, sous laquelle en arrivant dâArtagnan avait remarquĂ© un cheval tout sellĂ©. Mais dâArtagnan nâĂ©tait pas de caractĂšre Ă lĂącher ainsi un homme qui avait eu lâinsolence de se moquer de lui. Il tira son Ă©pĂ©e entiĂšrement du fourreau et se mit Ă sa poursuite en criant â Tournez, tournez donc, monsieur le railleur, que je ne vous frappe point par derriĂšre ! â Me frapper, moi ! dit lâautre en pivotant sur ses talons et en regardant le jeune homme avec autant dâĂ©tonnement que de mĂ©pris. Allons donc, mon cher, vous ĂȘtes fou ! Puis, Ă demi-voix, et comme sâil se fĂ»t parlĂ© Ă lui-mĂȘme quelle trouvaille pour Sa MajestĂ©, qui cherche des braves de tous cĂŽtĂ©s pour recruter ses mousquetaires ! Il est fĂącheux, continua-t-il, quâelle ne connaisse pas celui-lĂ . Il achevait Ă peine, que dâArtagnan lui allongea un si furieux coup de pointe, que, sâil nâeĂ»t fait vivement un bond en arriĂšre, il est probable quâil eĂ»t plaisantĂ© pour la derniĂšre fois. Lâinconnu vit alors que la chose passait la raillerie, tira son Ă©pĂ©e, salua son adversaire et se mit gravement en garde. Mais au mĂȘme moment ses deux auditeurs, accompagnĂ©s de lâhĂŽte, tombĂšrent sur dâArtagnan Ă grands coups de bĂątons, de pelles et de pincettes. Cela fit une diversion si rapide et si complĂšte Ă lâattaque, que lâadversaire de dâArtagnan, pendant que celui-ci se retournait pour faire face Ă cette grĂȘle de coups, rengaĂźnait avec la mĂȘme prĂ©cision, et dâacteur quâil avait manquĂ© dâĂȘtre, redevenait spectateur du combat, rĂŽle dont il sâacquitta avec son impartialitĂ© ordinaire, tout en marmottant nĂ©anmoins â La peste soit des Gascons ! Remettez-le sur son cheval orange, et quâil sâen aille. â Pas avant de tâavoir tuĂ©, lĂąche ! criait dâArtagnan, tout en faisant face du mieux quâil pouvait et sans reculer dâun pas Ă ses trois ennemis, qui le moulaient de coups. â Encore une rodomontade, murmura le gentilhomme. Sur mon honneur, ces Gascons sont incorrigibles. Continuez donc la danse, puisquâil le veut absolument. Quand il sera las, il dira quâil en a assez. Mais lâinconnu ne savait pas Ă quel genre dâentĂȘtĂ© il avait affaire dâArtagnan nâĂ©tait pas homme Ă jamais demander merci. Le combat continua donc quelques minutes encore ; cependant dâArtagnan, Ă©puisĂ©, laissa Ă©chapper son Ă©pĂ©e, quâun coup de bĂąton brisa en deux morceaux ; enfin un autre coup lui entama le front et le renversa en mĂȘme temps tout sanglant et presque Ă©vanoui. Câest Ă ce moment que de tous cĂŽtĂ©s on accourut sur le lieu de la scĂšne ; mais lâhĂŽte, craignant du scandale, emporta avec lâaide de ses garçons le blessĂ© dans la cuisine, oĂč quelques soins lui furent accordĂ©s. Quant au gentilhomme, il Ă©tait revenu prendre sa place Ă sa fenĂȘtre, et regardait avec une certaine impatience toute cette foule qui semblait, en demeurant lĂ , lui causer une vive contrariĂ©tĂ©. â Eh bien ! comment va cet enragĂ© ? demanda-t-il en se retournant au bruit de la porte qui sâouvrait et en sâadressant Ă lâhĂŽte, qui venait sâinformer de sa santĂ©. â Votre Excellence est saine et sauve ? demanda lâhĂŽte. â Oui, parfaitement saine et sauve, mon cher hĂŽtelier, et câest moi qui vous demande ce quâest devenu notre jeune homme. â Il va mieux, dit lâhĂŽte, il sâest Ă©vanoui tout Ă fait. â Vraiment, fit le gentilhomme. â Mais avant de sâĂ©vanouir, il a rassemblĂ© toutes ses forces pour vous appeler et vous dĂ©fier en vous appelant. â Mais câest donc le diable en personne, que ce gaillard-lĂ , sâĂ©cria lâinconnu. â Oh ! non, Votre Excellence ; ce nâest pas le diable, reprit lâhĂŽte avec une grimace de mĂ©pris, car pendant son Ă©vanouissement nous lâavons fouillĂ©, et il nâa dans son paquet quâune chemise, et dans sa bourse que onze Ă©cus, ce qui ne lâa pas empĂȘchĂ© de dire en sâĂ©vanouissant que si pareille chose Ă©tait arrivĂ©e Ă DâArtagnan. Paris, vous vous en repentiriez tout de suite, tandis que, la chose Ă©tant arrivĂ©e ici, vous ne vous en repentirez que plus tard. â Alors, dit froidement lâinconnu, câest quelque prince du sang dĂ©guisĂ©. â Je vous dis cela, mon gentilhomme, reprit lâhĂŽte, afin que, si besoin est, vous vous teniez sur vos gardes. â Et il nâa nommĂ© personne dans sa colĂšre ? â Si fait, il frappait sur sa poche, et il disait â Nous verrons ce que M. de TrĂ©ville pensera de cette insulte faite Ă son protĂ©gĂ©. â M. de TrĂ©ville, dit lâinconnu en devenant attentif ; il frappait sur sa poche en prononçant le nom de M. de TrĂ©ville !⊠Voyons, mon cher hĂŽte, pendant que votre jeune homme Ă©tait Ă©vanoui, vous nâavez pas Ă©tĂ©, jâen suis bien sĂ»r, sans regarder aussi dans cette poche-lĂ . Quây avait-il ? â Une lettre adressĂ©e Ă M. de TrĂ©ville, capitaine des mousquetaires. â En vĂ©ritĂ© ? â Câest comme jâai lâhonneur de vous le dire, Excellence. LâhĂŽte, qui nâĂ©tait pas douĂ© dâune grande perspicacitĂ©, ne remarqua point lâexpression que ses paroles avaient donnĂ©e Ă la physionomie de lâinconnu. Celui-ci quitta le rebord de la croisĂ©e sur lequel il Ă©tait toujours restĂ© appuyĂ© du bout du coude, et fronça le sourcil en homme inquiet. â Diable ! murmura-t-il entre ses dents ; TrĂ©ville mâaurait-il envoyĂ© ce gascon. Il est bien jeune ! Mais un coup dâĂ©pĂ©e est un coup dâĂ©pĂ©e, quel que soit lâĂąge de celui qui le donne, et lâon se dĂ©fie moins dâun enfant que de tout autre ; il suffit parfois dâun faible obstacle pour contrarier un grand dessein. Et lâinconnu tomba dans une rĂ©flexion qui dura quelques minutes. â Voyons, lâhĂŽte, dit-il, est-ce que vous ne me dĂ©barrasserez pas de ce frĂ©nĂ©tique ? En conscience, je ne puis le tuer, et cependant, ajouta-t-il avec une expression froidement menaçante, cependant il me gĂȘne. OĂč est-il ? â Dans la chambre de ma femme, oĂč on le panse, au premier Ă©tage. â Ses hardes et son sac sont avec lui ? Il nâa pas quittĂ© son pourpoint ? â Tout cela, au contraire, est en bas, dans la cuisine. Mais puisquâil vous gĂȘne, ce jeune fou⊠â Sans doute. Il cause dans votre hĂŽtellerie un scandale auquel dâhonnĂȘtes gens ne sauraient sâassocier. Montez chez vous, faites mon compte et avertissez mon laquais. â Quoi ! monsieur nous quitte dĂ©jĂ ? â Vous le savez bien, puisque je vous avais donnĂ© lâordre de seller mon cheval. Ne mâa-t-on point obĂ©i ? â Si fait, et comme Votre Excellence a pu le voir, son cheval est sous la grande porte, tout appareillĂ© pour partir. â Câest bien, faites ce que je vous ai dit alors. â Ouais ! se dit lâhĂŽte, aurait-il peur du petit garçon ? Mais un coup dâĆil impĂ©ratif de lâinconnu vint lâarrĂȘter court. Il salua humblement et sortit. â Il ne faut pas que milady[1] soit aperçue de ce drĂŽle, continua lâĂ©tranger elle ne doit pas tarder Ă passer ; dĂ©jĂ mĂȘme elle est en retard. DĂ©cidĂ©ment mieux vaut que je monte Ă cheval et que jâaille au-devant dâelle⊠Si seulement je pouvais savoir ce que contient cette lettre adressĂ©e Ă TrĂ©ville ! Et lâinconnu, tout en marmottant, se dirigea vers la cuisine. Pendant ce temps lâhĂŽte, qui ne doutait pas que ce ne fĂ»t la prĂ©sence du jeune garçon qui chassĂąt lâinconnu de son hĂŽtellerie, Ă©tait remontĂ© chez sa femme et avait trouvĂ© dâArtagnan maĂźtre enfin de ses esprits. Alors, tout en lui faisant comprendre que la police pourrait bien lui faire un mauvais parti pour avoir Ă©tĂ© chercher querelle Ă un grand seigneur, car, Ă lâavis de lâhĂŽte, lâinconnu ne pouvait ĂȘtre quâun grand seigneur, il le dĂ©termina, malgrĂ© sa faiblesse, Ă se lever et Ă continuer son chemin. DâArtagnan, Ă moitiĂ© abasourdi, sans pourpoint et la tĂȘte tout emmaillotĂ©e de linges, se leva donc, et poussĂ© par lâhĂŽte, commença de descendre ; mais en arrivant Ă la cuisine, la premiĂšre chose quâil aperçut fut son provocateur qui causait tranquillement au marchepied dâun lourd carrosse attelĂ© de deux gros chevaux normands. Son interlocutrice, dont la tĂȘte apparaissait encadrĂ©e par la portiĂšre, Ă©tait une femme de vingt Ă vingt-deux ans. Nous avons dĂ©jĂ dit avec quelle rapiditĂ© dâinvestigation dâArtagnan embrassait toute une physionomie ; il vit donc du premier coup dâĆil que la femme Ă©tait jeune et belle. Or, cette beautĂ© le frappa dâautant plus quâelle Ă©tait parfaitement Ă©trangĂšre aux pays mĂ©ridionaux que jusque-lĂ dâArtagnan avait habitĂ©s. CâĂ©tait une pĂąle et blonde personne, aux longs cheveux bouclĂ©s, tombant sur ses Ă©paules, aux grands yeux bleus languissants, aux lĂšvres rosĂ©es et aux mains dâalbĂątre ; elle causait trĂšs vivement avec lâinconnu. â Ainsi, Son Ăminence mâordonne⊠disait la dame. â De retourner Ă lâinstant mĂȘme en Angleterre, et de la prĂ©venir directement si le duc quittait Londres, ou lâavait dĂ©jĂ quittĂ©. â Et quant Ă mes autres instructions ? demanda la belle voyageuse. â Elles sont renfermĂ©es dans cette boĂźte, que vous nâouvrirez que de lâautre cĂŽtĂ© de la Manche. â TrĂšs-bien ; et vous, que faites-vous ? â Moi, je retourne Ă Paris. â Sans chĂątier cet insolent petit garçon ? demanda la dame. Lâinconnu allait rĂ©pondre, mais au moment oĂč il ouvrait la bouche, dâArtagnan, qui avait tout entendu, sâĂ©lança sur le seuil de la porte. â Câest cet insolent petit garçon qui chĂątie les autres, sâĂ©cria-t-il, et jâespĂšre bien que cette fois-ci celui quâil doit chĂątier ne lui Ă©chappera pas comme la premiĂšre. â Ne lui Ă©chappera pas ? reprit lâinconnu en fronçant le sourcil. â Non, devant une femme, vous nâoseriez pas fuir, je prĂ©sume. â Songez, sâĂ©cria milady en voyant le gentilhomme porter la main Ă son Ă©pĂ©e, songez que le moindre retard peut tout perdre. â Vous avez raison, sâĂ©cria le gentilhomme ; partez donc de votre cĂŽtĂ©, moi je pars du mien. Et saluant la dame dâun signe de tĂȘte, il sâĂ©lança sur son cheval tandis que le cocher du carrosse fouettait vigoureusement son attelage. Les deux interlocuteurs partirent donc au galop, sâĂ©loignant chacun par un cĂŽtĂ© opposĂ© de la rue. â Eh ! votre dĂ©pense, vocifĂ©ra lâhĂŽte, dont lâaffection pour son voyageur se changeait en un profond dĂ©dain en voyant quâil sâĂ©loignait sans solder ses comptes. â Paie, maroufle, sâĂ©cria le voyageur toujours galopant, Ă son laquais, lequel jeta aux pieds de lâhĂŽte deux ou trois piĂšces dâargent et se mit Ă galoper aprĂšs son maĂźtre. â Ah ! lĂąche, ah ! misĂ©rable, ah ! faux gentilhomme ! cria dâArtagnan sâĂ©lançant Ă son tour aprĂšs le laquais. Mais le blessĂ© Ă©tait trop faible encore pour supporter une pareille secousse. Ă peine eut-il fait dix pas que ses oreilles tintĂšrent, quâun Ă©blouissement le prit, quâun nuage de sang passa sur ses yeux et quâil tomba au milieu de la rue en criant encore â LĂąche ! lĂąche ! lĂąche ! â Il est, en effet, bien lĂąche, murmura lâhĂŽte en sâapprochant de dâArtagnan, et essayant par cette flatterie de se raccommoder avec le pauvre gascon, comme le hĂ©ron de la fable avec son limaçon du soir. â Oui, bien lĂąche, murmura dâArtagnan, mais elle, bien belle ! â Qui elle ? demanda lâhĂŽte. â Milady, balbutia dâArtagnan qui avait entendu le gentilhomme prononcer ce nom, et il sâĂ©vanouit une seconde fois. â Câest Ă©gal, dit lâhĂŽte, jâen perds deux, mais il me reste celui-lĂ , que je suis sĂ»r de conserver au moins quelques jours. Câest toujours onze Ă©cus de gagnĂ©s. On sait que onze Ă©cus faisaient juste la somme qui restait dans la bourse de dâArtagnan. LâhĂŽte avait comptĂ©, comme on voit, sur onze jours de maladie Ă un Ă©cu par jour ; mais il avait comptĂ© sans son voyageur. Le lendemain, dĂšs cinq heures du matin, dâArtagnan se leva, descendit lui-mĂȘme Ă la cuisine, demanda, outre quelques autres ingrĂ©dients dont la liste nâest pas parvenue jusquâĂ nous, du vin, de lâhuile, du romarin, et, la recette de sa mĂšre Ă la main, se composa un baume dont il oignit ses nombreuses blessures, renouvelant ses compresses lui-mĂȘme et ne voulant admettre lâadjonction dâaucun mĂ©decin. GrĂące sans doute Ă lâefficacitĂ© du baume de BohĂȘme, et peut-ĂȘtre aussi grĂące Ă lâabsence de tout docteur, dâArtagnan se trouva sur pied dĂšs le soir mĂȘme, et Ă peu prĂšs guĂ©ri le lendemain. Mais au moment de payer ce romarin, cette huile et ce vin, seule dĂ©pense du maĂźtre qui avait gardĂ© une diĂšte absolue, tandis quâau contraire le cheval jaune, au dire de lâhĂŽtelier du moins, avait mangĂ© trois fois plus quâon nâeĂ»t raisonnablement pu le supposer pour sa taille, dâArtagnan ne trouva plus dans sa poche que sa petite bourse de velours rĂąpĂ© ainsi que les onze Ă©cus quâelle contenait ; mais quant Ă la lettre adressĂ©e Ă M. de TrĂ©ville, elle avait disparu. Le jeune homme commença par chercher cette lettre avec une grande patience, tournant et retournant vingt fois ses poches et ses goussets, fouillant et refouillant dans son sac, ouvrant et refermant sa bourse ; mais lorsquâil eut acquis la conviction que la lettre Ă©tait introuvable, il entra dans un troisiĂšme accĂšs de rage, qui faillit lui occasionner une nouvelle consommation de vin et dâhuile aromatisĂ©s, car en voyant cette jeune mauvaise tĂȘte sâĂ©chauffer et menacer de tout casser dans lâĂ©tablissement si lâon ne retrouvait pas sa lettre, lâhĂŽte sâĂ©tait dĂ©jĂ saisi dâun Ă©pieu, sa femme dâun manche Ă balai, et son garçon des mĂȘmes bĂątons qui avaient servi la surveille. â Ma lettre de recommandation ! sâĂ©criait dâArtagnan, ma lettre de recommandation, ou sangdieu je vous embroche tous comme des ortolans. Malheureusement une circonstance sâopposait Ă ce que le jeune homme accomplĂźt sa menace câest que, comme nous lâavons dit, son Ă©pĂ©e avait Ă©tĂ©, dans sa premiĂšre lutte, brisĂ©e en deux morceaux, ce quâil avait parfaitement oubliĂ©. Il en rĂ©sulta que lorsque dâArtagnan voulut, en effet, dĂ©gaĂźner, il se trouva purement et simplement armĂ© dâun tronçon dâĂ©pĂ©e de huit ou dix pouces Ă peu prĂšs, que lâhĂŽte avait soigneusement renfoncĂ© dans le fourreau. Quant au reste de la lame, le chef lâavait adroitement dĂ©tournĂ© pour sâen faire une lardoire. Cependant cette dĂ©ception nâeĂ»t probablement pas arrĂȘtĂ© notre fougueux jeune homme, si lâhĂŽte nâavait rĂ©flĂ©chi que la rĂ©clamation que lui adressait son voyageur Ă©tait parfaitement juste. â Mais, au fait, dit-il en abaissant son Ă©pieu, oĂč est cette lettre ? â Oui, oĂč est cette lettre ? cria dâArtagnan. Dâabord, je vous en prĂ©viens, cette lettre est pour M. de TrĂ©ville, et il faut quâelle se retrouve, ou si elle ne se retrouve pas, il saura bien la faire retrouver, lui ! Cette menace acheva dâintimider lâhĂŽte. AprĂšs le roi et M. le cardinal, M. de TrĂ©ville Ă©tait lâhomme dont le nom peut-ĂȘtre Ă©tait le plus souvent rĂ©pĂ©tĂ© par les militaires et mĂȘme par les bourgeois. Il y avait bien le pĂšre Joseph, câest vrai, mais son nom, Ă lui, nâĂ©tait jamais prononcĂ© que tout bas, tant Ă©tait grande la terreur quâinspirait lâĂ©minence grise, comme on appelait alors le familier du cardinal. Aussi, jetant son Ă©pieu loin de lui, et ordonnant Ă sa femme dâen faire autant de son manche Ă balai et Ă ses valets de leurs bĂątons, il donna le premier lâexemple en se mettant lui-mĂȘme Ă la recherche de la lettre perdue. â Est-ce que cette lettre renfermait quelque chose de prĂ©cieux ? demanda lâhĂŽte au bout dâun instant dâinvestigations inutiles. â Mordioux ! je le crois bien, sâĂ©cria le Gascon, qui comptait sur cette lettre pour faire son chemin Ă la cour ; elle contenait ma fortune. â Des bons sur lâEspagne ? demanda lâhĂŽte inquiet. â Des bons sur la trĂ©sorerie particuliĂšre de Sa MajestĂ©, rĂ©pondit dâArtagnan, qui, comptant entrer au service du roi grĂące Ă cette recommandation, croyait pouvoir faire sans mentir cette rĂ©ponse quelque peu hasardĂ©e. â Diable ! fit lâhĂŽte tout Ă fait dĂ©sespĂ©rĂ©. â Mais il nâimporte, continua dâArtagnan avec lâaplomb national, il nâimporte, lâargent nâest rien, et cette lettre Ă©tait tout. Jâeusse mieux aimĂ© perdre mille pistoles que de la perdre. Il ne risquait pas davantage Ă dire vingt mille, mais une certaine pudeur juvĂ©nile le retint. Un trait de lumiĂšre frappa tout Ă coup lâesprit de lâhĂŽte qui se donnait au diable, ne trouvant rien. â Cette lettre ne sâest point perdue, sâĂ©cria-t-il. â Ah ! fit dâArtagnan. â Non elle vous a Ă©tĂ© prise. â Prise ! et par qui ? â Par le gentilhomme dâhier. Il est descendu Ă la cuisine oĂč Ă©tait votre pourpoint. Il y est restĂ© seul. Je gagerais que câest lui qui lâa volĂ©e. â Vous croyez ? rĂ©pondit dâArtagnan peu convaincu ; car il savait mieux que personne lâimportance toute personnelle de cette lettre, et nây voyait rien qui pĂ»t tenter la cupiditĂ©. Le fait est quâaucun des valets, aucun des voyageurs prĂ©sents nâeĂ»t rien gagnĂ© Ă possĂ©der ce papier. â Vous dites donc, reprit dâArtagnan, que vous soupçonnez cet impertinent gentilhomme. â Je vous dis que jâen suis sĂ»r, continua lâhĂŽte ; lorsque je lui ai annoncĂ© que votre seigneurie Ă©tait le protĂ©gĂ© de M. de TrĂ©ville et que vous aviez mĂȘme une lettre pour cet illustre gentilhomme, il a paru fort inquiet, mâa demandĂ© oĂč Ă©tait cette lettre, et est descendu immĂ©diatement Ă la cuisine oĂč il savait quâĂ©tait votre pourpoint. â Alors, voilĂ mon voleur trouvĂ©, rĂ©pondit dâArtagnan, je mâen plaindrai Ă M. de TrĂ©ville, et M. de TrĂ©ville sâen plaindra au roi. Puis il tira majestueusement deux Ă©cus de sa poche, les donna Ă lâhĂŽte, qui lâaccompagna, le chapeau Ă la main, jusquâĂ la porte, remonta sur son cheval jaune, qui le conduisit sans autre accident jusquâĂ la porte Saint-Antoine, Ă Paris, oĂč, malgrĂ© la recommandation paternelle, son propriĂ©taire le vendit trois Ă©cus, ce qui Ă©tait fort bien payĂ©, attendu que dâArtagnan lâavait fort surmenĂ© pendant la derniĂšre Ă©tape. Aussi le maquignon auquel dâArtagnan le cĂ©da moyennant les neuf livres susdites ne cacha-t-il point au jeune homme quâil nâen donnait cette somme exorbitante quâĂ cause de lâoriginalitĂ© de sa couleur. DâArtagnan entra donc dans Paris Ă pied, portant son petit paquet sous son bras, et marcha jusquâĂ ce quâil trouvĂąt Ă louer une chambre qui convĂźnt Ă lâexiguitĂ© de ses ressources. Cette chambre fut une espĂšce de mansarde, sise rue des Fossoyeurs, prĂšs le Luxembourg. AussitĂŽt le denier Ă Dieu donnĂ©, dâArtagnan prit possession de son logement, passa le reste de la journĂ©e Ă coudre Ă son pourpoint et Ă ses chausses des passementeries que sa mĂšre avait dĂ©tachĂ©es dâun pourpoint presque neuf de M. dâArtagnan pĂšre, et quâelle lui avait donnĂ©es en cachette ; puis, il alla quai de la Ferraille faire remettre une lame Ă son Ă©pĂ©e ; aprĂšs quoi il revint au Louvre sâinformer, au premier mousquetaire quâil rencontra, de la situation de lâhĂŽtel de M. de TrĂ©ville. Cet hĂŽtel Ă©tait situĂ© rue du Vieux-Colombier, câest-Ă -dire justement dans le voisinage de la chambre arrĂȘtĂ©e par dâArtagnan ; circonstance qui lui parut dâun heureux augure pour le succĂšs de son voyage. Alors entiĂšrement satisfait de la façon dont il sâĂ©tait conduit Ă Meung, sans remords dans le passĂ©, confiant dans le prĂ©sent et plein dâespĂ©rance dans lâavenir, il se coucha et sâendormit du sommeil du brave. Ce sommeil, tout provincial encore, le conduisit jusquâĂ neuf heures du matin, heure Ă laquelle il se leva pour se rendre chez ce fameux M. de TrĂ©ville, le troisiĂšme personnage du royaume dâaprĂšs lâestimation paternelle. â Nous savons trĂšs bien que cette locution de milady nâest usitĂ©e quâautant quâelle est suivie du nom de famille. Mais nous la trouvons ainsi dans le manuscrit, et nous ne voulons point prendre sur nous de la changer.
Lemonde de Narnia, chapitre 3 : l'odyssée du Passeur d'aurore : Les jeunes Lucy et Edmund Pevensie vivent en Angleterre, chez leur agaçant cousin Eustache. Happés avec ce dernier par un
Livres Ebooks & liseuses NouveautĂ©s Coups de cĆur Livres Ă prix rĂ©duits Bons plans Papeterie Jeux Reprise de livres Violences, humiliations rien n'arrĂȘte le cruel comte de Morlange. Rien ? Jusqu'au jour oĂč un vieil ermite lui prĂ©dit que, s'il ne change pas sa conduite,... Lire la suite 5,50 ⏠Poche En stock 5,50 ⏠Ebook TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 4,49 ⏠Grand format En stock 11,90 ⏠En stock en ligne LivrĂ© chez vous Ă partir du 30 aoĂ»t Violences, humiliations rien n'arrĂȘte le cruel comte de Morlange. Rien ? Jusqu'au jour oĂč un vieil ermite lui prĂ©dit que, s'il ne change pas sa conduite, il sera transformĂ© en jeune renard les nuits de pleine lune... tout en conservant son esprit humain, et ainsi jusqu'Ă ce qu'il ait fait pĂ©nitence ! Si Renaud de Morlange est un fin chasseur, renard a, lui, bien des choses Ă apprendre pour affronter les dangers de la forĂȘt... Date de parution 07/04/2005 Editeur Collection ISBN 2-09-250669-2 EAN 9782092506691 Format Poche PrĂ©sentation BrochĂ© Nb. de pages 125 pages Poids Kg Dimensions 12,0 cm Ă 18,0 cm Ă 1,0 cm
p> Le comte de Morlange est si cruel qu'une malĂ©diction le destine Ă se transformer en jeune renard les nuits de pleine lune Violences, humiliations : rien n'arrĂȘte le cruel comte de Morlange. Jusqu'au jour oĂč un curieux vieillard lui prĂ©dit que, s'il ne change pas sa conduite, il sera transformĂ© en jeune renard les nuits de pleine lune DĂšs 10 ans
Le renard de Morlange d'Alain Surget Ăditeur Nathan - Poche fantastique Parution 1995 premiĂšre Ă©dition Pages 125 Prix Synopsis Violences, humiliations rien n'arrĂȘte le cruel comte de Morlange. Rien? Jusqu'au jour oĂč un vieil ermite lui prĂ©dit que, s'il ne change pas sa conduite, il sera transformĂ© en jeune renard les nuits de pleine lune... tout en conservant son esprit humain, et ainsi jusqu'Ă ce qu'il ait fait pĂ©nitence! Si Renaud de Morlange est un fin chasseur, renard a, lui, bien des choses Ă apprendre pour affronter les dangers de la forĂȘt... Mon avis L'auteur est de ma rĂ©gion et les villes citĂ©es dans ce court roman sont aux alentours de lĂ oĂč j'habite. Ce livre n'est pas tout jeune. Quand il est sorti j'avais 10 ans et la bibliothĂšque municipale oĂč j'allais et vais toujours le mettait Ă notre disposition. C'est donc une relecture. A l'Ă©poque, j'avais adorĂ© ce rĂ©cit et quand je l'ai dĂ©couvert dans un magasin d'occasion, j'ai eu envie de le relire aprĂšs toutes ces annĂ©es. Dans cette histoire, nous allons suivre Renaud de Morlange, le comte. C'est un homme odieux, cruel, froid et dictateur. Sa propre femme reçoit perpĂ©tuellement des ordres et elle est malheureuse. Un jour, lors d'une balade en forĂȘt, le comte rencontre une vieil ermite qui s'est installĂ© illĂ©galement sur son domaine. Le comte entre dans une colĂšre noire et s'en prend au vieil homme. Celui-ci essaye de lui faire entendre raison, mais c'est peine perdue. Il dĂ©cide donc de lancer une malĂ©diction sur le comte. Chaque nuit de pleine lune, il se transformera en renard tout en gardant sa conscience humaine, seul son corps changera d'aspect. Pour se dĂ©livrer, il devra se repentir. Si jamais pendant la nuit, ses vĂȘtements d'homme venaient Ă disparaĂźtre, il ne pourrait pas redevenir un homme Ă l'aube et serait donc condamnĂ© Ă errer sous sa forme animale. Renaud de Morlange est un homme qu'on apprend trĂšs vite Ă dĂ©tester. Il est imbu de sa personne, froid, dictateur, cruel, prend un malin plaisir Ă dĂ©truire tout sur son passage, Ă humilier les gens qui vivent sur ses terres, etc... Au dĂ©but, il ne croĂźt pas Ă la malĂ©diction, jusqu'Ă ce qu'il ressente les Ă©tranges effets de la pleine lune. Une fois renard, il lui faudra plusieurs mois avant qu'il ne commence Ă comprendre, Ă changer et Ă devenir plus humain malgrĂ© sa forme animale. Il faudra attendre qu'il perde tout ce Ă quoi il tenait pour qu'il comprenne ENFIN. Pendant ces mois passĂ©s uniquement sous sa forme de renard, il devra faire face Ă de nombreux danger. Au fur et Ă mesure, de lĂ©gers changements s'opĂšrent. Mais peut-il vraiment changer du tout au tout? MĂȘme si je l'ai vite dĂ©testĂ©, certaines Ă©preuves qu'il traversera m'ont touchĂ© et j'ai fini par ressentir de la peine Ă son encontre. La comtesse Mathilde, sa femme, est de plus en plus malheureuse. Tous ces petits plaisirs lui sont interdit les uns derriĂšre les autres. Le comte attend de sa femme qu'elle se contente de le mettre en valeur devant la sociĂ©tĂ©, qu'elle brode, mais surtout qu'elle ne le contredise jamais et laisse de cĂŽtĂ© tous ces passe temps. Lorsqu'elle dĂ©couvrira la vĂ©ritĂ© sur les absences de son mari chaque nuit de pleine lune, celle-ci commettra un acte irrĂ©versible pour se libĂ©rer de son emprise Ă tout jamais. On la dĂ©couvre ensuite, souriante, joyeuse, heureuse et aimante. Qui pourrait blĂąmer cette jeune femme qui veut seulement sa part de bonheur? C'est une comtesse dĂ©terminĂ©e qui en a marre d'ĂȘtre cantonner dans ses appartements, marre de n'ĂȘtre considĂ©rĂ© que comme faire-valoir et qui dĂ©cide de prendre sa vie en main. J'ai apprĂ©ciĂ© qu'elle saisisse sa chance et arrive Ă se soustraire Ă l'emprise de son mari. L'auteur a une Ă©criture un peu compliquĂ© pour une tranche d'Ăąge 10-12 ans, heureusement qu'il donne les dĂ©finitions en bas de page pour aider son jeune lectorat. Son Ă©criture est nĂ©anmoins assez fluide grĂące Ă ses annotations. c'est un roman qui se lit vite et bien. J'ai grandement apprĂ©ciĂ© le fait de connaĂźtre le nom des villes, de les situer et pour une fois qu'une intrigue se passe par chez moi mĂȘme si l'Ă©poque n'est pas la mĂȘme je ne vais pas m'en plaindre, car rare sont les romans prenant place ici. L'histoire qu'il nous raconte ici n'est pas trĂšs originale car, sur certains aspects, elle ressemble au cĂ©lĂšbre conte de La belle et la bĂȘte. Etant enfant, je n'avais pas vu les comparaisons entre les deux, mais aujourd'hui, je me rends bien compte. L'histoire est sympathique, nĂ©anmoins elle n'est pas non plus extraordinaire. Je l'avais pourtant tellement aimĂ© Ă l'enfance. Je pense tout simplement que le fait d'avoir grandit et d'avoir lu tellement de romans depuis, Ă changer mon regard dessus. Je ne le recommanderais peut-ĂȘtre pas Ă un lectorat adulte, mais Ă des enfants de 10-12 ans, pourquoi pas. En rĂ©sumĂ©, une lecture mitigĂ©e. J'ai aimĂ© que l'intrigue se dĂ©roule par chez moi et mĂȘme si je l'ai vraiment adorĂ© Ă©tant enfant, aujourd'hui, je trouve que les ressemblances avec un autre conte trĂšs cĂ©lĂšbre sont trop visibles pour ne pas y penser. Une lecture qui se lit vite et bien, sympa, mais rien d'exceptionnel. Une lecture que je recommanderais plus facilement aux enfants qu'aux adultes. Extraits "Je sais que Robert de Florange vous guette derriĂšre chaque arbrisseau, prĂȘt Ă vous conter fleurette. Vous resterez dans vos appartements, soumise Ă vos devoirs de femme comme de filer, tisser ou broder. C'est ainsi que la reine Mathilde passa le tiers de sa vie Ă tapisser les exploits de son mari." " Le comte ne souffla mot de sa mĂ©saventure. Il Ă©vita de s'enfoncer dans la forĂȘt et nĂ©gligea d'aller tracasser ses paysans du village de Budange, situĂ© au flanc de la colline de Justemont. En revanche, il reporta sa mauvaise humeur sur les serfs et les vilains de tous les autres bourgs, si bien que, de Ranguevaux Ă Thionville, on ne parlait plus que de ses regrettables excĂšs. Sa femme, n'osait plus sortir de sa chambre; petit Ă petit, elle commença Ă mĂ©dire de lui avec ses jouvencelles de compagnie." "AppuyĂ©e Ă sa fenĂȘtre, la comtesse Mathilde l'observait dans la cour il rudoyait son palefrenier qui ne sellait pas son cheval assez vite,jetait des ordres Ă ses soldats pour les presser de l'accompagner, tançait son Ă©cuyer pour n'avoir apportĂ© qu'un vieil os Ă rogner. Quand elle les vit s'engager sur le pont-levis, elle retourna Ă sa tapisserie, songeuse." Les contes de Beedle Le Barde de Rowling Ăditeur Folio - Junior Parution Novembre 2009 Pages 124 Prix Synopsis Voici les cinq contes de fĂ©es qui bercent l'enfance des jeunes sorciers. Chaque a sa magie particuliĂšre qui enchantera les lecteurs et les fera tour Ă tour rire ou frissonner. Les commentaires passionnants et malicieux du professeur Albus Dumbledore qui accompagnent chaque rĂ©cit seront apprĂ©ciĂ©s des sorciers comme des Moldus. Le professeur y donne de nombreuses clefs et dĂ©voile, par la mĂȘme occasion, maint dĂ©tail de la vie Ă Poudlard. Mon avis Etant une fan inconditionnelle de l'univers Harry Potter comme de trĂšs nombreuses personnes, j'ai eu envie de lire ce court roman pour me replonger dans cet univers. Vu que le livre est trĂšs court et que chaque histoire ne fait que quelques pages, cette chronique sera trĂšs diffĂ©rente des autres. J'ai trouvĂ© sympathique et original d'avoir une introduction dans ce roman, puis une nouvelle et enfin le commentaire de Dumbledore pour chacune des 5 histoires. Les nouvelles Ă©tant trĂšs courtes, je ne vais pas vous donner un rĂ©sumĂ© pour chacune d'elles sinon, vous n'auriez plus de surprise. Pour les personnages, nous les dĂ©couvrons uniquement en surface et de ce fait, il m'a Ă©tĂ© impossible de m'attacher Ă eux ou d'Ă©prouver quelconque sentiment Ă leur Ă©gard. Je pensais bien que j'allais adorĂ© me replonger dans l'univers crĂ©er par Rowling et y retrouver sa plume pleine de magie. Malheureusement, cette lecture a Ă©tĂ© une grosse dĂ©ception. Non seulement, je n'ai pas retrouver la plume de l'auteure que j'avais tant apprĂ©cier dans la saga, mais je n'ai pas non plus eu l'impression de me replonger dans cet univers synonyme d'Ă©merveillement pour moi. Les commentaires de Dumbledore que je trouvais intĂ©ressant, sympa et original avant lecture ce sont rĂ©vĂ©ler dĂ©cevant pendant. Les nouvelles sont souvent plus courtes ou Ă©gales aux commentaires en eux-mĂȘmes et, malheureusement ils cassent la dynamique de ce recueil et alourdissent Ă©normĂ©ment la lecture. De plus, je m'attendais Ă autre chose, je n'ai pas Ă©tĂ© convaincu par leur pertinence Ă se trouver lĂ , ils ne m'ont rien apporter de plus et j'avais hĂąte d'en terminer avec cette lecture. Un livre que je suis contente d'avoir trouvĂ© d'occasion au vu de mon ressenti. Les nouvelles quand Ă elles sont sympathiques, mais n'ont rien de transcendant. La seule chose qui m'est vraiment sĂ©duite ici, ce sont les morales Ă la fin de chaque histoire. Pour moi, c'est la rĂ©fĂ©rence inconditionnelle pour un conte. En rĂ©sumĂ©, une lecture dĂ©cevante qui ne m'aura permis ni de retrouver la plume de l'auteure, ni de replonger dans la magnifique univers qu'elle a su crĂ©er. Des nouvelles sympathiques mais sans plus, dont les commentaires Ă la fin ont alourdit le texte et rendu ma lecture pĂ©nible. Le seul point positif, les morales de fin d'histoire qui nous dĂ©montrent que les contes pour sorciers ou Moldus ne sont au final pas si diffĂ©rent. Une lecture que je ne recommanderai pas forcĂ©ment, Ă moins que vous ne soyez un ou une fan absolu de Harry Potter et que vous vouliez tenter votre chance avec ce roman. Extraits "Lorsque son mĂšre mourut, le fils trouva, cachĂ© Ă l'intĂ©rieur de la vieille marmite, un petit paquet sur lequel Ă©tait inscrit son nom. Il l'ouvrit, espĂ©rant y dĂ©couvrir de l'or, mais il ne contenait qu'une pantoufle, douce et Ă©paisse, beaucoup trop petite pour qu'il puisse la porter. Il n'y avait mĂȘme pas la paire. GlissĂ© dans la pantoufle, un fragment de parchemin portait ces mots "Avec l'espoir le plus cher, mon fils, que tu n'en n'auras jamais besoin". " "Le charlatan demanda au monarque de lui donner un grand sac d'or afin qu'il puisse acheter des baguettes magiques et d'autres objets nĂ©cessaires Ă la pratique de son art. Il exigea Ă©galement plusieurs gros rubis, qui devaient servir Ă des sortilĂšges de GuĂ©rison, et une ou deux coupes d'argent pour u conserver et y faire infuser des potions. Le roi stupide lui fournit tout ça." "C'Ă©tait la Mort et elle leur parla. Elle Ă©tait furieuse d'avoir Ă©tĂ© privĂ©e de trois victimes car, d'habitude, les voyageurs se noyaient dans la riviĂšre. Mais elle Ă©tait rusĂ©e. Elle fit semblant de fĂ©liciter les trois frĂšres pour leurs talents de magiciens et leur annonça que chacun d'entre eux avait droit Ă une rĂ©compense pour s'ĂȘtre montrĂ© si habile Ă lui Ă©chapper." La citĂ© des tĂ©nĂšbres, tome 3 Le miroir mortel de Cassandra Clare Ăditeur Pocket Jeunesse Parution 2013 Pages 606 Prix 19âŹ50 Synopsis La lutte entre le bien et le mal se poursuit. Valentin rassemble son armĂ©e pour Ă©radiquer la lignĂ©e des Chasseurs d'Ombres. Clary se rend dans la CitĂ© de Verre afin de sauver sa mĂšre et dĂ©couvrir son passĂ©. S'introduire dans la CitĂ© sans l'autorisation de l'Enclave n'est pas sans danger... Au cours de sa quĂȘte, Clary rencontre SĂ©bastien, un garçon Ă©nigmatique. Avec lui, elle comprend que le seul moyen d'arrĂȘter la fureur de Valentin et de former une alliance entre Chasseurs d'Ombres et CrĂ©atures Obscures. Comment conclure une telle union? Clary saura-t-elle maĂźtriser ses nouveaux pouvoirs Ă temps pour cet ultime affrontement? Mon avis Comme pour les deux tomes prĂ©cĂ©dents, j'ai eu un souci avec les 150/180 premiĂšres pages. A chaque fois, j'ai du mal Ă me replonger dans l'univers. Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve ça long Ă se remettre en place Ă chaque fois et il ne se passe pas non plus plein de choses. Heureusement, une fois passĂ©e ce cap, je retrouve mon addiction pour cette histoire. Dans ce tome, tout s'accĂ©lĂšre. Valentin est fin prĂȘt Ă anĂ©antir toute les espĂšces vivantes qui ne lui auront pas jurer allĂ©geance. Nos hĂ©ros vont donc avoir du pain sur la planche pour convaincre tout ce beau monde qu'ils sont capables de gagner Ă condition de faire les bons choix. Mais les feront-ils? Je vais Ă©viter d'en raconter trop sur ce tome, pour ceux et celles qui n'auraient pas encore commencer la saga. Ici, Clary est plus tĂȘtue et dĂ©terminĂ©e que jamais. Le problĂšme c'est qu'elle ne rĂ©flĂ©chie pas toujours avant d'agir et va au devant de gros ennuis. Heureusement, elle pourra compter sur Luke pour tenter de se sortir de ce pĂ©trin. Clary prend de plus en plus confiance en elle, elle tente de comprendre et maĂźtriser ses pouvoirs. Sa rencontre avec SĂ©bastien lui fera entrevoir qu'une autre issue est possible, mais elle devra ĂȘtre convaincante pour battre dĂ©finitivement son Valentin. Elle grandit, devient plus mature, mĂȘme si elle commet encore des erreurs. J'ai hĂąte de connaĂźtre son Ă©volution dans les tomes Ă venir, je sens qu'elle ne s'est pas totalement dĂ©voilĂ©e Ă nous et qu'elle nous rĂ©serve encore bien des surprises, qui je l'espĂšre, seront bonnes. Jace, m'a quelque peu tapĂ© sur les nerfs dans ce tome-ci. Son cĂŽtĂ© meurtri et torturĂ© qui m'avait tant plu auparavant prend une dimension beaucoup plus consĂ©quente... Ă la limite de l'agacement. D'abord, il se comporte comme un abruti envers Clary et ensuite il joue un peu trop sur le cĂŽtĂ© je suis maudit, il faut que je stoppe Valentin quitte Ă me sacrifier, etc, etc... J'aime les hĂ©ros torturĂ©s, mais lĂ c'est trop pour moi et au bout d'un moment j'ai eu envie de le frapper. Ok, les rĂ©vĂ©lations qu'on lui a faites l'ont Ă©branlĂ©, je peux comprendre, mais Ă un moment donnĂ© il faut savoir se ressaisir. Il passe plus de temps Ă s'apitoyer sur son sort qu'Ă essayer de faire la diffĂ©rence. La vie n'est pas un long fleuve tranquille et si on devait baisser les bras Ă chaque fois, on irait pas bien il reste l'un des meilleurs Chasseurs d'Ombres de sa gĂ©nĂ©ration et son aide pourra ĂȘtre dĂ©terminante. Vu la fin, je me dis que normalement, ce sera un plaisir de le retrouver dans la suite de leurs aventures. Je ne demande qu'Ă voir. Pour une fois, Simon m'a paru moins insupportable. Je n'irai pas jusqu'Ă dire que je l'apprĂ©cie car, ce serait faux. Il m'a cependant beaucoup moins taper sur les nerfs. Il grandit et mĂ»rit Ă©galement, mĂȘme si il a un don pour se foutre dans un sacrĂ© merdier lui aussi pas Ă©tonnant que Clary et lui soient amis, ce sont les mĂȘmes. Pour une fois, il va laisser ses sentiments/ressentiments de cĂŽtĂ© et aider du mieux qu'il le pourra. J'espĂšre que l'auteure le rendra de plus en plus "agrĂ©able" au fil des tomes restants car, j'ai vraiment un souci avec sa personnalitĂ© de maniĂšre gĂ©nĂ©rale. On retrouve ou dĂ©couvre Ă©galement les Lightwood, Luke, SĂ©bastien, Magnus qui me fera toujours autant rire, Amatis, Jocelyne, Aline,.... et bien d'autres personnages tout au long de ce tome. La plume de l'auteure est de plus en plus fluide, addictive sauf pour les 150/180 premiĂšres pages. L'univers et les personnages qu'elle a crĂ©e sont complexes, complets, intĂ©ressants et originaux. Je n'ai rien lu de semblable et je suis curieuse de voir ce qu'elle nous rĂ©serve pour les prochains tomes vu qu'apparemment au dĂ©but il n'y avait que 3 tomes. HĂąte de savoir sur quels Ă©lĂ©ments elle rebondira pour nous transporter Ă nouveau dans le monde qu'elle a imaginĂ©. L'intrigue de ce troisiĂšme tome est bien menĂ©e, pleine de rebondissements, d'actions, de nouvelles rĂ©vĂ©lations qui nous font vivre au mĂȘme rythme effrĂ©nĂ© que nos hĂ©ros. Certaines actions m'ont brisĂ© le cĆur, heureusement que Magnus est lĂ pour compenser et nous apporter un peu de lĂ©gĂšretĂ©. Ce tome est plus sombre que les prĂ©cĂ©dents, les tĂ©nĂšbres prennent de l'ampleur et tente de tout dĂ©vaster sur leur passage. J'ai doutĂ© et eu trĂšs peur de connaĂźtre l'issue finale. J'ai l'impression que mon avis est un peu brouillon et je m'en excuse. Avec Steph nous avons fait une LC sur ce tome, mais avec une pause assez consĂ©quente. De ce fait, j'ai du mal Ă me souvenir de tout et Ă ĂȘtre claire. En rĂ©sumĂ©, une trĂšs bonne lecture qui aurait pu ĂȘtre excellente, si certains personnages ne m'avaient pas autant exaspĂ©rĂ©e. Une intrigue qui nous plonge au cĆur des tĂ©nĂšbres et qui nous fait douter de l'issue du combat final. De nouvelles rĂ©vĂ©lations, de l'action, des rebondissements et des Ă©vĂ©nements que je n'ai pas vu venir pimenteront ce troisiĂšme tome. Une fin qui aurait pu se suffire Ă elle-mĂȘme, mais vu qu'il existe une suite, je la lirai par curiositĂ©. Je veux savoir oĂč Cassandra Clare veut nous conduire. Extraits "- Je dois ĂȘtre meilleur acteur que je ne le pensais, reprit-il avec un sourire narquois, qui fit enrager Clary. Comment osait-il se moquer d'elle? Elle tendit la main vers la corbeille de fruits puis se ravisa brusquement, Ă©carta la chaise d'un coup de pied et se jeta sur lui, sachant que c'Ă©tait la derniĂšre chose Ă laquelle il s'attendrait. La violence et la soudainetĂ© de son geste le prirent de court; il recula et cogna contre le comptoir de la cuisine tandis qu'elle sâaffalait Ă moitiĂ© sur lui en tendant les bras Ă l'aveuglette, sans mĂȘme savoir ce qu'elle ferait ensuite..." "Un flot d'images dĂ©fila devant les yeux de Clary. Elle serrait toujours la pierre de rune dans sa main, mais celle-ci ne brillait plus. Elle fut brusquement transportĂ©e dans un rĂȘve Ă©veillĂ© oĂč les souvenirs affluaient sous la forme de fragments d'images, de couleurs, de sons. Elle se trouvait au centre d'une cave propre et nue; une grande rune avait Ă©tĂ© tracĂ© en hĂąte sur le sol. Debout Ă cĂŽtĂ© du symbole, un homme tenait un livre ouvert dans une main et une torche dans l'autre. Quand il leva la tĂȘte, Clary reconnut Valentin." " "Ce garçon est la douceur incarnĂ©e", observa Isabelle avec une pointe d'agacement. D'abord, elle s'Ă©tait laissĂ© charmer par son physique avantageux, ses pommettes saillantes et ses yeux noirs, impĂ©nĂ©trables, mais Ă prĂ©sent, sa personnalitĂ© affable et compatissante lui tapait sur les nerfs. Elle n'aimait pas les garçons qui ne se mettaient jamais en colĂšre. Dans l'esprit d'Isabelle, la rage Ă©tait synonyme de passion, donc d'un bon moment." Go to Hell, tome 2 Pulsions d'Oxanna Hope Ăditeur Rebelle - Collection ChimĂšres Parution 30 mai 2016 Pages 270 Prix 17⏠papier ou 4âŹ99 numĂ©rique Synopsis Je vogue entre tĂ©nĂšbres et lumiĂšre. J'ai dĂ©couvert que la vie parmi les humains n'est pas que joie et amour. J'ai dĂ©couvert les dĂ©gĂąts que pouvaient engendrer la magie sur un ĂȘtre vivant. J'ai dĂ©couvert que Damian Ă©tait, comme tout humain, mortel et fragile... A prĂ©sent qu'il est sur le fil, je vais devoir prendre une dĂ©cision . L'aider au risque de me perdre moi-mĂȘme; ou bien renoncer au risque de le perdre, lui. Il n'y a pas Ă dire, faire des choix, ça craint vraiment... Merci Ă l'auteure pour ce partenariat! Mon avis Contient des spoilers sur le tome 1. Vu la fin horrible sur laquelle l'auteure nous a laissĂ© prĂ©cĂ©demment, il me tardait de connaĂźtre la suite des Ă©vĂ©nements. L'histoire prend place tout de suite aprĂšs les Ă©vĂ©nements de la fin du tome 1. Damian a Ă©tĂ© emmener Ă l'hĂŽpital par Cassie et Seven. Il est trĂšs mal en point... Cassie refusant de le perdre, va commettre un acte qui aura de lourdes consĂ©quences pour elle et Damian. EphreĂŻm est toujours Ă sa recherche pour la ramener dans leur monde et ne reculera devant rien pour parvenir Ă ses fins. Ajoutez Ă cela, une personne qui lance des sortilĂšges Ă glacer le sang, des hallucinations et vous aurez un aperçu de ce second tome. J'ai apprĂ©ciĂ© les changements opĂ©rĂ©s par l'auteur sur ses personnages, mĂȘme si je ne suis pas sure de m'en remettre. Cassie refuse de voir Damian partir Ă tout jamais, loin d'elle. Ce qu'elle a fait changera entre autre leurs personnalitĂ©s Ă tous les deux. Elle est toujours bornĂ©e, courageuse, avec un caractĂšre de cochon parfois, mais elle devient aussi plus "fragile", plus "humaine". Elle ressent des Ă©motions dont elle n'a pas l'habitude et, est parfois dĂ©passĂ©e par les Ă©vĂ©nements. Elle qui d'habitude est forte, dĂ©terminĂ©e, au sang-froid hors norme, est ici dĂ©stabilisĂ©e, perdue, affaiblie, submergĂ©e par ses Ă©motions. J'ai trouvĂ© ce choix trĂšs intĂ©ressant Ă suivre. Il est judicieux et nous permet de voir une autre facette de sa personnalitĂ©. Damian devient froid, distant, de plus en plus fort et dĂ©terminĂ©. Il manque cruellement de tact et de dĂ©licatesse dans ce second tome. Lui que j'ai plus qu'adorĂ© dans le premier, m'a parfois fait mal au cĆur en se comportant ainsi, j'aurais aimĂ© le secouer et lui dire mais qu'est-ce qui ne vas pas chez toi... je l'apprĂ©cie quand mĂȘme toujours autant. Il se pose beaucoup de questions et ne saisit pas les raisons de son changement de comportement. Il aura droit Ă son lot d'embĂ»ches et de rĂ©vĂ©lations sans pour autant forcĂ©ment savoir comment tout gĂ©rer en mĂȘme temps. Je suis intriguĂ©e et trĂšs trĂšs curieuse de savoir ce qu'Oxanna Hope lui rĂ©serve et en mĂȘme temps, j'ai peur du sort qu'elle lui rĂ©serve. Nous apprenons Ă dĂ©couvrir un peu plus Seven et Jess. Seven est toujours aussi brut de dĂ©coffrage, mais nous laisse apercevoir ce qu'il se cache sous son armure blindĂ©e. J'espĂšre qu'elle continuera Ă se fissurer. MĂȘme si j'ai parfois toujours envie de le gifler, j'apprend Ă l'apprĂ©cier doucement, mais surement. Jess est une jeune femme accueillante, prĂ©venante et bienveillante. Elle met sa vie entre parenthĂšses pour ses frĂšres et ne laissera pas tomber Cassie quand celle-ci en aura le plus besoin. Elle a un don, et je suis curieuse de voir si il sera plus dĂ©veloppĂ© par la suite. Elle essaye de comprendre au mieux la situation et d'aider. Elle est attendrissante, touchante et j'aimerais en savoir beaucoup plus sur elle. Pour les autres personnages, ce sera Ă vous de les dĂ©couvrir. L'auteure nous livre ici une suite Ă la hauteur. En gĂ©nĂ©ral, j'ai beaucoup de mal avec les seconds tomes qui sont souvent de transition et qui manque de dynamisme. Ici, entre les rĂ©vĂ©lations, les rebondissements et l'action, on est servi. Je peux vous dire que j'ai savourĂ© les moments un peu plus calme, je pouvais souffler... La plume est toujours aussi fluide, agrĂ©able et entraĂźnante. J'avais du mal Ă lĂącher ma lecture et en mĂȘme temps, je voulais prendre mon temps vu qu'il faudra attendre plusieurs mois pour la suite. L'auteure rajoute des Ă©lĂ©ments intĂ©ressants au fur et Ă mesure des tomes, ce qui Ă©veille fortement ma curiositĂ© et je me demande bien comment tout va se goupiller, quels sont les prochains personnages qu'on va dĂ©couvrir, est-ce qu'il y aura un lien entre l'Ă©vĂ©nement majeur du second tome et ce qui nous attend dans le troisiĂšme... J'ai plein de questions en tĂȘte et j'ai vraiment, vraiment hĂąte de savoir comment tout va se terminer. Je suis Ă chaque fois tellement happĂ© par l'histoire que je ne rĂ©flĂ©chis mĂȘme pas Ă ce qui va ou non se produire, je veux juste lire et me laisser emporter avec les personnages. Je n'Ă©mets aucun hypothĂšse pour la suite et fin, mais deux choses sont sures j'ai peur et ma curiositĂ© est piquĂ©e au vif. Je croise les doigts pour que la fin ne soit pas ouverte! En rĂ©sumĂ©, un excellent second tome. Des personnages dont on en apprend toujours plus et dont on dĂ©couvre un autre aspect de leur personnalitĂ©. De l'action, des rebondissements et des rĂ©vĂ©lations dont une qui m'a laissĂ© sur le cul, je l'avais pas vu venir celle-lĂ . Des questions qui nous trottent dans la tĂȘte et qui reste sans rĂ©ponses, Ă l'heure actuelle. Un livre qui change et que je vous recommande fortement. Extraits "Tandis qu'une chaleur intense consumait ses entrailles, le voile glacĂ© de la mort l'enveloppa. Elle Ă©tait si proche, il pouvait sentir son odeur Ăącre. Ses yeux papillonnĂšrent quelques secondes puis se fermĂšrent. Les voix autour de lui se muĂšrent en murmures incomprĂ©hensibles. Et voila que son pĂšre venait prĂ©senter ses hommages dans l'esprit de Damian. Dans la paume de cet homme portant si fiĂšrement le col blanc se trouvait une ceinture. Ses doigts immenses crispĂ©s sur le ruban de cuir tachĂ© de sang, il leva le bras pour le frapper. Un rictus de terreur se dessina sur la visage de Damian. Son corps tout entier fut agitĂ© de tremblements incontrĂŽlables. Des mains gantĂ©es emprisonnĂšrent ses bras pour les immobiliser. Mais la ceinture continuait Ă cingler sa peau." "Je me savais impĂ©tueuse et imprĂ©visible, surtout quand je me sentais injustement traitĂ©e, mais les mots de Jess m'avaient touchĂ©e. Je la soupçonnais de savoir prĂ©cisĂ©ment quoi dire pour me joindre Ă sa cause. Bien sĂ»r, parler de l'Ă©tat de Damian, c'Ă©tait jouer sur ma corde sensible. Et le pire de tout, c'Ă©tait que j'avais beau l'avoir compris, j'avais conscience que je ne lui rĂ©sisterais pas. Jess avait visiblement aussi le don pour m'apaiser et me convaincre." "C'Ă©tait un don de soi Ă©norme que j'avais fait, mais en lui offrant ma force et mon sang, je m'Ă©tais Ăčise en danger. Croiser EphreĂŻm ou des Solths aujourd'hui serait signer mon arrĂȘt de mort, je n'avais plus les capacitĂ©s pour les combattre, en tout cas, pas plus qu'un humain lambda. Seulement, j'Ă©tais fiĂšre, et pour rien au monde , je n'aurais voulu que Jess, Seven ou Damian l'apprennent. Je m'Ă©tais toujours dĂ©brouillĂ©e seule, il fallait que ça continue." Chantage Ă lâĂlysĂ©e, tome 1 de Elvire De Tomi Ăditeur La BruyĂšre Parution 28 juillet 2015 Pages 412 Prix 22⏠Synopsis Imaginez un PrĂ©sident de la RĂ©publique dotĂ© d'un charisme exceptionnel, d'une sensualitĂ© envoĂ»tante et d'un dynamisme Ă toute Ă©preuve. Celui-ci serait secondĂ© par une jeune attachĂ©e de presse, sĂ©rieuse et ambitieuse, aussi jolie que compĂ©tente... Ajoutez un groupe de terroristes extrĂȘmement dangereux, dĂ©terminĂ©s et assoiffĂ©s de vengeance, prĂȘts Ă tout pour imposer leur nouveau parti radical et accĂ©der au pouvoir. Qu'arriverait-il s'ils passaient Ă l'acte et organisaient l'attaque et l'enlĂšvement du prĂ©sident et de son assistante, afin de les soumettre Ă un odieux chantage? A l'heure d'Internet oĂč la rĂ©putation d'un homme public pourrait ĂȘtre brisĂ©e en quelques clics, quoi de plus fatal qu'un scandale sexuel? Or notre prĂ©sident au comportement hĂ©roĂŻque pourrait bien leur tenir tĂȘte... avant de la perdre pour sa jeune collaboratrice! Je tiens Ă remercier tout particuliĂšrement l'auteure pour ce partenariat. Mon avis Quand l'auteure est venu me parler de son livre, je me suis dis pourquoi pas. Ce n'est pas mon genre de prĂ©dilection, mais de temps Ă autre j'aime sortir de ma zone de confort et faire des dĂ©couvertes. Dans ce livre nous suivons Stanislas Dumas, le PrĂ©sident de la RĂ©publique qui est mariĂ© Ă Charlotte, une actrice qui a mis de cĂŽtĂ© sa carriĂšre le temps du mandat prĂ©sidentiel. Avant son mariage avec Charlotte, Stanislas Ă©tait ce qu'on pourrait appeler un coureur de jupons. Avec elle et son mandat, il s'est calmĂ© et posĂ©. Mais peut-on vraiment changer de tout au tout? LĂ©a Valentino est une jeune attachĂ©e de presse au service du PrĂ©sident. Elle est jeune, travailleuse et cĂ©libataire. Elle qui est habituĂ©e Ă suivre le PrĂ©sident dans ses dĂ©placements pour Ă©crire des articles, comment rĂ©agira-t-elle face Ă la menace qui les guettent? Stanislas est un homme dont le charisme n'est plus Ă prouver, il a une femme, un mĂ©tier qu'il aime et un meilleur ami, Jacques Ă qui il se confie rĂ©guliĂšrement. Sa jeune attachĂ©e de presse qui est Ă son service depuis un an, a le don pour Ă©crire des articles qui le met en valeur. Le PrĂ©sident est un homme heureux jusqu'au jour oĂč tu bascules. Un rendez-vous des plus anodins pour un PrĂ©sident, va vite se transformer en son pire cauchemar. Il sera kidnappĂ©, sĂ©questrĂ© et menacĂ© de chantage ainsi que sa collaboratrice. DerriĂšre ses allures de diplomate, on rencontre un homme qui se pose beaucoup de questions, il doute, mais il en reste pas moins dĂ©terminĂ© et courageux face au danger. Quand le passĂ© le rattrapera, on dĂ©couvre un homme prĂȘt Ă tout pour sauver les gens qu'ils aiment, intelligent, rĂ©flĂ©chi, malin, doux ou violent selon la situation. On dĂ©couvre les nombreuses facettes de sa personnalitĂ© au fur et Ă mesure des pages et j'ai aimĂ© le dĂ©couvrir de cette façon. LĂ©a est une jeune femme qui a Ă©tĂ© adoptĂ© par une famille aisĂ©e. Elle ne connaĂźt pas ses parents biologiques et n'a jamais cherchĂ© aprĂšs eux. Elle a Ă©tĂ© Ă©lever, choyĂ©e et a pu faire de brillantes Ă©tudes grĂące aux Valentino. Elle a un travail qu'elle aime et tout va pour le mieux pour la jeune femme. Elle est calme, posĂ©e, sĂ©rieuse, cĂ©libataire et ses articles de presse sont toujours bien accueillis. Un beau jour, lors d'un dĂ©placement avec le PrĂ©sident, son monde s'Ă©croule et elle se retrouve au milieu d'un complot dont elle ignore les motivations. Elle sera kidnappĂ©e, sĂ©questrĂ©e, malmenĂ©e, violentĂ©e et bien d'autres choses... Son armure se fissure et on la dĂ©couvre elle aussi sous un nouveau jour. Au fil des pages, elle devient tĂȘtue, fragile, effrayĂ©e, angoissĂ©e, elle agit parfois d'instinct sans rĂ©flĂ©chir, la situation lui Ă©chappe elle est perdue et pourtant dĂ©terminĂ©e a s'en sortir. AprĂšs les premiĂšres horreurs vĂ©cues avec le PrĂ©sident, elle pourra compter sur son soutien, sa gentillesse et son sang-froid pour tenter de les sortir de ce merdier. J'ai aimĂ© la suivre tout au long de cette intrigue mĂȘme si je ne comprend pas toujours les choix qu'elle prend. La premiĂšre Dame de France, Charlotte, cache bien son jeu quand Ă elle. D'apparence sophistiquĂ©e, aimante, dĂ©licate et gentille, c'est en fait une femme jalouse, possessive, froide, manipulatrice et qui n'hĂ©sites pas Ă se servir de son charme pour obtenir ce qu'elle dĂ©sire. Son personnage m'a tout simplement Ă©nervĂ© de part ses revirements de comportement envers certaines personnes. Il y aussi Julien, Jacques et d'autres personnages que je vous laisserais rencontrer par vous-mĂȘmes. L'auteure a une plume agrĂ©able, fluide et entraĂźnante. Son idĂ©e de base est intĂ©ressante, mĂȘme si je n'ai pas compris tous les choix qu'elle a appliquĂ© ici, dans ce premier tome. Le contexte est malheureusement d'actualitĂ© et ses idĂ©es pour toute la machination dans laquelle Stanislas, LĂ©a et les autres se retrouvent sont bien trouvĂ©es la raison de pourquoi LĂ©a est impliquĂ©e m'a surprise dans le bon sens du terme car, je ne l'avais pas vu venir, mais il y a des fausses notes Ă mon sens. La description du couple prĂ©sidentiel m'a fait penser Ă un couple rĂ©el et ce sont leurs visages que j'avais en mĂ©moire pendant une bonne partie du rĂ©cit. Je n'ai pas forcĂ©ment adhĂ©rĂ© ou compris les nombreuses scĂšnes de sexe qu'on y retrouve. Pour moi, il y en a trop et certaines arrivent comme un cheveu sur la soupe. Les sentiments arrivent trop vite Ă mon goĂ»t et la romance prend malheureusement le dessus sur le cĂŽtĂ© politique et policier du roman. AprĂšs ce que LĂ©a a vĂ©cu, je ne comprend pas comment elle peut agir comme elle le fait, se remettre aussi facilement de cette Ă©preuve, comme si rien ne s'Ă©tait passĂ©. A mon sens, il y a un manque de crĂ©dibilitĂ© dans les agissements de la jeune femme qui m'ont dĂ©boussolĂ©, je dois le reconnaĂźtre. Ce livre est le premier de l'auteure et je pense simplement qu'il souffre des mĂȘmes dĂ©fauts que beaucoup d'autres premiers romans. Il y a du bon, du trĂšs bon et des choses qui m'ont dĂ©plu dans le cas prĂ©sent. NĂ©anmoins, ça reste une bonne lecture qui jongle entre sentiments, manigance, chantage, enquĂȘte policiĂšre et terrorisme et dont la fin m'aura surprise et donner envie de poursuivre leurs mĂ©saventures. Je me ferais un plaisir de lire la suite de cette histoire. Je suis curieuse de voir l'Ă©volution des protagonistes, de leurs situations et me demande dans quoi ils plongeront par la suite. En rĂ©sumĂ©, une bonne lecture, des idĂ©es bien trouvĂ©es, une plume fraĂźche, fluide et entraĂźnante, mais des sentiments qui arrivent trop vite, trop de sexe et une romance qui malencontreusement prend le dessus sur l'enquĂȘte et le complot. Une fin qui nous donne envie de connaĂźtre la suite, que j'espĂšre un cran au dessus du premier tome. Si vous aimez les intrigues policiĂšres mĂȘlant machinations, politique ou terrorisme, ce livre est sans doute fait pour vous. Extraits "Pour l'instant, son acharnement s'Ă©tait rĂ©vĂ©lĂ© payant elle Ă©tait respectĂ©e par ses collĂšgues masculins, qui reconnaissaient ses compĂ©tences et venaient souvent solliciter son avis. Pour autant, les rapports qu'elle entretenait avec eux Ă©taient strictement professionnels. Pour rien au monde elle ne voulait mĂ©langer travail et vie privĂ©e, dont l'amalgame, elle en Ă©tait persuadĂ©e, mĂšnerait inĂ©vitablement aux problĂšmes. Elle s'Ă©tait donc crĂ©e cette image un peu fausse d'elle-mĂȘme toujours tirĂ©e Ă quatre Ă©pingles, sobre, sĂ©rieuse, bref, professionnelle." "Julien LefĂšvre Ă©tait en effet entrĂ© trĂšs jeune dans la police. Intelligent, courageux et motivĂ©, il avait rapidement grimpĂ© les Ă©chelons et, Ă vingt-huit ans, avait Ă©tĂ© promu au rang de lieutenant. Il avait Ă©tĂ© affectĂ© au commissariat de Clichy-sous-bois et bien que son travail quotidien dans ce dĂ©partement soit souvent dĂ©licat, il souhaitait sincĂšrement aider les habitants de la banlieue et se vouait sans compter Ă sa passion, mĂȘme si sa vie privĂ©e en pĂątissait..." "De son cĂŽtĂ©, Charlotte alla passer le mot au personnel afin qu'on ne dĂ©range pas son mari. Un large sourire flottait sur ses lĂšvres. Ses craintes de la matinĂ©es s'Ă©taient envolĂ©es et elle avait retrouvĂ© Stanislas tel qu'il Ă©tait au dĂ©but de leur histoire entreprenant, surprenant, exigeant, limite macho... elle aimait ça!" Mission 3 Avant que la mission commence de Christi Snow Ăditeur Juno Publishing France Parution 13 mai 2016 Pages 68 Prix 1âŹ99 Synopsis Avant le dĂ©but de sa mission, il est rentrĂ© chez lui Il a vingt-quatre heures pour dire au revoir Ă sa jumelle. Au lieu de cela, il l'a trouvĂ©e. Une fille qui ne ressemblait en rien Ă celle qu'il croyait connaĂźtre. Ils ont vingt-quatre heures. Vingt-quatre heures avant qu'il parte effectuer une mission extrĂȘmement dangereuse. Vingt-quatre heures ensemble dans une tempĂȘte de neige au Texas. Vingt-quatre heures qui devront les faire tous les deux supporter la terrible annĂ©e Ă venir. Lorsque la gentille fille dĂ©cide de prendre le mauvais garçon de passage, vingt-quatre heures sont tout ce qu'il faut pour changer leur vie Ă tout jamais. C'est l'histoire des vingt-quatre heures que personne ne savait s'ĂȘtre produite... jusqu'Ă maintenant. La chronologie de ce roman se place avant la trilogie "Lorsque la Mission termine" commence, mais ce livre est en fait destinĂ© Ă ĂȘtre lu entre la Mission 2 AprĂšs l'effort, et la Mission 4 OpĂ©ration endurance. Merci Ă Juno Publishing pour ce partenariat. Mon avis J'adore complĂštement cette sĂ©rie mĂ©langeant policier et romance. Je suis Ă chaque fois trĂšs impatiente de dĂ©couvrir le prochain tome donc je ne me suis pas faite prier pour dĂ©vorer celui-ci. ValĂ©rie tu avais raison, je suis frustrĂ©e lol. La prochaine fois, je t'Ă©couterais. Vivement le tome 4!!! Dans ce tome, nous dĂ©couvrons la relation peu banale qui s'est tissĂ©e entre Chris, le jumeau de Cassie et Julie, la meilleure amie de la jeune femme. La nouvelle est courte et donne envie de se jeter sur la suite, lĂ maintenant. J'ai dĂ©couvert une Julie calme, posĂ©e, discrĂšte dans les deux premiers tomes, j'ai donc Ă©tĂ© plus que surprise de dĂ©couvrir la Julie d'avant. Ici, elle est anxieuse, sur les nerfs, elle a des tocs et est exubĂ©rante. Son look est improbable pour la Julie qu'on connaissait. On la dĂ©couvre sous un nouveau jour et nous montre ce par quoi elle est passĂ©, sa relation avec Chris et les efforts qu'elle dĂ©ploie pour amĂ©liorer son quotidien. J'ai vraiment apprĂ©ciĂ© d'en savoir plus sur elle Ă©tant donnĂ© qu'elle est plus ou moins effacĂ©e dans les deux tomes prĂ©cĂ©dents. C'est un personnage qui a su piquer ma curiositĂ© et que j'ai hĂąte de retrouver en juillet pour connaĂźtre toute son histoire et la suite des aventures des autres protagonistes. Elle est fragile, attachante et elle doute d'elle-mĂȘme. Ce qui est bizarre c'est que sur son cĂŽtĂ© "listes" je me suis retrouvĂ©e en elle. Je fais des listes pour beaucoup, beaucoup de choses. Va peut-ĂȘtre falloir que je me calme. Chris est un personnage sur qui on apprend trĂšs peu de choses dans les premiĂšres histoires, au vu des intrigues de chacune de celle-ci. J'avais hĂąte de dĂ©couvrir son histoire Ă lui, de savoir ce qu'il avait vĂ©cu avant les Ă©vĂ©nements du premier tome et de savoir comment Ă©voluerait les choses pour lui Ă la suite du second. On apprend que Chris est un homme Ă femmes, un grand sĂ©ducteur qui ne reste pas longtemps en couple avec ses conquĂȘtes. Il n'a visiblement pas envie de se poser pour le moment. Il fera des dĂ©couvertes qui changeront beaucoup de choses pour lui et son avenir dans cette nouvelle et les deux premiers tomes. Je suis pressĂ©e de suivre son Ă©volution. Chris est une jeune homme beau, bien foutu, sĂ©ducteur, sur de lui, il a de l'humour et j'ai aimĂ© le dĂ©couvrir sous un nouveau jour. HĂąte de voir ce qu'il nous rĂ©serve car, je suis sure d'avoir de bonnes surprises pendant ma prochaine lecture. Le style de Christi Snow est toujours aussi prenant, fluide et lĂ©ger peut importe la situation. C'est toujours autant un rĂ©gal pour moi de plonger dans ses histoires et chaque tome, me donne une irrĂ©sistible envie de lire le suivant au plus vite. L'univers oĂč Ă©volue nos personnages est Ă©tonnant, leur "rencontre" est particuliĂšre et m'a fait sourire. Point nĂ©gatif de cette nouvelle, on a un goĂ»t amer de trop trop trop peu!!! Je veux la suite...sniff. Extraits "Elle avait raison. Quand Julie avait lancĂ© le ventilateur, les nombreuses listes Ă©parpillĂ©es partout sur le plan de travail avaient Ă©tĂ© projetĂ©es sur la flamme de la plaque de cuisson. C'Ă©tait tellement stupide. Mais les listes Ă©taient ce qui lui permettait de garder la raison ou au moins de conserver le contrĂŽle de sa dĂ©raison. Si elle se fiait Ă l'expression pincĂ©e et tendue de Rachel, elle devait reconnaĂźtre que cette mĂ©thode ne la convainquait plus du tout." "Il connaissait Julie depuis des annĂ©es, mais il n'avait jamais vu en elle que l'amie de sa sĆur. En fait, il ne l'avait jamais remarquĂ©e comme une conquĂȘte potentielle auparavant. Elle Ă©tait attirante, mais elle avait toujours semblĂ© vouloir disparaĂźtre dans le dĂ©cor, et en tant que frĂšre de Cassie, il avait toujours gardĂ© de bonnes distances. Coucher avec Julie allait compliquer les choses, quoi qu'elle en dise. Et honnĂȘtement, est-ce qu'elle ne mĂ©ritait pas mieux que lui? Elle mĂ©ritait plus qu'une nuit et s'envoyer en l'air juste une fois avec un homme qui ne pouvait rien lui promettre d'autre." "Elle Ă©tait sous son nez depuis des annĂ©es et il ne l'avait jamais vue. La dĂ©couvrir maintenant alors qu'il partait en mission en Ă©tait presque cruel. Mais ça ne serait pas juste de lui demander de l'attendre. Les dĂ©ploiements dĂ©truisaient les relations les plus solides. Il ne pouvait pas lui faire ça. Il ne pouvait qu'espĂ©rer qu'elle ne rencontrerait pas quelqu'un d'autre pendant son absence." Le ranch des McCoy, tome 2 Sur une trace brĂ»lante de Sable Hunter Ăditeur Juno Publishing France Parution 13 mai 2016 Pages 248 Prix 13⏠papier / 5âŹ49 numĂ©rique Merci Ă Juno Publishing pour ce partenariat. Synopsis Jacob McCoy rĂȘve d'une femme et d'une famille. C'est la saison des miracles lorsqu'une jeune femme se prĂ©sente Ă sa porte sans-abri, en danger et attendant un enfant - l'enfant de Jacob. Leur relation est compliquĂ©e car, A - ils ne se sont jamais rencontrĂ©s auparavant et B - elle n'a jamais eu de rapports sexuels. Jessie est dĂ©terminĂ©e Ă ne pas ĂȘtre un fardeau pour la famille McCoy. En ce qui la concerne elle ne fait que passer. Jacob a une opinion diffĂ©rente - il veut Jessie dans sa vie, dans son lit et dans son cĆur. Un roman doux et Ă©picĂ© avec un autre frĂšre McCoy. Mon avis Ayant bien apprĂ©cier le premier tome et vu la fin de celui-ci, j'Ă©tais curieuse de connaĂźtre la suite des Ă©vĂ©nements. Dans ce second tome, nous allons suivre Jacob, le cĆur de la famille c'est d'ailleurs ainsi qu'il est prĂ©sentĂ© dans le roman. Le synopsis en dit bien assez, je vais donc Ă©viter d'en rĂ©vĂ©ler trop. Jessie est une jeune femme qui a l'habitude d'ĂȘtre continuellement rabaissĂ©e par son entourage, que ce soit sur sa taille, son poids, son intelligence ou sa beautĂ©. Un beau jour, sa mĂšre et son beau-pĂšre la mette dehors et elle se retrouve a enchaĂźner les petits boulots de mĂ©nage pour subvenir Ă ses maigres besoins. Quelques temps aprĂšs, un jeune couple ne pouvant avoir d'enfant naturellement, lui propose de devenir mĂšre porteuse en se faisant insĂ©miner artificiellement par le mari. Mais une erreur, va se produire. Suite Ă cette dĂ©couverte, la jeune fille va tout quitter et partir Ă la rencontre de Jacob. Cette jeune femme m'a profondĂ©ment touchĂ© de part sa nature Ă fleur de peau, son manque de confiance considĂ©rable envers elle-mĂȘme, le fait qu'elle ne comprenne pas qu'on puisse s'attacher Ă elle ou la trouver intĂ©ressante et elle se considĂšre comme un boulet que l'on devrait traĂźner. C'est quelque chose qui de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, fait que je m'attache Ă ce genre de personnages. Sa vie est loin d'ĂȘtre simple et elle ne veut pourtant, surtout pas ĂȘtre un fardeau pour les autres. Elle veut juste comprendre, voir de ses propres yeux et dire la vĂ©ritĂ©. Jessie est courageuse, tĂȘtue, inexpĂ©rimentĂ©e, attachante, Ă©mouvante, dĂ©terminĂ©e, intelligente mais peu sure d'elle. Jacob est le cĆur de la famille McCoy. Il est celui qui les tient tous unis dans les meilleurs, comme dans les pires moments. C'est un personnage qu'il me tardĂ© de dĂ©couvrir. Un peu comme la saga Mission de Christy Snow, de tous les protagonistes il y en a un en particulier que je veux dĂ©couvrir trĂšs vite. AprĂšs avoir enchaĂźnĂ© les conquĂȘtes amoureuses/sexuelles, il dĂ©sire se poser et fonder une famille. C'est un jeune homme beau, bĂąti comme un dieu, sur de lui, gentil, serviable, aimant, reconnaissant, passionnĂ©, au caractĂšre Ă la fois doux et dĂ©terminĂ©, il tente toujours de rĂ©parer les erreurs des autres et il est prĂȘt Ă tout pour les gens qu'ils aiment. Son personnage est intĂ©ressant et touchant. Au dĂ©but, il a bien du mal Ă comprendre comment une personne peut avoir une si mauvaise image d'elle-mĂȘme, puis au fur et Ă mesure, il comprendra et fera de son mieux pour rectifier le tir. Il est comprĂ©hensif et cette rencontre va le changer Ă tout jamais, il se trouvera grandit grĂące Ă elle et ses perspectives d'avenir prendront u autre tournant. Ce que j'ai particuliĂšrement aimĂ© dans ce second tome, c'est le fait que malgrĂ© l'histoire principale qui se trame, on apprend Ă dĂ©couvrir plus de personnages que dans le premier tome. On en apprend beaucoup plus sur les autres fils McCoy. Que ce soit pour Joseph, Nathan, Isaac ou Noah. Je me demande bien sur qui portera le prochain tome. Je prĂ©fĂšre avoir la surprise et du coup, je n'irais pas voir la rĂ©ponse. Le style de l'auteur est toujours aussi fluide, agrĂ©able et prenant. Les pages se tournent d'elles-mĂȘme. Pendant ma lecture, je voulais absolument savoir comment l'auteur avait prĂ©vu de nous acheminer jusqu'Ă la conclusion dont on se doute dĂšs le dĂ©but. Le seul bĂ©mol que je pourrais reprocher Ă cette saga est le fait que nos hĂ©roĂŻnes sont Ă chaque fois vierges. Elles ne connaissent rien au sexe et tombent toujours sur des hommes qui eux, au contraire sont tout ce qu'il y a de plus expĂ©rimentĂ©s. Je trouve qu'elles acceptent cette intimitĂ© assez facilement et en redemande toujours plus, trop rapidement. Si toute la saga est ainsi, je risque de finir par me lasser. C'est comme pour le schĂ©ma type des triangles amoureux, ça devient vite lassant et sans intĂ©rĂȘt. Heureusement pour moi, les intrigues principale et secondaire relĂšvent parfaitement ce bĂ©mol pour le moment en tout cas. L'intrigue est originale, intĂ©ressante et j'ai pris du plaisir Ă suivre Jacob et Jessie dans leurs pĂ©ripĂ©ties. En rĂ©sumĂ©, un trĂšs bon second tome qui nous permet d'en apprendre davantage sur cette famille et leurs personnalitĂ©s respectives. Une intrigue originale et intĂ©ressante qui nous fait passer un agrĂ©able moment de lecture, mais un schĂ©ma rĂ©pĂ©titif qui risque de vite me lasser par la suite. L'Ă©criture fluide, lĂ©gĂšre et prenante permet une lecture simple et rapide sans prise de tĂȘte. Une sĂ©rie que je compte poursuivre pour le moment. Extraits "Jessie Ă©couta les bruits de joie rĂ©sonnant Ă l'intĂ©rieur de la grande maison en bois et souhaita en faire partie. Pressant son visage contre le fenĂȘtre en verre comme une enfant devant une confiserie, elle observa celui qui s'appelait Jacob tandis qu'il surveillait la fĂȘte. Il Ă©tait la raison pour laquelle elle Ă©tait lĂ . Elle le regarda sourire Ă quelque chose qu'un de ses frĂšres racontait et Jessie ne put s'en empĂȘcher; elle sourit comme lui. Il avait le visage le plus doux qu'elle n'ait jamais vu." "La famille se rassemblait, venant d'un peu partout. La grande maison en bois dĂ©bordait de joie, de rire et de l'odeur de la bonne nourriture. C'Ă©tait samedi, et pour tout le monde, ĂȘtre prĂ©sent pour le repas Ă©tait un Ă©vĂ©nement spĂ©cial. Libby avait fait une telle diffĂ©rence dans leurs vies - la diffĂ©rence que seule une femme pouvait apporter dans une maison remplie d'hommes." "- Cet idiot les a touchĂ©s tous les deux votre garçon d'abord, puis cette jeune fille. Quand je suis arrivĂ© sur le bord, lĂ oĂč je pouvais voir, elle le tirait dĂ©jĂ sur la rive. Elle lui a fait un massage cardiaque, mais je l'ai vu se tenir les cĂŽtes. Elle ne s'en est pas sortie sans Ă©viter au minimum un bon coup. Nathan tremblait. Jacob comprit qu'il devait ĂȘtre sous le choc." "Elle Ă©tait complĂštement sĂ©duite par toute la famille et elle voulait vraiment voir Nathan de ses yeux. Quand elle arriva dans le salon, elle resta en arriĂšre et examina la scĂšne - Ă©tonnĂ©e par le niveau de testostĂ©rone dans la piĂšce. Elle dĂ©glutit nerveusement. On aurait dit que tous les beaux mecs du Texas s'Ă©taient rassemblĂ©s en un seul endroit. Elle ne connaissait pas les noms et les visages, mais il Ă©tait Ă©vident que c'Ă©tait tous des McCoy. Et elle n'avais aucun problĂšme Ă distinguer le meneur du groupe. Il Ă©tait intimidant. Aron. Jacob confirma ses soupçons." Survivre de Jeanne Bocquenet-Carle Ăditeur Rageot Parution 18 mai 2016 Pages 216 Prix 13âŹ90 Synopsis Ils sont cinq. Trois adolescents et deux enfants. Depuis que tous les adultes ont brutalement disparu, ils sont livrĂ©s Ă eux-mĂȘmes dans un monde en proie au chaos. Ils ont dĂ©cidĂ©s de partir. Sur leur route des barrages, des bandes armĂ©es, des loups. Leur seul objectif survivre. Et vous, que feriez-vous si votre vie basculait en quelques secondes? Mon avis Lorsque j'ai entendu parler de ce livre sur les romans sociaux, je n'avais plus qu'une envie le dĂ©couvrir. Dans cette histoire nous allons dĂ©couvrir 5 enfants/adolescents. ClĂ©mence et Nina, Adam, Vic et Mickey. Un beau matin, ils se rĂ©veillent et dĂ©couvrent que tous les adultes ont disparus. Ils sont alors livrĂ©s Ă eux-mĂȘmes et devront faire face Ă bien des obstacles pour tenter de survivre et de se construire un avenir. Dans un premier temps, nous suivons uniquement ClĂ©mence et sa jeune sĆur Nina. Depuis un certain Ă©vĂ©nement, Nina ne parle plus du tout et ClĂ©mence devra trouver un autre moyen pour communiquer avec elle. Les deux jeunes filles ont fuit leur domicile et se sont rĂ©fugiĂ©s dans un conservatoire de musique, celui ou Nina prenait des cours. Malheureusement, leur repos est de courte durĂ©e. La nourriture commence Ă leur manquer et les deux jeunes filles vont devoir partir de leur refuge. Elles devront faire attention Ă ne pas croiser les Kill. ClĂ©mence est une adolescente courageuse prĂȘte Ă tout pour protĂ©ger sa sĆur et subvenir Ă ses besoins. Elle est complĂštement dĂ©passĂ©e par la situation et fera de son mieux pour s'y adapter. Le fait que Nina ne parle plus m'a beaucoup touchĂ©. Cette petite fille a dĂ©jĂ subi un traumatisme et pourtant son calvaire est loin d'ĂȘtre terminĂ©. Je me suis plus attachĂ© Ă Nina qu'Ă ClĂ©mence. Elle est si jeune, si fragile, totalement dĂ©semparĂ©e et effrayĂ©e. On a envie de la rĂ©conforter, la cĂąliner, de prendre soin d'elle. Vic, Adam et Mickey dont on est pas sur de son vrai prĂ©nom, habitent ensemble dans un lieu peu banal. Adam est un adolescent tĂȘtu, plein de bonne volontĂ©, gentil, coriace et qui ne se laisse pas intimider. Il est malheureusement un peu trop stĂ©rĂ©otypĂ© comme c'est souvent le cas dans ce genre de roman. A mon grand regret, il ne m'a pas plus sĂ©duite que ça, ni touchĂ©. Mickey est un jeune garçon Ă peine plus ĂągĂ©e que Nina qui ne parle pas non plus, sans que l'on sache pourquoi. Il a peur, ne comprend pas ce qu'il se passe, ni comment sa vie a basculer du jour au lendemain. Les plus grands sont heureusement lĂ pour veiller sur lui. Avec Nina, ils formeront un duo touchant et Ă©tonnant. J'ai pris plaisir Ă suivre leur histoire. Vic, quant Ă elle, est la tĂȘte forte du groupe. Elle est tĂȘtue, sans pitiĂ©, Ă un caractĂšre de cochon et n'aime pas qu'on change ses habitudes. C'est une excellente tireuse et n'hĂ©sitera pas Ă se servir de son arme si le besoin s'en fait ressortir. La seule personne en qui elle a confiance est Adam. La jeune fille a vĂ©cu bien des Ă©preuves avant de rencontrer Adam et mĂȘme si je ne suis pas restĂ©e insensible Ă son parcours, je n'ai pas rĂ©ussi Ă m'attacher Ă elle. Les enfants m'ont attendri et Ă©mu ce qui n'est pas forcĂ©ment le cas des adolescents. L'auteure Ă une Ă©criture agrĂ©able et lĂ©gĂšre. Je n'ai fait qu'une bouchĂ©e de ce roman. L'idĂ©e de faire disparaĂźtre tous les adultes d'un coup de baguette magique m'a intriguĂ© et je me demandais ce qui avait bien pu leur arriver. L'univers est intĂ©ressant et le fait que l'intrigue se dĂ©roule en France est un point qui m'a Ă©normĂ©ment plu. Malheureusement, le livre est court. De ce fait les personnages ne sont pas assez exploitĂ©s Ă mon sens, nous n'avons pas forcĂ©ment assez d'Ă©lĂ©ments ou de temps pour s'y accrocher ou s'identifier. Certaines questions restent en suspens et je suis frustrĂ©e de ne pas avoir toutes les rĂ©ponses. J'ai apprĂ©ciĂ© ses diffĂ©rentes idĂ©es et ce qu'elle a mis en place tout au long du rĂ©cit. Cette histoire ne manque pas d'imagination. Il y a de l'action, des rebondissements, des obstacles, des temps oĂč l'on peu souffler un peu, des questions qui nous trottent dans la tĂȘte et nous obsĂšdent. A mon sens, ce roman souffre juste d'un manque d'approfondissement probablement liĂ© Ă son nombre de pages. L'auteure jongle entre les moments au prĂ©sent et ceux d'avant la disparition, c'est intelligent et trĂšs apprĂ©ciable. Les chapitres sont courts ce qui rend la lecture fluide et aĂ©rĂ©e. Une centaine de pages supplĂ©mentaires auraient pu rendre ce rĂ©cit tout autre et combler ce qui manque Ă la lecture. En rĂ©sumĂ©, une bonne lecture, agrĂ©able et fluide. Un univers intĂ©ressant et une intrigue qui se dĂ©roule en France. Des Ă©lĂ©ments intĂ©ressants, de l'action, des rebondissements, de nombreuses questions, mais malheureusement une histoire qui aurait pu ĂȘtre bien plus approfondit et des personnages plus en profondeur. Une lecture que je recommande si vous voulez une lecture sans prise de tĂȘte ou si vous aimez les fins ouvertes. Extraits "ClĂ©mence serra fort son corps contre elle. Ne meurs pas, ne meurs pas... Le roulis des flots berçait le voilier tel un landau de mer. Le sang avait coulĂ© en vagues symĂ©triques le long des coutures de la voile qui les protĂ©geait des embruns. Il avait tachĂ© les mains de ClĂ©mence et s'Ă©tait incrustĂ© sous ses ongles. Son sang. ClĂ©mence inspira profondĂ©ment. Jamais elle n'avait aimĂ© quelqu'un aussi fort. C'Ă©tait son cĆur qu'elle retenait entre ses bras. C'Ă©tait son Ăąme qu'elle enlaçait." "En effet, des centaines de messages racontaient la mĂȘme histoire je me suis rĂ©veillĂ© et ma mĂšre n'Ă©tait pas lĂ , il n'y a pas de profs au lycĂ©e, plus aucune voiture ne circule dans ma rue, il n'y a personne dans la supĂ©rette en bas de chez moi et j'ai emportĂ© ce que j'ai voulu, ma voisine qui est nourrice s'est volatilisĂ©e et trois bĂ©bĂ©s hurlent parce qu'ils sont seul, mon beau-pĂšre est sorti en laissant sa cigarette allumĂ©e..." "Des murailles s'Ă©levant Ă plusieurs mĂštres du sol encerclaient la citĂ© mĂ©diĂ©vale. A chaque crĂ©neau, l'ombre d'une sentinelle annonçait que le fief des KerdrĂ©on Ă©tait farouchement surveillĂ©. Des crĂąnes et des tĂȘtes coupĂ©es d'adolescents ou d'enfants se dressaient sur des piques comme une menace. Ici, le clan possĂ©dait droit de vie ou de mort sur qui entrait et sortait."
Composécomme son nom l'indique de trois plis, de trois couches de bois massif donc, le panneau 3 plis est reconnu pour ses grandes performances. Décliné en de nombreuses essences, le panneau 3 plis est utilisable aussi bien en aménagement intérieur qu'en construction et en ameublement. Reste à bien choisir son indice de qualité en fonction de son utilisation.
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le renard de morlange résumé chapitre 3