Le28 décembre, le président avait nommé Premier ministre Abdelaziz Djerad, un universitaire de 65 ans, ancien secrétaire général de la

GGA 1E 1-248, 2E 1-18, 1EE 1-56, 2EE 1-19, 3E 1-101 SĂ©ries E et EE 1830/1892 Gabriel Esquer, archiviste-bibliothĂ©caire honoraire, et Émile Dermenghem, archiviste-bibliothĂ©caire, du Gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie Archives nationales d'outre-mer Aix-en-Provence Instrument de recherche rĂ©digĂ© enfrançais Scope and content La sĂ©rie E des Archives du Gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie dite Correspondance gĂ©nĂ©rale » est formĂ©e des documents dĂ©signĂ©s jusqu'en 1909 sous le terme assez vague de cartons politiques ». Elle n'a sans doute pas Ă©tĂ© constituĂ©e selon les rĂšgles prĂ©cises de l'archivistique, mais a le grand mĂ©rite de rassembler l'essentiel de ce qui peut ĂȘtre trouvĂ© Ă  Aix sur l'histoire des premiĂšres dĂ©cennies de l'AlgĂ©rie se prĂ©sente comme une collection un peu factice d'originaux et de copiesCf. G. Esquer, "Les archives algĂ©riennes et les sources de l'histoire de la conquĂȘte", dans Annales universitaires de l'AlgĂ©rie et tirage Ă  part. 1912. — Les sources de l'histoire de l'AlgĂ©rie, chapitre XV de Histoire et historiens de l'AlgĂ©rie, 1931 Collection du Centenaire. rĂ©unis peut-ĂȘtre par VaudouardVaudouard, archiviste du ministĂšre de l'AlgĂ©rie, Ă  Paris, vint Ă  Alger en 1860 comme archiviste, quand ce ministĂšre eut Ă©tĂ© supprimĂ© aprĂšs une brĂšve existence. Il y resta jusqu'en 1866, avec une interruption de 1863 Ă  1865. et comprend bon nombre de minutes de lettres des ministres de la Guerre. Il semble, Ă©crit Gabriel Esquer, que l'on ait voulu rassembler ou reconstituer au Gouvernement gĂ©nĂ©ral la correspondance politique et administrative Ă©changĂ©e entre les commandants en chef, puis les gouverneurs gĂ©nĂ©raux et le gouvernement ».Elle concerne surtout la pĂ©riode qui va de 1830 Ă  1849. La correspondance du marĂ©chal Randon et du ministĂšre de l'AlgĂ©rie et des Colonies, entre 1851 et 1859, est relativement moins papiers Abd el-Kader vont jusqu'en 1892 et concernent surtout sa captivitĂ© et son partie des lacunes est comblĂ©e grĂące aux registres gĂ©nĂ©ralement trĂšs complets et bien tenus, qui contiennent au moins la correspondance au dĂ©part et constituent la sĂ©rie EE. Riches et nombreux jusque vers 1860, ils deviennent plus sommaires et comportent surtout les rapports gĂ©nĂ©raux et situations politiques depuis cette date jusqu'en 1891, avec cependant des sections importantes sous Mac Mahon, de Gueydon et Chanzy. Le dernier de ces registres nous conduit Ă  ailleurs, deux fonds sont venus se joindre au fonds principal le fonds Bugeaud, 2 E 1-18, 2 EE 1-19, et le fonds Gueydon, 3 E 1-101. System of arrangement L'abondance des documents qui constituent la sĂ©rie E du Gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie, et plus encore la diversitĂ© des expĂ©diteurs et destinataires des courriers qui y sont conservĂ©s, interdit d'en donner une description intĂ©grale. NĂ©anmoins, l'optique retenue par G. Esquer et É. Dermenghem, comme la pratique de rĂ©daction des inventaires l'autorisait au moment de la rĂ©daction de cet ouvrage, a Ă©tĂ© de mettre en avant certains documents plus que d'autres au sein des liasses et registres il pourrait Ă©chapper au lecteur pressĂ© qu'il ne s'agit pas de dĂ©crire l'intĂ©gralitĂ© des ensembles. En rĂ©alitĂ©, leur contenu est plus riche que ne le laissent supposer les diversitĂ© des sujets traitĂ©s dans un fonds intitulĂ© "Correspondance politique gĂ©nĂ©rale" interdit de retenir un ordonnancement logique et structurĂ© de leur contenu la mĂȘme information peut se retrouver Ă  plusieurs endroits. Cela signifie qu'il faut parcourir l'ensemble de l'ouvrage si l'on cherche une information prĂ©cise et sans doute consulter un grand nombre de dossiers. Conditions governing access Communication uniquement sur microfilm Publiable sur internet Physical description 8,80 Keywords Records creator Gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie
Leprésident de la République a reconnu la responsabilité de la France dans l'abandon des harkis. En revanche, l'Algérie refuse d'ouvrir ses archives et occulte les massacres qui ont suivi la

Scope and content Disparitions, libĂ©rations des centres, enlĂšvements, mesures de clĂ©mence. Ralliement sur le statut des dans la zone d’influence du colonel Si ChĂ©rif. Records creator's history La fonction de gouverneur gĂ©nĂ©ral est créée en 1834 par un arrĂȘtĂ© du 1er septembre. Ses attributions Ă  la fois militaires commandement de l’ArmĂ©e et civiles intendance, comme son pouvoir rĂ©el, fluctuent au grĂ© des pĂ©riodes. Depuis 1947, le gouverneur gĂ©nĂ©ral exerce Ă©galement un pouvoir rĂ©glementaire. A partir de 1956, ses pouvoirs sont confiĂ©s Ă  un ministre rĂ©sidant Ă  Alger, puis Ă  compter de juin 1958 Ă  un dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral du gouvernement qui commande les forces armĂ©es en AlgĂ©rie. Le 19 dĂ©cembre 1958, Paul Delouvrier est nommĂ© dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral du gouvernement en AlgĂ©rie par le gĂ©nĂ©ral de Gaulle. ChargĂ© de la pacification » et de la mise en application du plan dit de Constantine », il reste en fonction jusqu’au 24 novembre 1960. Archival history Source of acquisition Transfert en 1961 par le service des archives de la DĂ©lĂ©gation gĂ©nĂ©rale en AlgĂ©rie. Conditions governing access Vous pouvez consulter librement ces documents.. Conditions governing reproduction Vous pouvez reproduire librement ces documents. Other finding aids DION, Isabelle, HICK, Daniel, Fonds du cabinet du gouverneur gĂ©nĂ©ral de l’AlgĂ©rie puis dĂ©lĂ©guĂ© du gouvernement en AlgĂ©rie, Bordereau, Aix-en-Provence, Archives nationales d’outre-mer, 1933-1994. Related material Physical description 0,10 mĂštre linĂ©aire Keywords Subjectsguerre d’AlgĂ©rie 1954-1962 disparu de la guerre d'AlgĂ©rie Records creator Gouvernement gĂ©nĂ©ral de l’AlgĂ©rie, Cabinets civils des gouverneurs Content provider Archives nationales d'outre-mer

Lechef d’état-major des armĂ©es, le gĂ©nĂ©ral d’armĂ©e Pierre de Villiers, a effectuĂ© une visite officielle en AlgĂ©rie du 13 au 15 septembre. Il a Ă©tĂ© reçu au ministĂšre de la DĂ©fense nationale par le GCA Ahmed GaĂŻd Salah, vice-ministre de la DĂ©fense nationale, chef d’état-major de l’ArmĂ©e nationale populaire, au ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres par le ministre Le dĂ©barquement d'un corps expĂ©ditionnaire français de hommes prĂšs d'Alger, le 14 juin 1830, apparaĂźt comme une opĂ©ration de police plutĂŽt qu'une guerre de conquĂȘte coloniale. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, les EuropĂ©ens considĂšrent Alger comme un repaire de pirates en MĂ©diterranĂ©e et souhaitent les Ă©radiquer. Ce qui n'est pas le cas de la France qui dĂ©tient plusieurs comptoirs de commerce sur la cĂŽte algĂ©rienne et pratique un fructueux trafic de cĂ©rĂ©ales Ă  destination de Marseille. Cependant en 1827, les relations diplomatiques se tendent entre la France et Alger, pour une ancienne histoire de dettes...Cela vous intĂ©ressera aussiAu dĂ©but du XVIe siĂšcle, Alger est une ville portuaire peuplĂ©e de habitants ; sa population s'est fortement accrue avec l'arrivĂ©e des juifs et des musulmans expulsĂ©s d'Andalousie, aprĂšs la prise de Grenade par les rois catholiques d’Espagne, en 1492. Alger est la capitale de la rĂ©gence d'Alger », Etat autonome intĂ©grĂ© Ă  l'Empire ottoman en 1519 ; le corsaire Khayr ad-Din dit Barberousse est proclamĂ© gouverneur gĂ©nĂ©ral d'Alger. En dotant l'AlgĂ©rie d'une organisation politique et administrative, les Turcs vont participer Ă  la construction de l'entitĂ© algĂ©rienne ; ils introduisent la notion de frontiĂšres, en la sĂ©parant Ă  l'est de la rĂ©gence de Tunis et Ă  l'ouest du histoire d’AlgerDes annĂ©es 1520 Ă  1580, Alger s'aligne sur la politique extĂ©rieure du sultan ottoman la marine algĂ©roise constitue un appui pour la flotte ottomane basĂ©e Ă  Constantinople et s'attaque essentiellement Ă  l'Espagne et ses alliĂ©s. AprĂšs les annĂ©es 1580, l'Empire ottoman se retire de l'ouest mĂ©diterranĂ©en et la rĂ©gence d'Alger acquiert son autonomie de fait ; la flotte algĂ©roise dĂ©veloppe une activitĂ© corsaire systĂ©matique dirigĂ©e contre l'ensemble des puissances europĂ©ennes. C'est l'apogĂ©e de la guerre de course » jusqu'aux annĂ©es 1640 Alger s'enrichit et devient une mĂ©tropole d'environ habitants. A la fin du XVIIe siĂšcle, l'activitĂ© corsaire algĂ©roise dĂ©cline Alger est bombardĂ©e par la marine royale de Louis XIV en 1682, 1683 et 1688. Le dey d'Alger souhaite consolider la paix qu'il signe avec l'Angleterre en 1682 et avec la France en 1689. Jusqu'en 1725, la rĂ©gence d'Alger connaĂźt une phase de transition caractĂ©risĂ©e par une grande instabilitĂ© politique et par des conflits avec ses voisins tunisien et marocain ; les guerres de pillage tentent de compenser le dĂ©clin de la guerre de pĂ©riode appelĂ©e siĂšcle du blĂ© », dĂ©bute vers 1725 et va se poursuivre jusqu'en 1815. Le dey d'Alger encourage la production intensive de blĂ© pour l'exportation, sur le territoire de la rĂ©gence la France via le port de Marseille, est la principale importatrice ; les nĂ©gociants français implantĂ©s Ă  Alger, deviennent les intermĂ©diaires du commerce international du blĂ© algĂ©rois. A partir des annĂ©es 1740, 90 % du blĂ© nord-africain importĂ© Ă  Marseille provient d'AlgĂ©rie. DĂšs 1792, une forte hausse des prix du blĂ© Ă  l'exportation est due au dĂ©clenchement des guerres de la France rĂ©volutionnaire. La domination anglaise en MĂ©diterranĂ©e, de 1805 Ă  1817, aboutit Ă  une disparition de la demande française en blĂ© algĂ©rois ; le trafic de cĂ©rĂ©ales reprend et prospĂšre entre Alger et Marseille, sur la dĂ©cennie 1817-1827. Mais une histoire d'emprunts anciens en lien avec l'achat de cĂ©rĂ©ales non remboursĂ©s au dey d'Alger, conduit Ă  la rupture des relations diplomatiques avec la circonstances de l’expĂ©dition de 1830Les historiens estiment qu'il y a absence de projet colonial initial et que c'est plutĂŽt un concours de circonstances politiques qui aboutit Ă  la colonisation de l'AlgĂ©rie. Plusieurs facteurs dĂ©clenchants ont Ă©tĂ© avancĂ©s le fameux coup d'Ă©ventail » donnĂ© le 30 avril 1827, par le dey Hussein au consul de France Ă  Alger il provoque le blocus des cĂŽtes algĂ©riennes par la marine française dĂšs 1827 ; ce coup d'Ă©ventail fait partie d'un enchaĂźnement d'Ă©vĂ©nements diplomatiques liĂ©s Ă  des dettes de la France rĂ©clamation par le dey d'Alger, du paiement de blĂ© fourni Ă  la France de 1793 Ă  1798certains politiciens estiment que l'armĂ©e française doit laver son honneur aprĂšs l'Ă©chec des guerres napolĂ©oniennesle roi Charles X qui rĂšgne de septembre 1824 Ă  juillet 1830 pense dĂ©tourner l'opinion publique de ses problĂšmes politiques intĂ©rieurs, en partant Ă  la conquĂȘte de l' française entre dans Alger dĂ©but juillet, aprĂšs une campagne de trois semaines. La convention franco-algĂ©rienne » signĂ©e le 5 juillet 1830, confirme la prise de la ville et la capitulation du dey d'Alger contre le respect de garanties concernant les biens, les personnes, la religion et les coutumes locales par les troupes françaises. La convention ne concerne pas le territoire de l'AlgĂ©rie, ce qui ouvre la voie aux futures campagnes de conquĂȘtes et prĂ©figure ainsi la pĂ©riode coloniale française. Ce traitĂ© a des rĂ©percussions diplomatiques importantes vis-Ă -vis de l'Empire ottoman, l'Angleterre et l'Espagne. HĂ©ritant de cette encombrante conquĂȘte, le roi Louis-Philippe maintient les troupes françaises Ă  Alger et l'annexion de l'AlgĂ©rie est finalement proclamĂ©e en 1834. Alternant dĂ©faites et victoires, l'armĂ©e occupe les cĂŽtes et laisse une grande partie du territoire de la rĂ©gence sous le contrĂŽle de l'Ă©mir Abd Abd el-Kader contre le gĂ©nĂ©ral BugeaudAbd el-Kader 1808-1883 domine l'ouest de l'AlgĂ©rie aux dĂ©pens de l'Empire ottoman depuis 1832 et constitue le plus redoutable adversaire de la conquĂȘte française. AprĂšs plusieurs annĂ©es d'affrontements et deux tentatives de compromis, un trĂšs long conflit Ă©clate entre 1839 et 1847. L'Ă©mir est un remarquable meneur d'hommes, maĂźtre de la guerre de partisans, il sait imaginer des plans remarquables qui font de lui un vĂ©ritable stratĂšge. Son projet est d'Ă©tablir un Etat musulman, de nationalitĂ© arabe, en territoire 1830, les Français ne connaissent pas Abd el-Kader le traitĂ© signĂ© en 1834 avec le gĂ©nĂ©ral Desmichels puis le traitĂ© de Tafna en 1837 nĂ©gociĂ© par le gĂ©nĂ©ral Bugeaud, sont une reconnaissance officielle de son pouvoir et en font l'interlocuteur privilĂ©giĂ© des Français. Le gĂ©nĂ©ral Bugeaud est envoyĂ© en AlgĂ©rie en juin 1836, avec l'ordre d'Ă©craser la rĂ©volte d'Abd el-Kader. Il remporte une premiĂšre victoire en juillet 1836 mais la rĂ©sistance des AlgĂ©riens le contraint Ă  signer le traitĂ© de Tafna, le 30 mai 1837 ; par ce traitĂ©, Abd el-Kader reconnaĂźt aux Français la possession de plusieurs enclaves sur la cĂŽte algĂ©rienne Alger, BĂŽne, Oran.... RentrĂ© en France, Bugeaud dĂ©conseille la conquĂȘte de l'AlgĂ©rie et prĂ©conise le maintien des territoires conquis sous statut militaire, pour Ă©viter une colonisation de peuplement ; ce statut va perdurer jusqu'en gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie en 1840, Bugeaud revient Ă  Alger en fĂ©vrier 1841 auparavant adversaire de la conquĂȘte absolue en raison des moyens humains et financiers exigĂ©s, il va dĂ©sormais pleinement s'y consacrer. Il dispose pour cela de hommes et dĂ©cide d'employer des mĂ©thodes de guerre inspirĂ©es de son expĂ©rience pendant la guerre napolĂ©onienne d'Espagne 1808-1814. Il va pratiquer la politique de la terre brĂ»lĂ©e », tactique consistant Ă  dĂ©truire ressources, moyens de production, infrastructures, bĂątiments afin de les rendre inutilisables par l'adversaire. Les mĂ©thodes sanglantes de contre-guĂ©rilla » prĂ©conisĂ©es par Bugeaud, sont contestĂ©es par certains de ses officiers et lui valent d'ĂȘtre interpellĂ© Ă  ce sujet devant le SĂ©nat gĂ©nĂ©ral Bugeaud obtient cependant la permission d'attaquer le Maroc qui apporte un soutien militaire Ă  l'Ă©mir Abd el-Kader. Le 14 aoĂ»t 1844, la victoire des Français Ă  Isly oblige le sultan du Maroc Ă  interrompre son aide Ă  la rĂ©sistance algĂ©rienne. Bugeaud traque ensuite Abd el-Kader qui finit par se rendre en dĂ©cembre 1847. La conquĂȘte militaire se termine par l'annexion de l'AlgĂ©rie appellation officielle depuis 1839 Ă  la RĂ©publique française et la crĂ©ation des dĂ©partements français d'AlgĂ©rie en dĂ©cembre par ce que vous venez de lire ? CommentaireDu Discours du gĂ©nĂ©ral de Gaulle Ă  Bayeux 16 Juin 1946. Suite Ă  la dĂ©mission du GĂ©nĂ©ral de Gaulle, chef du Gouvernement Provisoire de la RĂ©publique Française, un premier projet de constitution Ă©laborĂ©e malgrĂ© la divergence. 4 Pages ‱ 3249 Vues. Appel Du 18 Juin 1940 - L'appel Ă  La RĂ©sistance LancĂ© Par Le gĂ©nĂ©ral

Reminder of your requestDownloading format TextView 1 to 1420 on 1420Number of pages 1420Full noticeTitle DĂ©lĂ©gations financiĂšres algĂ©riennes / Gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rieAuthor AlgĂ©rie PĂ©riode coloniale. DĂ©lĂ©gations financiĂšres. Auteur du textePublisher Imprimerie et papeterie Galmiche AlgerPublisher Imprimerie officielleImprimerie officielle AlgerPublication date 1914Relationship textType printed serialLanguage frenchFormat Nombre total de vues 142863Description 1914Description Consultable en ligneRights Public domainIdentifier ark/12148/bpt6k5428587nSource BibliothĂšque nationale de France, dĂ©partement Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LK19-355Provenance BibliothĂšque nationale de FranceOnline date 01/12/2010The text displayed may contain some errors. The text of this document has been generated automatically by an optical character recognition OCR program. The estimated recognition rate for this document is 97%. 19G i s ';;; ' f^m *"Ăź. s->. » i;."'-'l-'-'.li;;,i'.-ir;?'.''']/,'‱' i;."'-'l-'-'.li;;,i'.-ir;?'.''']/,'‱' ‱*! 111! Il m* !$iW& l;^''; 0 00 fPXI 1 m ti! 'XX-4 'XX-4 - i'> t., IH'ja! S ;‱,= y‱ y‱ il *? vriiii^ s-\ - 3 — tr ]ÉLi6iTI01FIMICIÊRISnLIlffi . r 1/ DĂ©lĂ©gation des Contribuables Colons DĂ©partement d'Alger MM. COLOMIÈS.... lre Cire. Rue Michelet, 105, Alger. DËLPHIN... .. 2e — Rue LĂ©on Vaudoyer, 6, Paris. TROUIN. 3e — AĂŻn-Bessem. AYMÉS ...... 4e — Haouch Serkadji Chebli, Alger. ' ‱ - ÔUDAILLE .... 5e — Rue Joinville, 6, Alger. RIYAILLE .... 6e — El-Biar. BIRGER-YACHON. 7e — Rue dlsly, 72, Alger. GRANIER 8e — Mirabeau. DĂ©partement d'Oran MARÉCHAL... lre Cire. Sidi-bel-AbbĂšs. CARRAFANG .. 2e — Mascara. LACOSTE. 3e — Relizane. LAMÛR ..... 4e — Oran. BONS. ....... 5e — AĂŻn-TĂ©mouchent. SABATIER,.. . 6e — Boulevard de la RĂ©publique, 6, Alger. BASTIDE..... 7e — Sidi-bel-AbbĂšs. THESMAR 8e — Tlemcen. si r '-il i §1 m I i*.& P Su Su — 3 — ‱k , 1ÉÎ 1THH8 HllIlillUS AIMIIIKS ' il - 1/DĂ©lĂ©gation des Contribuables Colons DĂ©partement d'Alger MM. CÔLOMIÈS ire Cire. Rue Michelet, 105, Alger. DËLPHIN 2e — Rue LĂ©on Vaudoyer, 6, Paris. TAQUIN. 3e — AĂŻn-Bessem. AYMES 4e — Haouch Serkadji Chebli, Alger. ‱ ; ÔUPAILLE... . 5e — Rue Joinville, 6, Alger. RIVAILLE.. .. 6e — El-Biar. BERGER-YACHON. 7e — Rue d'Isly, 72, Alger. GRANIER 8e — Mirabeau. DĂ©partement d'Oran MARÉCHAL ... lre Cire. Sidi-bel-AbbĂšs. CARRAFANG . .2e — Mascara. LACOSTE 3e — Relizane. LAMUR ...... 4e — Oran. BONS........ 5e — AĂŻn-TĂ©mouchent. SABATIER... ‱ 6e — Boulevard de la RĂ©publique, 6, Alger. BASTIDE..... 7e — Sidi-bel-AbbĂšs. THESMAR 8e — Tlemcen. — 4 — DĂ©partement de Constantine BONNEFOY ... lre Cire. Constantine. BARRIS DU PENHER 2e — Rue HalĂ©vy, 16, Paris. BARBEDETTE. . 3e — . BoulevardCarnot, 9,Alger. ZÉVACOA... 4e — Constantine. BERTAGNA ... 5e — BĂŽne. DEYRON 6e — Souk-Ahras. SIDER 7e — Constantine. AUDUREAU. .. 8° — Boulev. Carnot, 25, Alger. 2° DĂ©lĂ©gation des Contribuables non Colons DĂ©partement d'Alger MM. LEFEBVRE. ... lre Cire. Rue de la LibertĂ©, 4, Alger. DE REDON ... 2e — Boulevard Carnot, 27, Alger. BENOIT 3e — Arba. BERARD 4e — Blida. X 5e — RICCI 6e — Blida. ROBERT J. . 7e — OrlĂ©ansville. VÉROLA 8e — Place d'Isly, 2. DĂ©partement d'Or an GIRAUD*. lre Cire. Rue Dumont-d'Urville, 2, Alger. PETIT 2e — Mascara. BORIES 3e — Mostaganem. — 5 — Hue 49 — Bd Bon-Accueil, 28, Alger. DURET 5e — Oran. DESCOURS 6e — Saint-Denis-du-Sig. LISBONNE 7e — Sidi-bel-AbbĂšs. TÉDESÇHI 8e — Rue d'Isly, 33, Alger. DĂ©partement de Constantine CUTTOLI lre Cire. Batna DE CERNER .. 2e — BĂŽne. GALLE 3S — Bougie. MORINAUD ... 4e — Constantine. JÔLY 5e — Guelma. PICOT 6e — Constantine. PASSERIEU... 78 — Philippeville. GAUTHIER ... 8e — SĂ©tif. 3° DĂ©lĂ©gation des Contribuables indigĂšnes Section Arabe DĂ©partement d'Alger > MM. SAÏAH MOHAMMED BEN HENNI lre Cire, OrlĂ©ansville. BEN SIAM MOHAMMED 2e Cire, Hussein-Dey. BEN BOUALI EL HADJ 3e Cire, OrlĂ©ansville. DĂ©partement d'Or an BBNCHÊNANE MOHAMMED OULD KADDOUR lre Cire., Mascara. ALI MAHIEDDINE 2e Cire, Oran. rue Wagram, 28. BELBACHIR MAZARI OULD MOULEY ALI 3e Cire, Sebdou. — 6 — DĂ©partement de Çonstantine SIHILI TAÏEB BEN BELKACEM lre Cire, Jemmapes. LEFGOUN MOHAMMED BEN EL HASSEN 2P Cire, Çonstantine. BENHABILÈS AMOR 3e Cire, Chevreul, commune mixte de Takitount. Division d'Alger Si MOHAMMED BEN AHMED BEN DIF, Bon-SaĂąda. MOHAMMED TAÏEB BEN NADIR, Bou-SaĂąda. Division d'Or an YAHIA OULD BEL ABBÈS, El-Aricha. SAHRAOUI BEN MOHAMMED, TrĂ©zel. Division de Çonstantine Si MOHAMMED BEL HADJ BEN GANA, Barika. Si ALI BEY BEN MIHOUB BEN CHENNOUF, Khenchela. Section Kabyle DĂ©partement d'AIger MM. ARESKI MEZIAN BEN ARESKI lreCire, Azazga. YAHIAOUI MOHAMMED BEN SAÏD 2e Cire, Fort-National. Si SALAH SI AHMED BEN MOHAMMED 3e Cire, TiziOuzou. AIT SALEM BEN AMAR 4P Cire, Tizi-Ouzou. DĂ©partement de Çonstantine BEN ALI CHÉRIF AHMED BEN ABDERRAHMANE lre Cire, Akbou. OURABAH ABDERRAHMANE 2e Cire, Oued-Amizour. _ 7 — ARRÊTÉ Le gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie, Vu l'article 10 du dĂ©cret du 23 aoĂ»t 1898 sur les dĂ©lĂ©gations financiĂšres algĂ©riennes, ARRÊTE Article 1er. — Les trois dĂ©lĂ©gations financiĂšres algĂ©riennes sont convoquĂ©es Ă  Alger, en session ordinaire, le jeudi 14 mai, Ă  trois heures de l'aprĂšsmidi. l'aprĂšsmidi. Article 2. — La session de chaque dĂ©lĂ©gation s'ouvrira le mĂȘme jour. Article 3. — Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du gouvernement est chargĂ© de l'exĂ©cution du prĂ©sent arrĂȘtĂ©. Fait Ă  Alger, le 22 avril 1914. Le Gouverneur gĂ©nĂ©ral, Charles LUTAUD- — 8 .— Suite donnĂ©e aux voeux Ă©mis par la dĂ©lĂ©gation des colons dans la session de 1913 ADMINISTRATION GÉNÉRALE Voeu tendant Ă  ce que les commandes d'imprimĂ©s administratifs soient fentes dans la plus large proportion au profil de l'industrie algĂ©rienne page 721. Service des postes et des tĂ©lĂ©graphes M. le ministre des finances, Ă  qui la question a Ă©tĂ© soumise, a rĂ©pondu qu'aprĂšs examen fait de concert avec M. le ministre de l'intĂ©rieur, il n'a pas paru possible de renoncer en principe Ă  la fourniture des imprimĂ©s du service algĂ©rien des postes et des tĂ©lĂ©graphes, par l'imprimerie nationale. Il a ajoutĂ©, toutefois, qu'afin de concilier dans toute la mesure Ă©quitable les divers intĂ©rĂȘts en cause, il ne voyait pas d'inconvĂ©nient Ă  ce qu'il soit fait appel au concours des imprimeurs algĂ©riens en cas d'urgence ou lorsqu'il en rĂ©sulterait une Ă©conomie notable et dĂ©montrĂ©e pour le budget spĂ©cial. Mais, dans ce dernier cas, il importerait, suivant lui, que les services algĂ©riens fissent connaĂźtre, au prĂ©alable, les conditions qu'ils ont obtenues de l'industrie locale de telle sorte qu'Ă  prix Ă©gal, l'imprimerie nationale puisse revendiquer la commande. Voeu tendant Ă  ce que l'AlgĂ©rie prenne l'initiative d'accorder des avantages aux pĂšres de familles nombreuses page 44. Les avantages Ă  accorder aux pĂšres de familles nombreuses sont Ă  la fois d'ordre fiscal, social et national. Au point de vue fiscal, c'est surtout dans un sys- I;l — 9 — de as, ren ren DS e pĂšant pĂšant de tĂšme d'impĂŽt sur les revenus que les dĂ©ductions et dĂ©grĂšvements pour charges de famille peuvent ĂȘtre efficacement appliquĂ©s. La question se trouve ainsi liĂ©e, en grande partie, Ă  une rĂ©forme du rĂ©gime impositaire actuel. Au point de vue social et national, de nombreuses propositions ont Ă©tĂ© formulĂ©es. Une commission a Ă©tĂ© instituĂ©e dans la mĂ©tropole, en vue d'examiner les mesures susceptibles d'ĂȘtre prises en faveur des chefs de familles nombreuses. L'administration estime qu'il y a lieu d'attendre les rĂ©sultats des dĂ©libĂ©rations de cette commission, en vue d'examiner, le moment venu, la possibilitĂ© d'Ă©tendre Ă  l'AlgĂ©rie les rĂ©solutions qui auront Ă©tĂ© adoptĂ©es. ADMINISTRATION DÉPARTEMENTALE Voeu tendant Ă  l'amĂ©lioration de la situation du personnel des prĂ©fectures page 586. Ce voeu a Ă©tĂ© soumis Ă  l'examen de la commission chargĂ©e de l'Ă©tude de l'amĂ©lioration de la situation de l'ensemble du personnel des administrations algĂ©riennes. Voeu tendant Ă  la crĂ©ation de classes en faveur des dactylographes des prĂ©fectures page 588. Ce voeu a Ă©tĂ© signalĂ© Ă  l'attention de MM. les prĂ©fets de qui relĂšve exclusivement le personnel des dactylographes des prĂ©fectures, qui est rĂ©tribuĂ© sur les fonds du budget dĂ©partemental. -';"''f ;,'.' ''''' '; .'!'}, _"-;. Mes 'les \et SISADMINISTRATION SISADMINISTRATION Voeu renouvelĂ© tendant Ă  l'Ă©rection du centre des Trois-Marabouts en commune de plein exercice page 89. Il ne pourrait ĂȘtre donnĂ© satisfaction Ă  ce voeu — 10 — qu'en procĂ©dant au dĂ©membrement de la commune mixte d'AĂŻn-Temouchent et en rattachant les diverses parties de cette unitĂ© administrative aux communes de plein exercice limitrophes. Mais, ainsi qu'on l'a dĂ©jĂ  fait connaĂźtre, la rĂ©alisation de cette mesure aurait pour consĂ©quence de faire passer sous le rĂ©gime de droit commun une superficie de 43,963 hectares, habitĂ©e par 8,000 indigĂšnes, ce qui est contraire aux instructions ministĂ©rielles interdisant lincorporation aux communes de plein exercice de territoires indigĂšnes oĂč l'Ă©lĂ©ment colon est encore peu important. Voeu renouvelĂ© tendant Ă  l'Ă©rection du centre de Montgolfier en commune de plein exercice page 90. Par dĂ©pĂȘche du 14 mai 1913, M. le prĂ©fet d'Oran a Ă©tĂ© autorisĂ© Ă  soumettre Ă  l'instruction rĂ©glementaire le projet d'Ă©rection du centre de Montgolfier en commune de plein exercice. Voeu tendant Ă  l'Ă©rection du centre de Fornaka en commune de plein exercice page 742 L'instruction du projet d'Ă©rection du centre de Fornaka en commune de plein exercice ne pourra ĂȘtre utilement reprise que lorsque l'aliĂ©nation de l'ancien domaine de l'Habra aura Ă©tĂ© dĂ©finitivement rĂ©alisĂ©e. Mais, d'ores et dĂ©jĂ , le service des domaines a Ă©tĂ© invitĂ© Ă  examiner la possibilitĂ© de crĂ©er, au moment de cette aliĂ©nation, des lots formĂ©s exclusivement de territoires compris entre le pĂ©rimĂštre de Fornaka et l'oued Tinn, qui pourrait ultĂ©rieurement servir de limite naturelle Ă  la future unitĂ© administrative. Voeu tendant Ă  Vagrandissement de la commune de Khenchela page 735 Il n'est pas possible de donner satisfaction Ă  ce — 11 — voeu. L'annexion de douars Ă  la commune de plein exercice de Khenchela ne serait pas autorisĂ©e par le pouvoir central qui est hostile au rattachement aux communes de plein exercice de territoires oĂč l'Ă©lĂ©ment colonisateur n'a pas encore suffisamment pĂ©nĂ©trĂ©. Il y a lieu de remarquer, d'ailleurs, que la commune de Khenchela dispose de ressources suffisantes pour assurer le fonctionnement normal des services municipaux. Voeu tendant au rattachement des communaux de BĂ«ni-Yahi Ă  la commune de Noisy-les-Bains page 719. À l'instruction. Voeu tendant Ă  ce que la commune mixte d'AĂŻnTemouchent d'AĂŻnTemouchent supprimĂ©e et que les diffĂ©rentes parties de son territoire soient, ou Ă©rigĂ©es en communes de plein exercice ou incorporĂ©es Ă  des communes dĂ©jĂ  existantes page 599. L'administration ne peut que se rĂ©fĂ©rer aux explications explications donnĂ©es l'annĂ©e derniĂšre Ă  la dĂ©lĂ©gation dĂ©lĂ©gation des colons Ă  la suite d'un voeu tendant Ă  l'Ă©rection du centre des Trois-Marahouts commune de plein exercice. Les Ă©tudes trĂšs approfondies auxquelles la question Ă©tĂ© soumise, tant de la part de la prĂ©fecture d'Oran que du gouvernement gĂ©nĂ©ral dĂ©mon. trĂ© l'impossibilitĂ© de dĂ©membrer la commune mixte d'AĂŻn-Temouchent. Ce dĂ©membrement entraĂźnerait, en effet, morcellement des douars compris cette circonscription administrative et leur partage entre les communes de plein exercice voisines qui embrassent une superficie de 92,000 hectares peuplĂ©e de 20,000 indigĂšnes. Avec l'adjonction des territoires de la commune mixte, cette superficie se trouverait portĂ©e Ă  — 12 — 180,000 hectares avec une population de 37,000 indigĂšnes. Au point de vue de la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens il y a un intĂ©rĂȘt Ă©vident Ă  ce que des territoires aussi vastes et aussi peuplĂ©s restent rattachĂ©s Ă  une commune mixte, la surveillance de l'administrateur Ă©tant beaucoup plus effective, en raison des moyens d'action dont il dispose, que celle d'un maire. Voeu tendant Ă  l'assimilation du personnel des bureaux des communes mixtes Ă  celui des commis de prĂ©fecture page 606. Ce voeu est soumis Ă  la commission chargĂ©e d'examiner les amĂ©liorations qu'il y aurait lieu d'apporter Ă  la situation des fonctionnaires et agents de l'administration algĂ©rienne. ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE Voeu relatif a la crĂ©ation de bagnes et de colonies de relĂ©guĂ©s dans /'extrĂȘme-sud page 300. L'administration ne peut que maintenir l'avis qu'elle a formulĂ© l'an dernier au sujet de cette question elle estime que la crĂ©ation de bagnes et de colonies de relĂ©guĂ©s dans l'extrĂȘme-sud ne pourra ĂȘtre examinĂ©e avec intĂ©rĂȘt que lorsque le parlement, saisi de la proposition de loi Chautemps, Chautemps, aura statuĂ© sur le principe du maintien ou de la suppression de la transportation pĂ©nale. D'aprĂšs les Ă©tudes auxquelles elle s'est livrĂ©e, il rĂ©sulte que la construction bĂątiments nĂ©cessiterait, nĂ©cessiterait, Ă  seule, un sacrifice pĂ©cuniaire important, important, Ă  six millions au moins. Bien entendu, cette indication est trĂšs approximative, et, pour prĂ©ciser les consĂ©quences financiĂšres du projet, il conviendrait, semble-t-il, de faire effectuer, sur place, une enquĂȘte approfondie sur les conditions dans lesquelles pourrait fonctionner la nouvelle organisation. — 13 AFFAIRES INDIGÈNES Voeu relatif Ă  la participation des fonds de douars dans la construction des voies de communication page 94. L'administration ne peut que rĂ©itĂ©rer la rĂ©ponse prĂ©cĂ©demment faite Ă  ce voeu. Il appartient aux communes qui disposent de prestations pour les chemins vicinaux et ruraux, de faire face aux dĂ©penses de construction des voies de communication reliant plusieurs sections communales. Il est impossible d'obliger les indigĂšnes des douars, qui sont dĂ©jĂ  astreints, comme les autres contribuables, aux prestations, Ă  concourir une deuxiĂšme fois Ă  l'aide de leurs fonds spĂ©ciaux Ă  des dĂ©penses de ce genre. Voeux tendant au maintien des pouvoirs disciplinaires des administrateurs de commune mixte page 201. Ces voeux ont Ă©tĂ© signalĂ©s en temps utile Ă  l'attention de M. le ministre de l'intĂ©rieur. Depuis la chambre des dĂ©putĂ©s a adoptĂ© un projet de loi, actuellement soumis au vote du sĂ©nat, qui rĂ©duit le nombre des infractions Ă  l'indigĂ©nat dont pourront connaĂźtre les administrateurs des communes mixtes. Voeu de M. Lafon tendant Ă  ce que les commissaires enquĂȘteurs des enquĂȘtes partielles, puissent rechercher les moyens d'accĂšs sur les terres objet de l'enquĂȘte page 704. Des instructions trĂšs prĂ©cises ont Ă©tĂ© adressĂ©es en vue de rappeler aux commissaires enquĂȘteurs et plus particuliĂšrement aux opĂ©rateurs chargĂ©s de l'Ă©tablissement des plans, les rĂšgles actuellement 14 en vigueur sur la reconnaissance et le levĂ© des chemins existants. Il leur est prescrit en outre de faire figurer sur les piĂšces de l'enquĂȘte, procĂšs-verbal et plan le chemin ou les droits de passage qui auront fait l'objet d'une revendication formelle et explicite des intĂ©ressĂ©s, lorsque le lot Ă  desservir est sĂ©parĂ© de la voie publique par des terrains soumis comme ce lot Ă  l'enquĂȘte partielle poursuivieVoeu poursuivieVoeu les enquĂȘtes partielles page 858 Voir rĂ©ponse aux plĂ©niĂšres. Voeu de M. Bons, tendant Ă  l'amĂ©lioration de toute urgence des enquĂȘtes partielles en terrain arch et le retour, par les moyens lĂ©gaux, Ă  l'application pure et simple de la loi de 1873 complĂ©tant le sĂ©natus-consulte de 1863 page 613. La procĂ©dure d'ensemble instituĂ©e par la loi du 26 juillet 1873 a Ă©tĂ© abrogĂ©e par la loi du 16 fĂ©vrier 1897 qui, aux enquĂȘtes globales effectuĂ©es d'office, substitue l'enquĂȘte individuelle facultative. La plupart des considĂ©rations qui ont amenĂ© le parlement Ă  voter l'abrogation du systĂšme des procĂ©dures d'ensemble ont conservĂ© toute leur valeur, et un projet de loi destinĂ© Ă  instituer un retour Ă  l'ancienne lĂ©gislation aurait peu de chances d'aboutir. Au surplus, indĂ©pendamment des frais Ă©normes que provoquerait la francisation globale et d'office de la propriĂ©tĂ© indigĂšne, et qui entraĂźneraient le budget algĂ©rien dans une aventure trĂšs dangereuse, la conservation du statut successoral musulman vouerait la rĂ©forme Ă  un Ă©chec certain. En ce qui concerne spĂ©cialement l'exĂ©cution des enquĂȘtes arch que l'auteur du voeu exprime le dĂ©sir de voir aboutir rapidement, l'administration espĂšre, si les assemblĂ©es financiĂšres lui en donnent la possibilitĂ© matĂ©rielle, en rĂ©duire les dĂ©lais dans des proportions trĂšs apprĂ©ciables une annĂ©e en moyenne. ! — 15 AFFAIRES MILITAIRES Allocation de primes d'arabe et de berbĂšre aux officiers et sous-officiers du 19e corps page 715 Dans sa sĂ©ance du 6 juin 1913, la dĂ©lĂ©gation des colons avait adoptĂ© un voeu de M. Carrafang, tendant Ă  l'attribution aux officiers des corps et services du 19e corps, versĂ©s dans la langue arabe et berbĂšre, d'une prime allouĂ©e sur les mĂȘmes bases que les primes accordĂ©es aux fonctionnaires civils. Le chef de service avait mis la question Ă  l'Ă©tude de façon Ă  dĂ©terminer les consĂ©quences financiĂšres de la proposition et Ă  prĂ©parer les demandes de crĂ©dits nĂ©cessaires en temps opportun. Par une dĂ©pĂȘche en date du 27 dĂ©cembre, le ministre de la guerre a fait connaĂźtre que son dĂ©partement prĂ©parait un projet de dĂ©cret ayant pour objet d'instituer des primes en faveur des officiers et sous-officiers remplissant les conditions requises au point de vue de la connaissance complĂšte de l'une ou l'autre langue. Dans ces conditions, il paraĂźt inutile de prĂ©voir l'allocation de primes sur le budget de la colonie. Le projet du ministre donne entiĂšre satisfaction au voeu des dĂ©lĂ©gations. Voeu tendant Ă  la distribution gratuite de cartouches aux sociĂ©tĂ©s de tir page 710. Le texte de ce voeu a Ă©tĂ© transmis Ă  M. le ministre de la guerre qui, Ă  la date du 18 dĂ©cembre 1913, a rĂ©pondu dans les termes suivants J'ai l'honneur de vous faire connaĂźtre que l'allocation gratuite de 200 cartouches Ă  chaque membre actif des S. A. G. d'AlgĂ©rie, qui comptent actuellement environ membres, reprĂ©sente une dĂ©pense de x 200 x 0 fr. 12 = 360,000 fr. Or, la somme inscrite au projet de budget de 1914 au titre de la prĂ©paration militaire en AlgĂ©rie, 16 n'est que de 62,200 francs correspondant aux allocations normales. Par suite, l'adoption de la mesure proposĂ©e par le gouverneur gĂ©nĂ©ral aurait pour consĂ©quence de grever le budget d'environ 300,000 francs. D'autre part, si cette proposition Ă©tait prise en considĂ©ration, il en rĂ©sulterait probablement une dĂ©marche de l'Union des sociĂ©tĂ©s de tir de France, tendant Ă  une allocation supplĂ©mentaire en faveur de ces sociĂ©tĂ©s. Quoi qu'il en soit, l'administration de la guerre ne pourrait ĂȘtre en mesure d'assurer la dĂ©livrance des cartouches demandĂ©es pour l'AlgĂ©rie, que si la somme sus-visĂ©e 300,000 francs environ Ă©tait mise Ă  sa disposition. » AGRICULTURE Voeu tendant Ă  accorder aux vĂ©tĂ©rinaires sanitaires, soit par la crĂ©ation d'un vaste syndicat interdĂ©partemental, soit par tout autre moyen 1° Une amĂ©lioration notable de leur situation; 2° Un avancement au choix, Ă  l'anciennetĂ©; 3° La stabilitĂ© dans leurs fonctions ; 4° Le droit Ă  l'obtention d'une retraite page 869 Il est dans les intentions de l'administration d'appeler les agents du service vĂ©tĂ©rinaire sanitaire Ă  coopĂ©rer au service de l'Ă©levage dont l'organisation est Ă  l'Ă©tude. A ce titre, il sera possible d'apporter une amĂ©lioration Ă  la situation de ces agents par l'allocation d'indemnitĂ©s spĂ©ciales. Voeu tendant Ă  obtenir de l'administration l'Ă©tude par une commission technique d'un programme d'ensemble pour l'amĂ©lioration du cheptel algĂ©rien, ainsi que de la transformation du service sanitaire actuellement existant en service d'Ă©le- — 17 — vage colonial analogue Ă  ceux de l'Asie el de l'Afrique française page 863. La question de la crĂ©ation d'un service d'Ă©levage est envisagĂ©e par l'administration comme le complĂ©ment indispensable de la rĂ©organisation des services agricoles. Elle doit ĂȘtre soumise Ă  une commission qui fonctionnera prochainement. Voeu tendant Ă  ce que l'administration, par toutes mesures Ă  sa disposition, encourage la production et l'Ă©levage du bĂ©tail et que parmi ces mesures soit appliquĂ©e immĂ©diatement celle consistant dans la crĂ©ation de syndicats d'Ă©levage, crĂ©ation conseillĂ©e par les professeurs dĂ©partementaux et spĂ©ciaux d'agriculture, par les vĂ©tĂ©rinaires dans leur circonscription, chacun de ces fonctionnaires dĂ©montrant aux agriculteurs les dangers de la monoculture et les avantages certains, indiscutables de la production raisonnĂ©e, Ă©conomique du bĂ©tail en gĂ©nĂ©ral et plus particuliĂšrement du boeuf et du mouton page 701. La rĂ©alisation de ce voeu sera examinĂ©e au moment de l'organisation du service de l'Ă©levage, question qui doit ĂȘtre soumise Ă  une commission spĂ©ciale. Voeu tendant Ă  la destruction des campagnols page 710 L'institut Pasteur d'AlgĂ©rie, qui pendant ces derniers temps a Ă©tudiĂ©, d'une façon toute spĂ©ciale, la question virus destinĂ© Ă  dĂ©truire les rongeurs, est arrivĂ© Ă  possĂ©der deux races de virus B. Murium Danysz et B. tiphi spermophilorum Mereshkousky, qui donnent toute satisfaction. Le premier est actif en particulier contre les rats et mĂȘme les rats d'Ă©gouts, le second est pathogĂšne pour un certain nombre d'autres rongeurs, tels que les souris. L'institut Pasteur tient ces virus Ă  la dis2 dis2 — 18 — position des administrations et des particuliers contre le remboursement du prix de revient 4 francs la bouteille de 900 grammes environ, soit 5 i'r. 75 avec l'emballage et' le port. D'aprĂšs les indications fournies par l'institut Pasteur, le service sanitaire maritime emploie le B. Typhi murium dans le port d'Alger pour la destruction des rats d'Ă©gouts. Voeu tendant Ă  favoriser le greffage des oliviers par l'allocation de primes pour le greffage des olivettes communales aux communes sans ressources page 583. L'administration est dĂ©jĂ  entrĂ©e dans les vues de la dĂ©lĂ©gation en accordant en 1913, pour greffage de leurs olivettes, des subventions aux communes ne disposant pas de ressources suffisantes. Voeu tendant Ă  favoriser en AlgĂ©rie, la production d'une orange tardive page 509. Le service botanique a reçu du consul de France Ă  Murcie des greffes de l'oranger de Berna ». Ces greffes seront expĂ©rimentĂ©es par les soins de ce service qui publiera le moment venu le rĂ©sultat de ses essais. CHEMINS DE FER CrĂ©ation d'un train de nuit entre Tiaret-Relizane Mostaganem et Oran page 57. La solution la plus Ă©conomique et la plus rationnelle pour la crĂ©ation d'un train de nuit entre Oran-Tiaret et Tiaret-Oran consiste dans le prolongement sur Tiaret du train 89 qui arrive Ă  Relizane Ă  23 h. 38 et sur Mostaganem du train 90 qui arrive a Relizane Ă  23 h. 33. Cette amĂ©lioration coĂ»terait approximativement 19 pour le trains 89 Frs. pour le train 90 Soit-ensemble Le service du contrĂŽle, d'accord avec l'administration des chemins de fer algĂ©riens de l'Etat, estime que la crĂ©ation de ces trains de nuit n'est pas justifiĂ©e pour les raisons suivantes 1° Le mouvement des voyageurs entre les points extrĂȘmes a atteint seulement en 1912, 8 par jour en moyenne soit -2,772 d'Oran sur Tiaret et 2,865 de Tiaret sur Oran; 2° Les relations sont plus rapides et moins coĂ»teuses en empruntant la voie entre Oran et Relizane; en effet, un voyageur parti de Tiaret par train 90 prolongĂ© arriverait Ă  Oran, par train n° 2 Ă  8 h. 07, alors qu'il y serait dĂ©jĂ  parvenu par train 9 Ă  6 h. 58, aprĂšs s'ĂȘtre reposĂ© 4 heures Ă  Relizane. Inversement, le voyageur parti d'Oran pour Tiaret, arriverait Ă  destination vers 4 h. 30, heure bien incommode au lieu de 9 h. 36 par voie Etat; 3° Le parcours toutes voies Etat est augmentĂ© de 39 kilom. et le prix du vovage en 3e classe de 2 fr. 40. CrĂ©ation de trains express lĂ©gers entre Oran et Mostaganem, Oran, Mascara et SaĂŻda page 82 La nouvelle marche des trains donne satisfaction Ă  ce voeu. Le train I rendu direct d'Oran Ă  SaĂŻda gagne 58 minutes sur le prĂ©cĂ©dent horaire; le train 4 de SaĂŻda Ă  Oran, nouvellement créé, gagne 2 h. 10 sur l'horaire du train 14. Entre Oran et Mostaganem, le nouvel horaire accuse un gain de 50 minutes environ. — 20 — Voeux tendant 1° A la crĂ©ation de trains de nuit directs entre Oran-Tiaret et Tiaret-Oran; 2° A l'augmentation de la vitesse des trains entre Mostaganem et Tiaret; 3° A la dĂ©livrance de billets aller et retour de gare Ă  gare sur tous les rĂ©seaux et de rĂ©seau Ă  rĂ©seau, page 707. 1° La crĂ©ation de trains de nuit entre Oran-Tiaret et Tiaret-Oran n'a pas paru devoir ĂȘtre poursuivie, en raison de la dĂ©pense assez Ă©levĂ©e qui en rĂ©sulterait et de la faible frĂ©quentation probable de ces trains. Une rĂ©ponse plus complĂšte a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă  propos du mĂȘme voeu Ă©mis dans la sĂ©ance du 19 mai 1913 ; 2 La nouvelle marche des trains donne satisfaction Ă  ce voeu; elle prĂ©voit deux trains dans chaque sens entre Oran et Mostaganem, avec un gain sur le prĂ©cĂ©dent horaire de 50 minutes en moyenne. 3° Une dĂ©cision gouvernementale a homologuĂ© des propositions communes prĂ©sentĂ©es par les administrations de chemins de fer en vue de la dĂ©livrance de billets aller et retour de toute gare Ă  toute gare des rĂ©seaux algĂ©riens d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Le voeu a ainsi reçu satisfaction. Voeu tendant Ă  Vagrandissement de la gare de Sidibel-AbbĂšs page 58 La compagnie a fait connaĂźtre qu'elle ne pourra procĂ©der Ă  cet agrandissement qu'aprĂšs avoir obtenu le renouvellement du fonds pour travaux complĂ©mentaires qui est aujourd'hui presque Ă©puisĂ©. Une commission instituĂ©e par M. le gouverneur gĂ©nĂ©ral Ă©tudie cette question. En attendant la compagnie a repris les pourparlers avec l'administration militaire pour obtenir la — 21 — cession d'une bande de terrain nĂ©cessaire Ă  cet agrandissement Construction d'un abri Ă  voyageurs Ă  la gare de Sainte-Barbe-du-TlĂ©lat pour le rĂ©seau de l'OuestAlgĂ©rien l'OuestAlgĂ©rien 67. La compagnie de l'Ouest-AlgĂ©rien a fait connaĂźtre connaĂźtre son fonds pour travaux complĂ©mentaires Ă©tant presque Ă©puisĂ©, elle ne peut adresser des propositions propositions que pour l'exĂ©cution de travaux tout Ă  fait urgents nĂ©cessaires Ă  son exploitation. L'agrandissement de l'abri du TlĂ©lat n'ayant pas ce caractĂšre, il ne lui est pas possible de donner satisfaction au voeu Ă©mis. Elle estime d'ailleurs que cet abri sera inutile le jour, qu'elle espĂšre prochain, oĂč ses trains pourront leur parcours sans transbordement au TlĂ©lat. Voeu tendant Ă  ce qu'un passage intĂ©rieur libre mais surveillĂ©, soit livrĂ© aux voyageurs et Ă  ceux qui les accompagnent dans la traversĂ©e des voies et de l'Etat Ă  Relizane page 75. Le passage demandĂ© existe, mais l'administration l'administration des chemins de fer algĂ©riens de l'Etat et la compagnie d'accord avec le service du contrĂŽle, estiment qu'il doit ĂȘtre exclusivement rĂ©servĂ© aux voyageurs munis de billets directs et aux portefaix qui les accompagnent. Cette mesure est conforme aux prescriptions de l'article 57 de l'ordonnance du 15 novembre 1846, modifiĂ©e par le dĂ©cret du 1er mars 1901, qui interdit d'une façon absolue de pĂ©nĂ©trer, sans y ĂȘtre autorisĂ© rĂ©guliĂšrement, dans l'enceinte du chemin de fer, d'y circuler ou d'y stationner. La situation paraĂźt d'ailleurs ĂȘtre trĂšs sensiblement amĂ©liorĂ©e par la mise en vigueur des nouvelles dispositions du tarif n° 102 qui permettront la dĂ©livrance de billets aller et retour de toute gare Ă  toute gare des rĂ©seaux algĂ©riens d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. — 22 — Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'un pont Ă  bascule Ă  la gare de Laverdure page 85. En renouvelant ce voeu, la dĂ©lĂ©gation a fait remarquer que le nombre d'expĂ©ditions serait sans doute plus Ă©levĂ© si la gare possĂ©dait une bascule et que beaucoup de transports faits par charrettes seraient confiĂ©s au chemin de fer, si la gare pouvait offrir au public les commoditĂ©s que demanderait la rĂ©gion essentiellement forestiĂšre. La compagnie, aprĂšs un nouvel examen de la question, a estimĂ© que l'installation d'un pont Ă  bascule Ă  la gare de Laverdure serait sans influence sur le trafic de cette gare, les transports par charrettes Ă©tant trop onĂ©reux pour que les commerçants de la rĂ©gion y aient recours. ! Le service du contrĂŽle a partagĂ© cette maniĂšre de voir. Le trafic de la gare de Laverdure a Ă©tĂ© de nouveau jugĂ© insuffisant pour justifier dans cette gare l'installation d'un pont Ă  bascule. Voeu tendant Ă  ce que les passages Ă  niveau soient barrĂ©s par une traverse horizontale peinte en blanc, se relevant au moyen d'un contre-poids p. 86. Les administrations ont Ă©tĂ© saisies de ce voeu; elles n'ont pas encore fait connaĂźtre leur rĂ©ponse. Voeu tendant Ă  la crĂ©ation Ă  Tlemcen d'ateliers de rĂ©paration pour le matĂ©riel de la ligne de Tlemcen Ă  Beni-Saf page 582. Il sera créé Ă  Tlemcen un dĂ©pĂŽt avec petit atelier pour les rĂ©parations courantes de la ligne. Quant aux grandes rĂ©parations, elles seront effectuĂ©es aux ateliers de PerrĂ©gaux. 23 - Voeu tendant Ă  amĂ©liorer les installations de la gare de Descartes page 699. La compagnie de l'ouest-algĂ©rien a fait connaĂźtre que l'Ă©puisement de son fonds pour travaux complĂ©mentaires ne lui permettait d'entreprendre que des travaux trĂšs urgents ou intĂ©ressant la sĂ©curitĂ©, mais que l'amĂ©lioration des installations de la gare de Descartes serait examinĂ©e dĂšs que sa demande de renouvellement du fonds pour travaux complĂ©mentaires aurait reçu une rĂ©ponse favorable. Voeu tendant Ă  ce que l'arrĂȘt de Fornaka soit transformĂ© en gare avec personnel permanent et que le train de 6 heures du matin allant sur PerrĂ©gaux et Oran et de 8 heures du soir venant d'Oran ' sur PerrĂ©gaux, s'arrĂȘtent une minute Ă  Fornaka page 727. Le trafic de l'arrĂȘt de Fornaka a atteint seulement, en 1912, les chiffres ci-aprĂšs Tonnage des marchandises, tonnes. Mouvement des voyageurs, Pour 1913, la comparaison des rĂ©sultats des neuf premiers mois avec la pĂ©riode correspondante de 1912, fait ressortir une diminution de 87 tonnes de marchandises et une augmentation de 457 voyageurs. L'administration des chemins de fer algĂ©riens de l'Etat et le service du contrĂŽle estiment que le trafic de cet arrĂȘt est insuffisant pour justifier sa transformation en gare; cette modification n'aurait, d'ailleurs, pas pour effet d'augmenter le tonnage des expĂ©ditions. En effet, la plus grande partie des productions de la rĂ©gion, Ă  l'exception des cĂ©rĂ©ales, est dĂ©jĂ  remise au chemin de fer; ces derniĂšres sont transportĂ©es au port de Mostaganem, Ă©loignĂ© seulement de 25 kilomĂštres, par les intĂ©ressĂ©s eux-mĂȘmes, avec leurs propres vĂ©hicules ou par des entrepreneurs de roulage Ă  des prix moindres que ceux du — 24 — chemin de fer et qui dĂ©fient toute concurrence. L'Ă©tablissement d'une gare ne modifierait pas la situation. D'autre part, le mouvement des voyageurs 4 par jour en moyenne au dĂ©part a paru trop faible pour nĂ©cessiter l'arrĂȘt des trains directs 1, 2 et 4; mais, l'administration rĂ©seau a prĂ©vu au dernier horaire, l'arrĂȘt d'un nouveau train Ă  17 h. 38, venant d'Oran. Voeu tendant Ă  la crĂ©ation de billets circulaires en AlgĂ©rie page 64. AprĂšs examen de ce voeu en confĂ©rence par les administrations de chemins de fer d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral de la compagnie a adressĂ© la rĂ©ponse suivante Ă  M. le gouverneur gĂ©nĂ©ral Nous avons l'honneur de vous faire connaĂźtre que le systĂšme des billets circulaires n'a pas paru aux administrations algĂ©riennes de chemins de Page 311. Dans le budget de 1914, les crĂ©dits nĂ©cessaires ont Ă©tĂ© prĂ©vus pour la crĂ©ation de trois emplois d'inspecteur-adjoint, un dans chaque dĂ©partement, et de trois bureaux, l'un Ă  Aumale, l'autre Ă  Mostaganem, le troisiĂšme Ă  Tiaret. Dans le budget de 1915, l'administration se propose de demander l'inscription de nouveaux crĂ©dits pour faire face Ă  la crĂ©ation d'un inspecteur et d'un rĂ©dacteur dans le dĂ©partement d'Oran et 101 Ă  l'ouverture de quatre bureaux Ă  MĂ©dĂ©a, Vialar, AĂŻn-Temouchent et Relizane. Ces mesures, qui rĂ©pondent au voeu reproduit ci-dessus, renforceront beaucoup l'action du service de l'enregistrement et permettront notamment d'assurer d'une façon plus efficace la rĂ©pression de la fraude. FORÊTS Voeu relatif au reboisement du massif du Djebel Ighlem page 444 Un arrĂȘtĂ© gouvernemental en date du 15 mai 1913 a autorisĂ© le service forestier Ă . poursuivre la constitution d'un pĂ©rimĂštre de reboisement d'environ 400 hectares comprenant les boisements domaniaux, communaux et particuliers situĂ©s au lieu dit Djebel Ighlem, dans le bassin de l'Oued SaĂŻda. Les enquĂȘtes en vue de la dĂ©claration d'utilitĂ© publique de ce pĂ©rimĂštre se poursuivent actuellement et cette affaire est appelĂ©e Ă  recevoir une prompte rĂ©solution. En attendant, des travaux ont Ă©tĂ© entrepris au cours de l'exercice dernier sur les parcelles domaniales et communales. Ils ont consistĂ© dans le reboisement par semis ou plantations d'une surface d'environ 10 hectares. Les essences employĂ©es ont Ă©tĂ© le pin d'alep, le chĂȘne vert et l'acacia. La dĂ©pense s'est Ă©levĂ©e Ă  2,320 francs. Ces travaux vont ĂȘtre poursuivis cette annĂ©e. Voeu tendant Ă  renvoyer Ă  la commission de rĂ©vision des traitements, l'Ă©tude des modifications Ă  apporter Ă  la situation du personnel des eaux et forĂȘts. Selon le dĂ©sir exprimĂ© par la dĂ©lĂ©gation, la commission de revision des traitements a Ă©tĂ© saisie de l'Ă©tude des modifications Ă  apporter Ă  la situation du personnel des eaux et forĂȘts. 102 — HABITATIONS A BON MARCHE Voeu tendant Ă  ce que les sociĂ©tĂ©s d'habitations Ă  bon marchĂ© soient subventionnĂ©es sur le produit des jeux page 694. Voir rĂ©ponse aux colons. Voeu tendant Ă  ce que l'administration examine avec, la plus grande bienveillance les questions intĂ©ressant les sociĂ©tĂ©s d'habitations Ă  bon marchĂ© page 695. Voir rĂ©ponse aux colons. Voeu tendant Ă  ce que par voie d'Ă©change, l'administration militaire abandonne les terrains qu'elle possĂšde Ă  proximitĂ© des villes pour gĂźtes d'Ă©tapes, champs de manoeuvres, bivouacs, etc. et que les terrains devenus ainsi disponibles, ainsi que ceux dĂ©classĂ©s dans les termes de la loi du 14 janvier 1890 soient cĂ©dĂ©s par l'intermĂ©diaire des communes, ou, directement, aux sociĂ©tĂ©s coopĂ©ratives d'habitations Ă  bon marchĂ©, dans les conditions du dĂ©cret du 2 aoĂ»t 1912 page 697. Voir rĂ©ponse aux colons. IMPÔTS Voeu tendant Ă  ce que l'administration fasse toute diligence pour que l'impĂŽt sur la propriĂ©tĂ© non bĂątie soit appliquĂ© dĂšs 1915 page 667. Les assemblĂ©es financiĂšres ont dĂ©cidĂ© que la contribution fonciĂšre des propriĂ©tĂ©s non bĂąties serait basĂ©e sur la valeur locative; elles ont votĂ©, Ă  cet effet, une dĂ©cision actuellement soumise Ă  l'examen du conseil d'Etat, en vue de son homologation par dĂ©cret. DĂšs que ce dĂ©cret aura Ă©tĂ© promulguĂ© commenceront les opĂ©rations de rĂ©ception des dĂ©clarations et — 103 — d'Ă©valuation. Le rapport, distribuĂ© aux dĂ©lĂ©gations, sur les travaux prĂ©paratoires les expĂ©riences effectuĂ©s effectuĂ©s 1913, contient toutes indications indications utiles la durĂ©e probable des travaux d'Ă©valuation des propriĂ©tĂ©s non bĂąties. INSTRUCTION PUBLIQUE Voeu relatif subventions accordĂ©es aux dĂ©partements et communes pour la construction d'Ă©coles primaires page 173. A l'Ă©tude. Voeu relatif Ă  l'orientation donner Ă  renseignement des indigĂšnes. La dĂ©lĂ©gation des non colons s'est associĂ©e Ă  la motion ci-aprĂšs de M. Morinaud La dĂ©lĂ©gation entend ne se prononcer sur la nouvelle orientation qu'il convient de donner aprĂšs accord avec le mĂ©tropolitain, Ă  l'enseignement des indigĂšnes que sur des propositions claires et nettes de l'administration et, en attendant les proposition elle maintient le statu-quo » page 280. Des projets relatifs l'enseignement des indigĂšnes ayant Ă©tĂ© soumis gouvernement mĂ©tropolitain, l'administration, d'accord avec l'autoritĂ© acadĂ©mique, et conformĂ©ment au voeu de dĂ©lĂ©gation estime qu'il y a lieu de maintenir le statuquo attendant que le gouvernement mĂ©tropolitain ait fait connaĂźtre ses vues. JUSTICE Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'une 2e chambre au tribunal de Blida page 699 Le projet de budget de 1915 comporte les crĂ©dits nĂ©cessaires Ă  cette crĂ©ation Ă  compter du janvier 1915. — 104 — POSTES, TÉLÉGRAPHES ET TÉLÉPHONES Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'un timbre poste algĂ©rien Voir rĂ©ponse aux colons. Voeu tendant Ă  la fourniture des imprimĂ©s des postes et tĂ©lĂ©graphes par l'industrie algĂ©rienne page 683. Voir rĂ©ponse aux colons. Voeu tendant Ă  crĂ©er dans la mĂ©tropole des centres d'examen pour le recrutement du cadre colonial des postes et des tĂ©lĂ©graphes page 689. Cette question fait actuellement l'objet d'une Ă©tude de concert avec l'administration mĂ©tropolitaine. PROPRIÉTÉ INDIGÈNE Voeu de MM. Cuttoli, Ricci, VĂ©rola, Morinaud . La dĂ©lĂ©gation des non colons adopte la proposition faite par les commissions des dĂ©partements de Constantine et d'Oran, demandant le retrait des prescriptions de la circulaire de M. le gouverneur gĂ©nĂ©ral en date du 10 juillet 1911, relative Ă  l'interdiction de l'entrĂ©e en jouissance des acheteurs. A condition 1° Que le prix de vente stipulĂ© dans la promesse de vente ait Ă©tĂ© intĂ©gralement payĂ© ; 2° Que la possession de l'acquĂ©reur continue celle tout au moins annale du vendeur. » Les recommandations contenues dans la circulaire visĂ©e ci-contre rĂ©sultent des dispositions mĂȘmes de la loi du 16 fĂ©vrier 1897. Le conseil d'Etat, dans son avis du 13 mars 1902, a fait ressortir d'un cĂŽtĂ© que si rien ne s'oppose Ă  ce que les acquĂ©reurs de terrain arch ou sabega prennent l'initiative d'une procĂ©dure d'enquĂȘte partielle, il doit ĂȘtre bien entendu que les effets —. 105 — utiles de leurs acquisitions restent subordonnĂ©s Ă  la sanction du gouvernement gĂ©nĂ©ral dans les conditions fixĂ©es par l'article 13 de la loi. Cette restriction s'impose, puisque c'est l'enquĂȘte partielle seule qui permet de reconnaĂźtre l'Ă©tat rĂ©el de la possession, seul critĂ©rium de la vocation du dĂ©tenteur au droit de possession. Il ne peut dĂšs lors pas ĂȘtre question de tolĂ©rance en pareille matiĂšre l'administration risquerait, en procĂ©dant diffĂ©remment, de sanctionner des droits inexistants ; de se voir frustrer de ses droits Ă  la revendication des terres vacantes frĂ©quemment usurpĂ©es; et de spolier les vĂ©ritables ayants droit aux immeubles enquĂȘtes, lesquels ne sont pas toujours les auteurs des contrats de vente invoquĂ©s par les acquĂ©reurs; enfin, de faire naĂźtre des difficultĂ©s inextricables dans le cas de ventes multiples consenties par un mĂȘme dĂ©tenteur. Par ailleurs, les transactions intervenues doivent satisfaire Ă  certaines conditions de moralitĂ©, l'administration se rĂ©servant le droit d'intervenir lorsqu'elle se trouve en prĂ©sence de ce cas de spolialion ou de spĂ©culation manifeste. Le conseil d'Etat, lui, a, Ă  cet Ă©gard, reconnu le droit de refuser son homologation aux procĂ©dures se trouvant dans l'un de ces deux cas. Il est dĂšs lors, lĂ©galement et pratiquement, impossible d'autoriser les requĂ©rants Ă  faire acte de propriĂ©taires en s'installant sur les terres acquises avant l'homologation de la procĂ©dure. Il y a lieu d'ajouter que les prĂ©occupations dont s'inspire la motion ci-contre deviendront pour ainsi dire sans objet, le jour oĂč l'administration disposera des moyens qu'elle demande aux dĂ©lĂ©gations financiĂšres de lui fournir et qui lui permettront de liquider les procĂ©dures d'enquĂȘte dans les dĂ©lais restreints. SÉCUPJTÉ Voeu demandant que l'administration tienne la main Ă  ce que les polices des villes et villages de l'AlgĂ©rie soient laissĂ©es Ă  leur rĂŽle de police mu- 106 nicipale et ne soient pas absorbĂ©es abusivement par toutes sortes de missions qui appartiennent Ă  d'autres catĂ©gories de fonctionnaires et de magistrats page 72. L'attention de MM. les prĂ©fets a Ă©tĂ© tout particuliĂšrement appelĂ©e sur cette question, afin que le personnel des polices municipales ne soit pas absorbĂ© abusivement par toutes sortes de missions, sortant du cadre de ses attributions. M. le procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs la cour d'appel d'Alger saisi Ă©galement du voeu dont il s'agit, a, d'autre part, adressĂ© une circulaire dans le mĂȘme sens Ă  tous les substituts de son ressort. Il y a donc tout lieu d'espĂ©rer que les abus signalĂ©s ne se renouvelleront plus. Dans tous les cas, l'administration veillera Ă  ce qu'il en soit ainsi dans l'avenir. Voeu tendant Ă  ce que la gendarmerie soit mieux adaptĂ©e aux besoins rĂ©els de la sĂ©curitĂ© en AlgĂ©rie page 72. Bien qu'en AlgĂ©rie, comme en France, la gendarmerie ait Ă©tĂ© instituĂ©e pour veiller Ă  la sĂ»retĂ© publique et assurer le maintien de l'ordre, il y a lieu de considĂ©rer qu'elle est Ă©galement chargĂ©e de certains services trĂšs importants, services prĂ©vus par des dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires auxquelles elle ne peut se soustraire. Aucune modification ne saurait donc ĂȘtre apportĂ©e au fonctionnement actuel de cette arme par l'administration de la colonie, et seuls les dĂ©partements ministĂ©riels intĂ©ressĂ©s pourraient, aprĂšs entente, Ă©laborer un nouveau rĂšglementLe rĂšglementLe de l'Ă©tat de choses actuel semble donc s'imposer, pour le moment du moins; il convient toutefois d'ajouter que la gendarmerie, grĂące Ă  ses chefs actuels, a reçu depuis quelque temps, une impulsion qui est de nature Ă  la soustraire Ă  certaines occupations en dehors de la mission de surveillance qui lui incombe au premier chef. 107 D'autre part, l'administration s'est prĂ©occupĂ©e, dĂšs l'annĂ©e derniĂšre, de faire reconduire en chemin de fer, par les convois hebdomadaires, les dĂ©tenus administratifs^ qui Ă©taient auparavant conduits de brigade en brigade. Cette mesure a eu pour effet immĂ©diat en soulageant considĂ©rablement le service des brigades, de leur permettre de porter leur action sur d'autres objets et de multiplier, notamment, les tournĂ©es en pays indigĂšne. Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'une brigade mobile de sĂ»retĂ© Ă  Khenchela page 72 Voir rĂ©ponse aux colons. SERVICES MARITIMES POSTAUX Voeu tendant Ă  ce que les paquebots de la ligne Alger-Marseille et vice-versa fassent escale Ă  Ajaccio tous les quinze jours page 18. Ce voeu a Ă©tĂ© transmis Ă  M. le sous-secrĂ©taire d'Etat Ă  la marine marchande qui a fait connaĂźtre qu'aux termes de l'article 4 du cahier des charges concernant l'exĂ©cution des service maritimes postaux entre la mĂ©tropole et la Corse, l'Etat s'est interdit la facultĂ© de subventionner tout service particulier partant d'un port français sur les parcours concĂ©dĂ©s et que, dans ces conditions, il n'Ă©tait pas possible de donner suite au voeu Ă©mis. Voeu tendant Ă  faire ajouter au cahier des charges de la prochaine adjudication des service maritimes postaux entre la France et l'AlgĂ©rie une ligne hebdomadaire Nice-Alger avec escale Ă  Ajaccio tous les quinze jours page 703. Ce voeu a Ă©tĂ© transmis Ă  M. le sous-secrĂ©taire d'Etat Ă  la marine marchande. 108 SERVICE PÉNITENTIAIRE Voeu tendant Ă  l'Ă©tablissement d'une route carossable de SaĂŻda Ă  Beni-Ounif page 317 Les travaux de mise en Ă©tat, de SaĂŻda Ă  BeniOunif, d'une voie de communication accessible aux voitures et aux automobiles se poursuivent, depuis 1912, pour la partie de cette route comprise dans -les territoires du sud du Kreider Ă  Beni-Ounif. L'opĂ©ration est exĂ©cutĂ©e par les communes mixtes de MĂ©chĂ©ria et d'AĂŻn-Sefra avec l'appui financier du budget des territoires du sud. La route est ouverte actuellement jusqu'Ă  AĂŻnSefra mais les automobiles ne peuvent pas faire plus de vingt kilomĂštres Ă  l'heure Ă  partir de MĂ©kalis. Les travaux se continuent au sud d'AĂŻnSefra vers Beni-Ounif et seront probablement achevĂ©s dans le courant de 1914. TRAVAUX PUBLICS Voeu tendant Ă  ce que l'administration prenne des mesures pour prĂ©server Maison-CarrĂ©e des inondations. M. l'inspecteur gĂ©nĂ©ral des ponts et chaussĂ©es vient de terminer l'examen des diffĂ©rentes solutions proposĂ©es par les ingĂ©nieurs. Ses conclusions seront soumises dans une note dĂ©taillĂ©e aux dĂ©lĂ©gations financiĂšres. Voeu tendant Ă  l'application aux routes nationales de la colonie du principe des subventions industrielles pages 32-33. La dĂ©lĂ©gation des non colons a exprimĂ© le dĂ©sir de voir insĂ©rer dans la prochaine loi de finances un article ainsi conçu En AlgĂ©rie, les subventions industrielles qui — 109 — peuvent ĂȘtre exigĂ©es sur les chemins vicinaux sont applicables aux routes nationales. » Ce voeu a Ă©tĂ© transmis Ă  M. le ministre des travaux publics. Voeu tendant Ă  ce que les Ă©tudes relatives Ă  l'Ă©tablissement du barrage des Zardezas soient terminĂ©es d'urgence page 270. Une dĂ©cision du 5 mars 1914 a ordonnĂ© la reprise de ces Ă©tudes; elle alloue un premier crĂ©dit de 15,000 fr. aux ingĂ©nieurs des ponts et chaussĂ©es de la circonscription de Philippeville pour leur permettre de faire procĂ©der Ă  l'observation des dĂ©bits liquides et solides de la riviĂšre et Ă  des sondages sur l'emplacement que l'ouvrage projetĂ© devra occuper. Voeu tendant Ă  l'amĂ©lioration des indemnitĂ©s allouĂ©es au personnel des ports de commerce en AlgĂ©rie page 373. ConformĂ©ment au dĂ©sir exprimĂ© par la dĂ©lĂ©gation des non colons, ce voeu a Ă©tĂ© renvoyĂ© Ă  la commission chargĂ©e d'examiner les amĂ©liorations qu'il y aurait lieu d'apporter Ă  la situation des fonctionnaires algĂ©riens. Voeu tendant Ă  la couverture de l'Oued Toudman Ă  Mascara page 446 Le conseil gĂ©nĂ©ral d'Oran a proposĂ© l'inscription de cet ouvrage dans le programme des travaux d'hydraulique agricole Ă  doter sur les fonds du 3e emprunt colonial. En prĂ©vision de cette inscription, le service des ponts et chaussĂ©es a Ă©tĂ© chargĂ©, par dĂ©cision gouvernementale du 25 novembre 1913, d'Ă©tablir un avant-projet des travaux permettant de dĂ©terminer la dĂ©pense avec une approximation suffisante. — 110 — Voeu tendant Ă  ce que des sondages artĂ©siens soient pratiquĂ©s dans les territoires de Sidi-AĂŻssa et Bou-SaĂąda page 709. A la suite d'Ă©tudes hydrologiques entreprises rĂ©cemment sur les territoires de ces deux communes, un technicien du service de la carte gĂ©ologique a conclu Ă  la possihilitĂ© de trouver de l'eau ascendante dans la commune de Bou-SaĂąda et a indiquĂ© les emplacements favorables Ă  la rĂ©ussite de forages Ă  exĂ©cuter dans cette circonscription. En ce qui concerne la commune de Sidi-AĂŻssa, ses travaux l'ont amenĂ© au contraire Ă  conclure Ă  l'absence de nappes artĂ©siennes dans les territoires de cette unitĂ© administrative. Quelques puits ordinaires pourraient cependant ĂȘtre creusĂ©s avec quelque chance de succĂšs sur des points qui ont Ă©tĂ© indiquĂ©s Ă  M. l'administrateur de Sidi-AĂŻssa. Les recherches d'eau dans ces rĂ©gions prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt primordial. Les travaux ne peuvent cependant ĂȘtre entrepris que par les communes intĂ©ressĂ©es. La colonie ne saurait intervenir, ainsi qu'elle l'a fait dĂ©jĂ , que par l'allocation de subventions et le prĂȘt de ses appareils, voire mĂȘme par la mise de ses agents Ă  la disposition des municipalitĂ©s. Voeu tendant Ă  voir dĂ©velopper les recherches d'eau artĂ©sienes dans les Hauts Plateaux et dans les territoires du sud page 709. La colonie posĂšde un certain nombre d'appareils de sondage qui sont mis Ă  la disposition des particuliers qui en font la demande. Elle possĂšde en outre un appareil puissant dont elle assure l'entretien. Cet appareil est mis en service chez les particuliers ou les communes qui en ont fait la demande avec engagement de rembourser le coĂ»t des travaux exĂ©cutĂ©s. En outre la colonie met Ă  la disposition des collectivitĂ©s qui lui en expriment le dĂ©sir, des agents particuliĂšrement versĂ©s dans les questions d'hydrologie. — 111 — Le rĂŽle de l'administration coloniale doit se borner Ă  ces mesures et les travaux de recherches ou de forage doivent ĂȘtre entrepris par les intĂ©ressĂ©s et Ă  leurs frais. Des subventions pourront ĂȘtre allouĂ©es aux collectivitĂ©s dont la situation financiĂšre ne permettrait pas d'effectuer les travaux nĂ©cessaires. Voeu tendant Ă  l'application Ă  l'AlgĂ©rie, de la loi du 5 janvier 1912, sur l'autonomie des ports de commerce page 29. Comme on l'a dĂ©jĂ  indiquĂ© Ă  la dĂ©lĂ©gation, il ne sera possible de dĂ©terminer les conditions d'application de cette loi Ă  l'AlgĂ©rie que lorsque les rĂšglements d'administration publique qui doivent intervenir pour en assurer l'exĂ©cution dans la mĂ©tropole auront Ă©tĂ© rendus. La prĂ©paration de ces rĂšglements n'est pas terminĂ©e. Voeu tendant Ă  l'allocation aux gardes maritimes de primes pour constatation de dĂ©lits ou contraventions de pĂȘche page 399. ConformĂ©ment aux dispositions de l'article 16 du dĂ©cret-loi du 9 janvier 1852 et de l'article 84 de la loi de finances du 13 avril 1898, les gardes maritimes reçoivent pour constatation de dĂ©lits et contraventions de pĂȘche, les mĂȘmes primes que les autres agents de la surveillance des pĂȘches. Voeu tendant Ă  l'achĂšvement du chemin de Chemora Ă  la gare d'AĂŻn-Yagout page 31 Le projet de construction de la voie ferrĂ©e d'AĂŻnM'iila au Chelia paraissant devoir ĂȘtre abandonnĂ©, M. le prĂ©fet de Constantine a portĂ© la question de l'achĂšvement du chemin de Chemora Ă  la gare d'AĂŻn-Yagout, devant le conseil gĂ©nĂ©ral de Constantine au cours de sa session d'octobre 1913. La dĂ©libĂ©ration de cette assemblĂ©e n'a pas encore Ă©tĂ© remise au gouvernement gĂ©nĂ©ral. 112 Suite donnĂ©e aux voeux Ă©mis par la dĂ©lĂ©gation indigĂšne section arabe dans la session de 1913 ADMINISTRATION COMMUNALE Voeu relatif Ă  la fixation des traitements des gardes champĂȘtres des douars-communes page 58 La dĂ©pense affĂ©rente aux traitements des gardes champĂȘtres de douars, incombant uniquement aux communes, il ne pourrait y ĂȘtre pourvu lĂ©galement au moyen de subventions sur le budget de l'AlgĂ©rie; d'autre part, l'augmentation de ces traitements ne pourrait ĂȘtre imposĂ©e obligatoirement aux communes. Afin de rĂ©pondre, dans la mesure du possible, aux desiderata de la dĂ©lĂ©gation, l'administration signale aux prĂ©fets des trois dĂ©partements l'intĂ©rĂȘt qu'il y aurait Ă  obtenir des communes, au moment du vote des budgets communaux, un relĂšvement des traitements des gardes champĂȘtres des douars, suivant un tarif sensiblement uniforme, et les prie d'intervenir dans ce sens auprĂšs des municipalitĂ©s et des administrateurs. Voeu tendant Ă  l'amĂ©lioration de la situation des secrĂ©taires et commis de commune mixte page 115. Voir rĂ©ponse aux colons. Voeu de M. Sahraoui ben Mohammed, tendant Ă  ce que les terres arch dĂ©tenues par des Ă©trangers Ă  la tribu et classĂ©es dans le domaine de l'Etat Ă  la suite des opĂ©rations d'application du Senatus Consulte dans la Commune Mixte du Djebel Nador, soient mises Ă  la disposition des douars communes, qui pourront les louer; Le produit des locations serait employĂ© Ă  effec> effec> — 113 — tuer dĂšs recherches d'eau, afin d'assurer l'alimentation des troupeaux. Les opĂ©rations d'application du Senatus Consulte n'ayant pas Ă©tĂ© encore homologuĂ©es dans les tribus tribus Djebel Nador, le classement des terres effectuĂ© par le commissaire dĂ©limitateur ne prĂ©sente prĂ©sente Un caractĂšre dĂ©finitif. Cependant la nĂ©cessitĂ© de crĂ©er des communes de vaste Ă©tendue dans la rĂ©gion du Djebel Nador n'a pas Ă©chappĂ© Ă  l'administration. C'est ainsi que dans la tribu des Sahari qui s'Ă©tend sur 79,000 hectares, les groupes communaux comprennent 24,000 hectares; la tribu dispose en outrede 31,000 hectares de terrains collectifs. " Dans la tribu des Oulad Zian Cheraga, les propositions du commissaire dĂ©limitateur adoptĂ©es par la commission administrative, tendent Ă  constituer cinq groupes communaux d'une superficie de 31,235 hectares alors que l'ensemble de la tribu a une superficie de 44,749 hectares. Le douar Dehalsa comprenait 15,000 hectares de communaux et 11,000 hectares de terres collectives pour une superficie totale de 42,000 hectares. Ces indications montrent que l'administration > entre entiĂšrement dans les vues de l'auteur du voeu. AFFAIRES INDIGÈNES Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'une Ă©cole professionnelle de tapis Ă  SĂ©tif page 115. La crĂ©ation de cette Ă©cole qui apparaĂźt, en principe, comme dĂ©sirable est Ă  l'Ă©tude. Toutefois, elle ne pourra ĂȘtre rĂ©alisĂ©e en 1914 en raison des crĂ©ations urgentes dĂ©jĂ  projetĂ©es pour cette annĂ©e. Voeu tendant Ă  admettre les adjoints indigĂšnes au bĂ©nĂ©fice du tarif rĂ©duit sur les chemins de fer page 87. A l'occasion d'un voeu analogue, formulĂ© prĂ©cĂ©8 prĂ©cĂ©8 — 114 — dĂ©minent par la section kabyle des dĂ©lĂ©gations financiĂšres, les compagnies de chemin de fer ont toutes opposĂ© une fin de non recevoir Ă  cette demande. Toutefois, la plupart d'entre elles paraissent disposĂ©es Ă  examiner avec bienveillance les demandes spĂ©cialement motivĂ©es tendant Ă  la dĂ©livrance de bons de rĂ©duction de demi tarif. AFFAIRES INDIGÈNES MILITAIRES Voeu tendant Ă  la dĂ©signation par l'administration d'un conseiller gĂ©nĂ©ral ou d'un dĂ©lĂ©guĂ© financier comme membre des commissions de recrutement pour les indigĂšnes page 59. Aux termes de l'article 16 du dĂ©cret du 3 fĂ©vrier 1912, les dĂ©signations des notables indigĂšnes faisant partie des commissions de tirage au sort sont prononcĂ©es par les prĂ©fets. Il semblait dĂšs lors que l'examen du voeu rappelĂ© ci-dessus revint Ă  l'administration prĂ©fectorale et c'est pour cette raison que le bureau du Service militaire des indigĂšnes » n'avait pas cru devoir prĂ©parer une rĂ©ponse. Toutefois, ce service Ă©met l'avis que rien ne s'oppose Ă  ce que les notables indigĂšnes des commissions de tirage au sort soient pris exclusivement parmi les Ă©lus musulmans de la colonie. ASSISTANCE Voeu renouvelĂ© tendant Ă  ce que tout musulman Ă©tranger nĂ©cessiteux qui se trouverait de passage dans les localitĂ©s pourvues d'hĂŽpitaux ou d'infirmeries indigĂšnes et dont la santĂ© nĂ©cessite des soins y soit admis sans formalitĂ© page 8. Le voeu a Ă©tĂ© renouvelĂ© en spĂ©cifiant que l'admission des indigĂšnes malades dans les hĂŽpitaux devrait ĂȘtre effectuĂ©e d'office, les formalitĂ©s d'usage n'Ă©tant remplies qu'aprĂšs l'hospitalisation. — 115 — Il n'est pas possible que l'admission d'office ait lieu dans tous les cas- Mais actuellement — pour les indigĂšnes comme pour les europĂ©ens — l'entrĂ©e Ă  l'hĂŽpital ne comporte aucune formalitĂ© dans les cas d'urgence. Il y a lieu de s'en tenir Ă  ces prescriptions pour Ă©viter des abus. Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'un bureau de bienfaisance musulman Ă  ColĂ©a page 47 ConsultĂ© Ă  nouveau sur cette question, le conseil municipal de ColĂ©a s'est prononcĂ© contre la crĂ©ation d'un bureau de bienfaisance spĂ©cial aux indigĂšnes, en raison de l'insuffisance des ressources qui pourraient ĂȘtre affectĂ©es au fonctionnement. CHEMINS DE FER Voeu tendant Ă  la construction de la ligne de Bedeau Ă  El-Aricha et Berguent page 69 Il appartient aux assemblĂ©es financiĂšres de donner Ă  ce voeu la suite qu'il comporte en dĂ©cidant si la construction de la ligne de Bedeau Ă  Berguent doit ĂȘtre comprise dans le programme des chemins de fer du prochain emprunt. On fera remarquer seulement que d'El-Aricha Ă  Berguent la ligne serait Ă©tablie partie dans les territoires du Sud, partie en territoire marocain et que pour cette derniĂšre section, la question se rattache Ă  celle des chemins de fer marocains qui ne relĂšve pas du gouvernement gĂ©nĂ©ral. FORÊTS Voeux de MM. Mohammed ben Dif, ben Siam Mohammed et Mohammed TaĂŻeb ben Nadir relatif au pacage des troupeaux des indigĂšnes dans les terrains forestiers de la rĂ©gion de Bou-SaĂąda page 67. L'article 71 de la loi forestiĂšre algĂ©rienne du 21 — 116 — fĂ©vrier 1903, ne permet pas de donner une suite favorable au voeu tel qu'il est exprimĂ©. Il appartient Ă  la collectivitĂ© des indigĂšnes propriĂ©taires de troupeaux de formuler une demande d'introduction de leurs moutons en forĂȘt domaniale. Il y sera fait droit moyennant une lĂ©gĂšre redevance toutes les fois que cette introduction ne sera pas absolument contraire Ă  la conservation des boisements. En cas d'Ă©vĂ©nements calamiteux l'ouverture de la forĂȘt au parcours sera accordĂ©e gratuitement et d'urgence. INSTRUCTION PUBLIQUE Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'un emploi de mouderrĂšs Ă  Guelma et Ă  Philippeville page 10 Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'un emploi de mouderrĂšs Ă  Aumale page 60. La situation des crĂ©dits affectĂ©s Ă  la rĂ©tribution des mouderrĂšs ne permet pas de rĂ©aliser ces crĂ©ations. Le relĂšvement de crĂ©dit de 16,260 francs dont la premiĂšre moitiĂ© a Ă©tĂ© inscrite au budget de 1914 et le complĂ©ment au projet de budget de 1915 suffit Ă  peine Ă  assurer le paiement aux mouderrĂšs des traitements de 1,200 Ă  1,800 francs dont l'Ă©chelle a Ă©tĂ© adoptĂ©e par les dĂ©lĂ©gations financiĂšres. Voeu tendant Ă  la crĂ©ation de classes d'indigĂšnes aux Ă©coles de Thiersville et de Froha page 68. La crĂ©ation d'une classe d'indigĂšnes annexĂ©e Ă  l'Ă©cole de Thiersville a Ă©tĂ© prononcĂ©e par arrĂȘtĂ© du 15 septembre 1913 et le projet de construction de cette classe est Ă  l'Ă©tude. Toute diligence sera faite pour hĂąter les travaux. En ce qui concerne Froha, l'Ă©cole de ce centre Ă©tant une Ă©cole mixte, il ne peut y ĂȘtre créé de classe annexĂ©e, mais l'autoritĂ© acadĂ©mique Ă©tudie la possibilitĂ© de crĂ©er une Ă©cole spĂ©ciale pour les indigĂšnes dans ce centre. 117 Voeu relatif Ă  l'organisation d'une caravane annuelle composĂ©e des Ă©tudiants ayant obtenu le diplĂŽme d'Ă©tudes supĂ©rieures de la mĂ©dersa d'Alger page 69. Le budget de l'exercice 1914 ne comporte aucun crĂ©dit permettant de donner, cette annĂ©e, satisfaction Ă  ce voeu. Mais des propositions sont soumises aux dĂ©lĂ©gations financiĂšres pour que, dans le budget de 1915. le libellĂ© du chapitre 18 de la section IV oeuvres intĂ©ressant les indigĂšnes soit modifiĂ© de façon Ă  permettre l'imputation sur ce chapitre des frais de voyage des Ă©tudiants de la mĂ©dersa d'Alger pourvus du diplĂŽme d'Ă©tudes supĂ©rieures. Ceux-ci pourront ainsi ĂȘtre appelĂ©s Ă  visiter les principales villes de France comme le font chaque annĂ©e les Ă©lĂšves indigĂšnes des Ă©coles normales. Voeu relatif Ă  la crĂ©ation d'une Ă©cole indigĂšne au douar Nesmoth, commune mixte de Cacherou page 148. Un projet a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© en vue de l'installation de cette Ă©cole qui sera construite sur un terrain dont la commune mixte doit faire l'acquisition. Ce projet est actuellement soumis Ă  l'examen de M. le recteur de l'acadĂ©mie d'Alger. JUSTICE ' Voeu tendant Ă  l'extension de la compĂ©tence des cadis page 11 Le projet prĂ©parĂ© en vue de rĂ©aliser cette rĂ©forme a dĂ» ĂȘtre abandonnĂ© en prĂ©sence des objections qu'il a soulevĂ©es tant de la part des assemblĂ©es Ă©lues et des membres du parlement que d'indigĂšnes appartenant Ă  diverses rĂ©gions de l'AlgĂ©rie. — 118 — Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'un poste de juge supplĂ©ant chargĂ© de l'instruction au tribunal de Mascara page 87. Le projet de budget de l'exercice 1915 comprend les crĂ©dits nĂ©cessaires Ă  la "crĂ©ation d'un poste de juge supplĂ©ant au tribunal de Mascara. MONUMENTS HISTORIQUES Voeu tendant au classement parmi les monuments historiques de la mosquĂ©e de la place Nationale et de la mosquĂ©e d'AĂŻn-BeĂŻda Ă  Mascara page 57. A l'Ă©tude. SERVICES FINANCIERS Voeu tendant Ă  ce que les gourbis faits de perches et de branchages, couverts de chaume et de diss soient exonĂ©rĂ©s de l'impĂŽt foncier. D'aprĂšs les dispositions qui rĂ©gissent la contribution fonciĂšre des propriĂ©tĂ©s bĂąties, les seuls gourbis imposables sont ceux fixĂ©s au sol par une maçonnerie quelconque. Les gourbis faits exclusivement de perches et de branchages, couverts de diss ou de chaume, ne sont donc pas passibles de l'impĂŽt et en fait, ils en sont affranchis. Si quelques-unes de ces constructions figurent cependant dans les rĂŽles, c'est seulement par suite d'une erreur d'imposition dont les contribuables intĂ©ressĂ©s peuvent solliciter le redressement. — 119 — TRAVAUX PUBLICS Acquisition des deux appareils de sondage Ă  grande profondeur pour recherches d'eau dans les Hauts-Plateaux Bou-SaĂąda et Sidi-AĂŻssa et dans le Hodna page 74. D'Ă©tudes auxquelles a procĂ©dĂ© un technicien du service de la carte gĂ©ologique, il rĂ©sulte que des sondages exĂ©cutĂ©s dans les rĂ©gions dont il s'agit, ne donneraient de rĂ©sultat heureux que sur un nombre trĂšs restreint de points. Le nombre des forages Ă  exĂ©cuter serait par suite relativement faible et la dĂ©pense d'acquisition des appareils fr. au moins serait hors de proportion avec les rendements qu'on pourrait en attendre. Dans ces conditions le voeu tendant Ă  l'achat de deux appareils Ă  grande profondeur, ne peut ĂȘtre accueilli favorablement; car il serait plus Ă©conomique de recourir, pour l'exĂ©cution de sondages dans ces rĂ©gions, Ă  des entreprises privĂ©es plutĂŽt qu'Ă  l'achat d'appareils et a il recrutement d'Ă©quipes. La colonie possĂšde d'ailleurs dans le dĂ©partement de Constantine un appareil remplissant les conditions demandĂ©es. Avec cet appareil on a exĂ©cutĂ© derniĂšrement un sondage pour le compte de la ville de Batna, mais avant le dĂ©but de cette entreprise, il est restĂ© inutilisĂ© pendant plus d'un an. En temps de chĂŽmage, le dit appareil pourra ĂȘtre employĂ©- dans les rĂ©gions mentionnĂ©es au voeu. Dans les deux cas, soit que l'on fasse appel Ă  l'entreprise privĂ©e, soit que l'on se serve de l'appareil appartenant Ă  la colonie, les collectivitĂ©s intĂ©ressĂ©es pourront obtenir des subventions de la colonie dans les mĂȘmes conditions que d'autres communes du dĂ©partement d'Alger. — 120 — Voeu relatif Ă  la construction d'ouvrages d'art entre Bou-SaĂ da et Biskra {partie comprise entre BouSaĂąda et AĂŻn-Ben-Serour page 12. Le service vicinal du dĂ©partement d'Alger a procĂ©dĂ© Ă  la dĂ©termination du tracĂ© du chemin de Bou-SaĂ da Ă  Biskra entre Bou-SaĂąda et AĂŻn-BenSerour, soit sur 45 kil. environ. Il a fait notamment l'Ă©tude de leurs variantes sur 5 kil. Ă  la sortie de Bou-SaĂ da en vue de faciliter la traversĂ©e de l'Oued, tout en respectant l'oasis. Les Ă©tudes poursuivies sans interruption pourront ĂȘtre terminĂ©es vers le commencement d'avril et Tavant-projet soumis aux enquĂȘtes dans le courant de juin 1914. La construction des ouvrages d'art pourra ainsi ĂȘtre commencĂ©e vers le mois de septembre prochain si le service vicinal dispose de crĂ©dits suffisants. Voeu tendant Ă  l'irrigation des terres du sud dans le dĂ©partement d'Alger et de Constantine voeu Ă©mis en 1912 page 13. Voeu tendant Ă  l'exĂ©cution des travaux hydrauliques dans le Hodna oriental et occidental page 60. Il n'existe pas dans le sud du dĂ©partement d'Alger de nappe jaillissante permettant le forage de puits artĂ©siens. Le forage de puits ordinaires ne donnerait pas de rĂ©sultats satisfaisants et il est certain que la quantitĂ© d'eau qu'on en retirerait ne permettrait pas des irrigations Ă©tendues. Il en est de mĂȘme dans le sud du dĂ©partement de Constantine. Les barrages-rĂ©servoirs seraient d'une utilitĂ© contestable, en raison de l'irrĂ©gularitĂ© des pluies. Seule, la construction de barrages-dĂ©versoirs pourrait ĂȘtre envisagĂ©e; encore appartient-il aux communes de signaler les points oĂč l'attention du service hydraulique pourrait se porter. — 121 — L'exĂ©cution de travaux" hydrauliques, dans le sud des dĂ©partements d'Alger et de Constantine, ou dans le Hodna oriental ou occidental rendrait, il est vrai, de grands services pour les cultures de ces rĂ©gions. L'administration ne peut toutefois procĂ©der Ă  une Ă©tude aussi gĂ©nĂ©rale dont l'importance entraĂźnerait des dĂ©penses considĂ©rables. Il appartient surtout aux propriĂ©taires intĂ©ressĂ©s de faire preuve d'initiative et de se constituer en syndicats, ayant pour but la construction et l'entretien des ouvrages reconnus nĂ©cessaires Ă  la prospĂ©ritĂ© des cultures de ces rĂ©gions. L'administration est toute disposĂ©e Ă  aider ces groupements pour l'Ă©tude et pour l'exĂ©cution des projets dont la rĂ©alisation paraĂźtrait possible au point de vue technique en mĂȘme temps qu'avantageuse au point de vue de la mise en valeur du sol. Voeu tendant Ă  la rectification de la route nationale n° 8, aux abords de Bou-SaĂąda page 12. Le projet prĂ©sentĂ© par le service des ponts et chaussĂ©es en vue de cette rectification, comporte une dĂ©pense de 75,000 francs. Si ce projet n'est pas incorporĂ© au programme du 3e emprunt, l'administration examinera la possibilitĂ© de la rĂ©aliser Ă  l'aide des crĂ©dits inscrits annuellement au budget. 122 Suite donnĂ©e aux voeux Ă©mis par la dĂ©lĂ©gation indigĂšne section kabyle dans la session de 1913 ADMINISTRATION COMMUNALE Voeu tendant Ă  ce que l'administration veuille bien rĂ©server Ă  l'avenir, en cas de vacance, les postes d'adjoint indigĂšne de douars importants d'une commune mixte Ă  ceux des adjonts indigĂšnes en fonctions dont la part d'impĂŽt est insuffisante page 4. Une circulaire du 13 avril 1905 a Ă©numĂ©rĂ© les douars qui devront ĂȘtre groupĂ©s sous l'autoritĂ© d'un mĂȘme adjoint indigĂšne, afin d'augmenter la part d'impĂŽt des agents dont la rĂ©tribution est insuffisante. Cette opĂ©ration a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© effectuĂ©e dans un grand nombre de douars et aussitĂŽt que l'a permis la disparition de l'un des agents placĂ©s Ă  leur tĂȘte. Une nouvelle circulaire, en date du 7 janvier 1913, a rappelĂ© aux prĂ©fets le nom des sections dont le groupement n'a pas encore Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© et les a invitĂ©s Ă  formuler des propositions Ă  cet effet, dĂšs qu'une vacance viendra Ă  se produire parmi les adjoints indigĂšnes qui dirigent l'un de ces douars. Voeu tendant Ă  ce que le personnel des bureaux de communes mixtes soit assimilĂ© Ă  celui des commis de prĂ©fecture et payĂ© Ă  Vende d'un fonds de concours instituĂ© au budget dĂ©partemental, par les communes mixtes page 82. Ce voeu est soumis Ă  la commission chargĂ©e d'examiner les amĂ©liorations qu'il y aurait lieu d'apporter Ă  la situation des fonctionnaires et agents de la'dministration algĂ©rienne. ASSISTANCE PUBLIQUE Voeu tendant Ă  la crĂ©ation, Ă  Tizi-Ouzou, d'un bureau de bienfaisance musulman, dont le fonc- 123 tionnement serait assurĂ© au moyen de contingents contingents par les communes de l'arrondissement l'arrondissement d'une subvention prĂ©levĂ©e sur le budget de la colonie page 5. Les communes de l'arrondissement de Tizi-Ouzou Tizi-Ouzou Ă©tĂ© consultĂ©es sur l'opportunitĂ© de cette crĂ©ation et invitĂ©es Ă  faire connaĂźtre dans quelles proportions elles pourraient, le cas Ă©chĂ©ant, contribuer Ă  la dĂ©pense de fonctionnement du nouvel Ă©tablissement. Sauf trois ou quatre municipalitĂ©s disposĂ©es Ă  voter des subventions, d'ailleurs peu Ă©levĂ©es, toutes sont montrĂ©es hostiles Ă  la rĂ©alisation du projet; elles ont fait ressortir que l'assistance Ă©tait suffisamment assurĂ©e Ă  l'aide du produit des fĂȘtes eurs et qu'elles n'auraient aucun intĂ©rĂȘt Ă  la crĂ©ation d'un bureau de bienfaisance Ă  Tizi-Ouzou. Un tel Ă©tablissement n'aurait donc Ă  compter, pour son fonctionnement, ni sur le concours financier des communes de l'arondissement, ni mĂȘme sur celui de la commune de Tizi-Ouzou, dont le conseil municipal s'est prononcĂ© contre la crĂ©ation dont il s'agit, par une dĂ©libĂ©ration en date du 17 octobre 1913. Voeu relatif Ă  la construction d'un pavillon et Ă  la crĂ©ation d'un hospice pour vieillards et incurables de la population indigĂšne au renouvellement Ă  la literie de l'hĂŽpital d'Akbou page 12. A l'instruction. CHEMINS DE FER Voeu tendant Ă  Vagrandissement de la gare d'El-Kseur page 18 L'administration des chemins de fer algĂ©riens de l'Etat estime que les installations de la gare d'El-Kseur sont encore suffisantes pour rĂ©pondre — 124 — aux besoins du trafic et au mouvement des voyageurs. Le service du contrĂŽle partage cette maniĂšre de voir. Lorsque leur insuffisance aura Ă©tĂ© reconnue l'administration du rĂ©seau examinera les modifications qu'il sera nĂ©cessaire d'apporter Ă  ces installations. Voeu tendant reclassement dans le rĂ©seau d'intĂ©rĂȘt local de la ligne Alger-Blida page 59 Ce voeu, par la dĂ©lĂ©gation Ă  la commission des chemins de fer, a fait l'objet d'une dĂ©cision conforme Ă  l'assemblĂ©e plĂ©niĂšre dans sa sĂ©ance du 14 juin 1913. Voeu relatif aux complĂ©mentaires Ă  exĂ©cuter sur les rĂ©seaux exploitĂ©s les compagnies privĂ©es page 66. La question des travaux complĂ©mentaires exĂ©cuter exĂ©cuter les rĂ©seaux du P. L. M. et de l'Ouest AlgĂ©rien est Ă©tudiĂ©e par une commission, qui n'a pas encore fait connaĂźtre le rĂ©sultat ses travaux. Voeu tendant Ă  ce que les personnel des Ă©tudes de la ligne de SĂ©tif-Bougie ne soit pas licenciĂ© page 83. Ce voeu a Ă©tĂ© signalĂ© Ă  l'attention de M. prĂ©fet de Constatine Ă  qui il appartient de donner Ă  cette demande la suite dont elle est susceptible. CULTES Voeu renouvelĂ© tendant Ă  la rĂ©ouverture de la ZaouĂŻa de Sidi Mohammed ben Abderrahman, de Dra-el-Mizan page 6. L'administration ne peut que maintenir intĂ©gra- — 125 — lement la rĂ©ponse dĂ©jĂ  faite Ă  ce voeu les deux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. La situation en considĂ©ration de laquelle elle a dĂ» donner cette rĂ©ponse nĂ©gative, n'a pas changĂ©. Voeu renouvelĂ© tendant Ă  la rĂ©ouverture de la zaouĂŻa de Sidi-Ameur Ou ChĂ©rif commune d'Abbo page 65. AprĂšs une nouvelle Ă©tude de la question, il semble que cette rĂ©ouverture puisse ĂȘtre autorisĂ©e Ă  la condition qu'une surveillance active soit exercĂ©e sur la zaouĂŻa. L'administration a donc dĂ©cidĂ© de donner satisfaction au voeu de la dĂ©lĂ©gation. FORÊTS Voeu relatif aux autorisations de couper du bois dans les forĂȘts de la Kabylie page 7 M. Arezki, qui ne conteste pas la nĂ©cessitĂ© des mesures prises par le service forestier en vue d'assurer le peuplement des forĂȘts, a exprimĂ© le dĂ©sir que ce service, lorsqu'une demande de coupe de bois lui est prĂ©sentĂ©e en temps utile, n'attende pas, pour l'examiner, la chute des neiges. L'administration a donnĂ© des instructions dans ce sens et la plupart des demandes ont obtenu satisfaction. Si quelques-unes ont Ă©tĂ© rejetĂ©es, c'est qu'elles concernaient des exploitations absolument incompatibles avec les boisements oĂč les pĂ©titionnaires dĂ©siraient que les dĂ©livrances fussent faites. INSTRUCTION PUBLIQUE Voeu renouvelĂ© tendant Ă  Vallocation Ă  tous les maĂźtres et moniteurs indigĂšnes exerçant dans les localitĂ©s Ă©loignĂ©es d'un centre, d'une indemnitĂ© de rĂ©sidence Ă©gale Ă  celle que touchent les maĂźtres français page 7. L'administration ne peut que maintenir la rĂ©- — 126 — ponse dĂ©jĂ  faite, l'annĂ©e derniĂšre, Ă  ce voeu. L'Ă©galitĂ© absolue des indemnitĂ©s de rĂ©sidence ne serait pas justifiĂ©e par les conditions d'existence dans lesquelles se trouvent l'une et l'autre catĂ©gories de maĂźtres mais le relĂšvement des indemnitĂ©s de rĂ©sidence des maĂźtres indigĂšnes, reconnues comme souvent insuffisantes, est Ă  l'Ă©tude. Voeu tendant Ă  ce que le mĂȘme programme soit appliquĂ© aux europĂ©ens et aux indigĂšnes pour le certificat d'Ă©tudes primaires page 32. Il rĂ©sulte des renseignements fournis par l'autoritĂ© acadĂ©mique, aprĂšs une Ă©tude approfondie de la question, que les programmes suivis dans les Ă©coles d'indigĂšnes, spĂ©cialement adaptĂ©s aux aptitudes et aux tendances d'esprit des jeunes indigĂšnes, ne pourraient pas ĂȘtre immĂ©diatement remplacĂ©s par les programmes en usage dans les Ă©coles françaises sans inconvĂ©nient pour les Ă©tudes. L'administration ne peut qu'adopter les conclusions de l'autoritĂ© acadĂ©mique et croit sage d'ajourner une rĂ©forme qui serait actuellement prĂ©maturĂ©e. Voeu tendant Ă  ce que les enfants des professeurs des mĂ©dersas bĂ©nĂ©ficient, dans les Ă©tablissements d'enseignement secondaire, de la remise universitaire page 83. L'administration, d'accord avec l'autoritĂ© acadĂ©mique, a inscrit dans le projet de budget de 1915 un crĂ©dit destinĂ© Ă  accorder aux professeurs des mĂ©dersas des allocations tenant lieu de remises universitaires. Voeu tendant Ă  ce que le certificat d'Ă©tudes primaires primaires soit plus des indigĂšnes dĂ©sirant suivre suivre cours de lĂ©gislation algĂ©rienne page 84. L'administration, aprĂšs consultation de l'autoritĂ© — 127 — acadĂ©mique, ne croit pas pouvoir donner une suite favorable Ă  ce voeu pour les raisons suivantes ' En vertu des rĂšglements en vigueur, les Ă©tudiants français candidats au certificat de lĂ©gislation algĂ©rienne sont tenus de justifier au moins de la possession du certificat d'Ă©tudes primaires supĂ©rieures. C'est par un rĂ©el privilĂšge que les candidats indigĂšnes ne se voient demander que le certificat d'Ă©tudes primaires Ă©lĂ©mentaires au titre français. On ne voit pas pour quelle raison ce privilĂšge serait augmentĂ©. Une telle mesure se justifierait d'autant moins que M. le ministre de l'instruction publique a conservĂ© le droit d'accorder des dispenses de grades, en vue du certificat de lĂ©gislation algĂ©rienne, et que toutes les fois que des demandes de dispenses vraiment intĂ©ressantes ont Ă©tĂ© formulĂ©es par des indigĂšnes, elles ont Ă©tĂ© appuyĂ©es d'un avis favorable par le conseil de la facultĂ© et agréées par le ministre. JUSTICE Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'un office d'interprĂšte pour la langue kabyle prĂšs la justice de paix d'Alger page 8. M- le procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs la cour d'appel d'Alger saisi de cette question a fait parvenir la rĂ©ponse suivante J'ai l'honneur de vous faire connaĂźtre que la rĂ©alisation de cette mesure ne me paraĂźt pas opportune, en ce moment, bien qu'il soit incontestable que le nombre des justiciables kabyles en rĂ©sidence Ă  Alger soit considĂ©rable. Un projet de dĂ©cret est en effet soumis Ă  M. le garde des sceaux, pour le rĂ©tablissement du poste d'interprĂšte prĂšs les justices de paix d'Alger, au sujet duquel les dĂ©lĂ©gations ont votĂ© un crĂ©dit. D'un autre cĂŽtĂ©, le conseil de gouvernement, lors de la discussion du projet de rĂ©organisation — 128 — des interprĂštes judiciaires a Ă©mis l'avis que le service de l'interprĂ©tariat prĂšs les justices de paix pourrait ĂȘtre assurĂ© par l'interprĂšte prĂšs le tribunal civil. Dans ces conditions, dans l'un ou l'autre cas, l'interprĂšte qui sera chargĂ© du service prĂšs les justices de paix d'Alger, sera mis en demeure de s'adjoindre un auxiliaire capable d'interprĂ©ter la langue kabyle. » TRAVAUX HYDRAULIQUES Voeu tendant Ă  l'allocation aux communes de Bordj-MenaĂŻel et d'Isserville de subventions pour l'exĂ©cution de travaux d'eau dans les douars page 13. Les communes intĂ©ressĂ©es ont Ă©tĂ© invitĂ©es Ă  prĂ©senter un projet et un devis des travaux Ă  exĂ©cuter. La dĂ©pense entraĂźnĂ©e par ces travaux sera couverte, en partie, par une contribution de chacune des deux communes et un prĂ©lĂšvement sur les tonds des douars et, pour le surplus, par une subvention de la colonie. Voeu tendant Ă  l'allocation Ă  la commune mixte de Dra-el-Mizan d'une subvention de 10,000 francs pour exĂ©cution de travaux d'eau dans les douars page 74. Un projet d'exĂ©cution de travaux d'eau clans la commune mixte de Dra-el-Mizan est actuellement Ă  l'instruction. La dĂ©pense prĂ©vue, qui s'Ă©lĂšve Ă  10,000 francs environ, sera couverte, en partie, au moyen d'une contribution de la commune mixte et d'un prĂ©lĂšvement sur les fonds des douars intĂ©ressĂ©s et, pour le surplus, pour une subvention de la colonie. 129 Voeu tendant Ă  l'allocation Ă  la commune mixte de Fort-National d'une subvention de 20,000 francs pour exĂ©cution de travaux d'eau dans les villages indigĂšnes page 81. Un projet de travaux d'eau dans la commune mixte est actuellement Ă  l'Ă©tude; son exĂ©cution doit entraĂźner une dĂ©pense d' francs qui sera couverte, en partie, par une contribution de la commune mixte et un prĂ©lĂšvement sur les fonds des douars intĂ©ressĂ©s et, pour le surplus, par une subvention de la colonie. Voeu tendant au versement Ă  la caisse de la commune commune Tizi-R'nif de la subvention prĂ©cĂ©demment allouĂ©e Ă  la commune de Tizi-Ouzou pour exĂ©cution de travaux d'eau dans le douar FlissaM'Zala FlissaM'Zala 10. Par dĂ©cision du 22 mai 1913, il a Ă©tĂ© allouĂ© Ă  la commune de Tizi-R'nif une subvention dont le montant est fixĂ© en principe aux deux tiers de la dĂ©pense d'exĂ©cution des travaux. TRAVAUX PUBLICS Voeu tendant Ă  l'achĂšvement du chemin vicincd ordinaire n° 4 d'Azazga Ă  Akbou page 12 Le chemin dont il s'agit, d'une longueur de 28,325 mĂštres, a Ă©tĂ© dotĂ© d'une subvention de 350,000 francs sur des fonds du 2e emprunt de la colonie; cette somme permettra d'exĂ©cuter la totalitĂ© des terrassements et une partie des ouvrages. Dans quelques mois, la subvention de 350,000 francs sera complĂštement utilisĂ©e et le chemin susindiquĂ© prĂ©sentera la situation matĂ©rielle suivante TerrassĂ© Ă  toute largeur avec ouvrages d'art 12k700 TerrassĂ© Ă  toute largeur sans ouvrages 9 P. _ 130 — d'art 13 625 Total 28 325 Pour amener cette voie Ă  l'Ă©tat complet d'entretien, il restera encore Ă  exĂ©cuter les travaux dĂ©taillĂ©s et Ă©valuĂ©s ci-aprĂšs Pont de 20 mĂštres d'ouverture sur l'Oued Acerdoun Pont de 8 mĂštres d'ouverture sur l'Irzer-bou-AmĂšs 90 aqueducs ou ponceaux Ă  1,000 francs l'un ChaussĂ©e de 3 mĂštres de largeur et de 0m18 d'Ă©paisseur 28,325 mĂštres Ă  5 fr.. . Total Surveillance des travaux et imprĂ©vus Ensemble .' Dans le programme des travaux du 3e emprunt de la colonie, une nouvelle subvention de 190,000 francs a Ă©tĂ© prĂ©vue en faveur de ce chemin. Cette somme permettra de terminer la construction de la plate forme en terrassements et ouvrages d'art et d'empierrer les parties du chemin situĂ©es dans des terrains argileux. Les travaux d'empierrement complĂ©mentaires pourront ĂȘtre exĂ©cutĂ©s progressivement au moyen des ressources vicinales de la commune mixte du Haut-SĂ©baou. Voeu tendant Ă  l'affectation d'un crĂ©dit de 175,000 francs Ă  l'empierrement du chemin vicinal ordinaire n° 1 d'Azazga Ă  Michelet page 12. Le chemin d'Azazga Ă  Michelet comprend le che- — 131 — min vicinal ordinaire n° 1 de la commune mixte dii Haut-SĂ©baou, sur une longueur de 21 k. 37 et le chemin vicinal ordinaire n° 8 de la commune mixte du Djurdjura, sur 14,803 mĂštres. Les travaux restant Ă  exĂ©cuter pour amener ces chemins Ă  l'Ă©tat complet d'entretien sont dĂ©taillĂ©s et Ă©valuĂ©s ci-aprĂšs 1° Chemin vicinal ordinaire n° 1 de la commune mixte du Haut-SĂ©baou Terrassements 15,327 mĂštres Ă  3 fr.. Ouvrages d'art ĂŻ'ont de 15 mĂštres d'ouverture sur l'oued Bouadda.. .... Pont de 4 mĂštres d'ouverture 66 buses, aqueducs ou dalets de 0,40 Ă  1,50 ChaussĂ©e de 3 mĂštres de largeur et de 0m18 d'Ă©paisseur 21,737 mĂštres Ă  5 fr. . Somme Ă  valoir Total 2° Chemin vicinal ordinaire n,° 8 de la commune mixte du Djurdjura Terrassements 14,803 mĂštres Ă  6 f r.. . 37 ouvrages Ă  allonger Ă  500 francs. . ChaussĂ©e de 3 mĂštres de largeur et de 0m18 d'Ă©paisseur 14,803m Ă  5 francs. ... Somme Ă  valoir Total.. Total gĂ©nĂ©ral 300,000 + 200,000 = 500,000 fr. Ces travaux ont Ă©tĂ© compris dans le programme — 132 — que le conseil gĂ©nĂ©ral a proposĂ© dans sa sĂ©ance du 8 novembre 1913, en vue de la rĂ©alisation d'un troisiĂšme emprunt colonial. Voeu tendant Ă  l'ouverture du chemin vicinal n° 1 de Port-Gueydon Ă  Tifrit douar des Beni-Flik [page 13]. L'administration est disposĂ©e Ă  venir en aide Ă  la commune mixte d'Azeffoun pour la construction construction du chemin dont il s'agit, Ă  condition toutefois toutefois s'engagera Ă  prendre en charge, avec au besoin l'aide du dĂ©partement, la moitiĂ© au moins de la dĂ©pense. Voeu tendant Ă  la continuation de la route de Lafayette Ă  Guenzet par El-MaĂŻn et les BeniYadel page 83. Il rĂ©sulte des renseignements fournis par les ingĂ©nieurs des ponts et chaussĂ©es que le prolongement prolongement du chemin dont il s'agit, par El Main ne prĂ©senterait qu'un intĂ©rĂȘt trĂšs relatif. Guenzet se trouve Ă  1,030 mĂštres d'altitude, El Main Ă  900. Les deux rĂ©gions sont sĂ©parĂ©es par l'oued Mahadjar, qu'on ne pourrait franchir Ă  une cote supĂ©rieure Ă  500 mĂštres; il ne serait donc possible de construire un chemin entre ces deux points qu'avec de trĂšs fortes rampes ; il serait tortueux, difficile Ă  construire et Ă  entretenir, il ne rendrait d'ailleurs pas Ă  la rĂ©gion les mĂȘmes services que le chemin des crĂȘtes, d'un Ă©tablissement plus facile, qui relierait El-MaĂŻn au chemin de grande communication n° 8, allant de Bordj-bou-ArrĂ©ridj Ă  Tainalt. Le chemin de Lafayette Ă  Guenzet pourrait de son- cĂŽtĂ© ĂȘtre continuĂ© vers le sud. pour relier la rĂ©gion Ă  la voie ferrĂ©e, Ă  Bordj-bou-ArrĂ©ridj. L'administration est toute disposĂ©e Ă  subventionner subventionner les communes intĂ©ressĂ©es pour la construction ces voies, mais Ă  la condition toutefois qu'elles s'engagent Ă  prendre elles-mĂȘmes en char- 133 ge avec au besoin l'aide du dĂ©partement la moitiĂ© au moins de la dĂ©pense totale. Voeu relatif Ă  Vagrandissement du port de PortGueydon observation de M. AU Salem La colonie a dĂ©pensĂ© en 1908 et 1909 une somme de 205,507 francs pour prolonger la jetĂ©e jusqu'aux fonds de 8 m. 25. MalgrĂ© l'exĂ©cution de ce travail, le trafic de Port-Gueydon n'a pas augmentĂ© depuis cette Ă©poque. Il a plutĂŽt diminuĂ©, ainsi que le montrent les chiffres suivants AnnĂ©es Tonn. des marchand, entr. et sort, rĂ©unies 1900 tonnes 1903 ! 7-047 — 1904 — 1905 — 1906 — 1907 — 1908 — 1909 — 1910 — 1911 3-363 — 1912 — Ces chiffres permettent d'affirmer Ă  nouveau que l'ouvrage actuel est suffisant pour satisfaire aux besoins du trafic de Port-Gueydon. — 134 — Suite donnĂ©e aux voeux Ă©mis par l'assemblĂ©e plĂ©niĂšre dans la session de 1913. Voeu concernant les enquĂȘtes partielles page 330 ConsidĂ©rant que les dĂ©lĂ©gations unanimement la bonne marche, la inarche aussi rapide que possible des enquĂȘtes partielles Qu'il y a divergence sur le moyen pratique d'obtenir ce rĂ©sultat. ConsidĂ©rant que les dĂ©lĂ©gations n'ont pas Ă©tĂ© mises Ă  mĂȘme de s'Ă©clairer, de juger en toute connaissance connaissance cause par des rapports Ă©crits, distribuĂ©s distribuĂ©s temps opportun ; Que l'administration, en effet, s'est bornĂ©e Ă  un exposĂ© verbal. ConsidĂ©rant qu'il s'agit d'une question d'importance d'importance sur laquelle il est nĂ©cessaire que tous projets utiles puissent ĂȘtre Ă©tudiĂ©s. Les dĂ©lĂ©gations invitent l'administration Ă  Ă©tudier Ă©tudier projets et Ă  leur fournir ensuite un rapport rapport d'ensemble dans la plus prochaine session. » La question est Ă  l'Ă©tude. PROGRAMME — 137 - PERSONNEL DE L'ENSEIGNEMENT AGRICOLE Au cours de leur derniĂšre session les dĂ©lĂ©gations financiĂšres ont adoptĂ© un amendement de la 1IE dĂ©lĂ©gation tendant Ă  la suppression du 1/4 colonial colonial attribuĂ© au personnel de renseignement agricole section VIII, chapitre 1er et Ă  une unification de traitement. Les assemblĂ©es financiĂšres ont aussi manifestĂ© le dĂ©sir de voir personnel incorporĂ© au cadre colonial. L'administration s'inspirant de cette dĂ©cision a formulĂ© auprĂšs de M. le ministre de l'agriculture des propositions Ă  l'effet d'obtenir que le personnel de l'enseignement agricole de la colonie fĂ»t, Ă  lavenir, Ă  la nomination directe du gouverneur gĂ©nĂ©ral. M. le ministre de l'agriculture a refusĂ© de donner son approbation Ă  cette mesure et de soumettre Ă  la sanction prĂ©sidentielle, le projet de dĂ©cret modifiant dans ce sens, le dĂ©cret du 23 mars 1898 sur les services de l'agriculture en AlgĂ©rie. En consĂ©quence, le personnel de l'enseignement agricole doit continuer Ă  ĂȘtre considĂ©rĂ© comme personnel mĂ©tropolitain mis Ă  la disposition du gouverneur gĂ©nĂ©ral. Il n'est donc pas possible d'incorporer le 1/4 colonial attribuĂ© Ă  ces agents qui conservent le caractĂšre d'agents mĂ©tropolitains au traitement normal auquel ils ont droit en cette qualitĂ© et il est nĂ©cessaire de rĂ©tablir la distinction qui existait pour l'exercice 1913 entre les traitements et le 1/4 colonial corespondant. Le projet de bduget pour l'exercice 1915 a donc Ă©tĂ© modifiĂ© dans ce sens. — 138 — ORGANISATION D'UNE STATION EXPERIMENTALE A L'HABRA La commission chargĂ©e d'Ă©tudier le rachat du domaine de l'Habra, la chambre d'agriculture d'Oran, la commission d'organisation d'un service d'Ă©tudes, de recherches, d'expĂ©rimentation et de vulgarisation agricoles ont Ă©tĂ© unanimes pour prĂ©coniser la crĂ©ation d'une station expĂ©rimentale sur une partie du domaine de l'Habra, aujourd'hui rachetĂ© par la colonie, on trouverait difficilement un champ plus favorable aux Ă©tudes et expĂ©riences concernant l'irrigation et l'assainissement des terres, les terrains salĂ©s, les cultures fruitiĂšres et industrielles, ou non. D'autre part, de l'aveu du service des domaines, les constructions qui existent Ă  ferme Blanche, ne pouvant faire l'objet d'aliĂ©nations distinctes de celle du fonds, n'influeraient que d'une maniĂšre insignifiante sur le prix de vente des terres, alors que ces constructions conviendraient parfaitement pour l'installation d'une station expĂ©rimentale, le logement de son personnel et des stagiaires qu'on pourrait y recevoir. Le service des domaines estime Ă©galement qu'il y aurait tout avantage Ă  continuer la gestion directe des jardins, pĂ©piniĂšres et champs d'expĂ©riences créés par les anciens propriĂ©taires ainsi qu'Ă  assurer la conservation du parc contenant des essences rassemblĂ©es Ă  grands frais et qu'il serait regrettable de voir disparaĂźtre. Dans ces conditions, l'organisation de la station pourrait ĂȘtre rĂ©alisĂ©e avec le minimum de dĂ©penses. En dotant la station d'une Ă©tendue de terres suffisante, suffisante, s'assurerait, en outre, la possibilitĂ© de faire suivre les essais de dĂ©monstrations pratiques d'un intĂ©rĂȘt Ă©vident. Les techniciens chargĂ©s d'Ă©tudier la question sur — 139 — place ont estimĂ© que. le noyau principal de la station devrait ĂȘtre constituĂ© par 50 hectares de terres groupĂ©es autour de Ferme Blanche. 30 autres hectares, choisis dans des sols diffĂ©rents, permettraient d'opĂ©rer dans des conditions variĂ©es. Enfin, des surfaces suffisantes de terrains salĂ©s pourraient, Ă  titre provisoire, ĂȘtre mis Ă  la disposition de la station pour l'Ă©tude des amĂ©liorations susceptibles de permettre une meilleure uitlisation de ces terrains. L'administration propose aux dĂ©lĂ©gations financiĂšres d'approuver la crĂ©ation de lĂ  station expĂ©rimentale ainsi constituĂ©e. — 140 — ASSISTANCE PUBLIQUE MODIFICATIONS AI PROGRAMME DE L'EMPRUNT Le service de l'assistance publique a Ă©tĂ© dotĂ© au titre du 2P emprunt, d'une somme totale de 2 millions francs. MalgrĂ© le soin apportĂ© Ă  l'Ă©laboration du programme des travaux Ă  effectuer au moyen de la dotation mise Ă  la disposition service de l'assistance, la nĂ©cessitĂ© s'est sentir d'apporter quelques remaniements au initial, soit que certains travaux aient dĂ» ĂȘtre abandonnĂ©s, soit que les allouĂ©es au titre de l'emprunt prĂ©sentent, aprĂšs exĂ©cution des travaux certaines disponibilitĂ©s. Le tableau suivant comprend, dans une premiĂšre colonne, les sommes restant disponibles sur les subventions allouĂ©es, et, dans une seconde, les nouveaux travaux auxquels on propose d'affecter ces subventions CPLEDITS restant disponibles ,. J , , AITKIÏATI.\ PROPOSEE .sur les londs du rlerruer em-prunl mi non utilisĂ©s DÉPARTEMENT D'ALGER HĂŽpital de Mustapha 29,240 francs restant dispo- Construction d'une vĂ©randah nibles sur une subvention au pavillon Guersant. de 179,390 francs allouĂ©e n pour construction d'une Construction d un puits pour cuisine et d'un Ă©conomat. lamentation de 1 hĂŽpital. 4,585 fr. 64 restant disponi- Travaux de grosses rĂ©parables sur une subvention de tions au pavillon Berthe36,919 francs allouĂ©e pour ' rand. la construction de l'Internat. — 141 — CREDITS ! restant disponibles i sur les ronds du dernier emprunt ! ou non utilisĂ©s ! i i HĂŽpital de Marengo 8,000 francs reprĂ©sentant le j Construction du pavillon du i montant d'une subvention j Directeur. ! allouĂ©e pour construction j de cabinets particuliers et d'une chambre d'accouchements. DÉPARTEMENT DE CONSTANTINE HĂŽpital de Constantine 55,075 fr. 40 restant disponi- Travaux d'assainissement et blĂ©s sur une subvention de de parachĂšvement. 90,000 francs allouĂ©e pour la construction d'un pavillon des malades payants. HĂŽpital de Philippeville 14,000 francs reprĂ©sentant le I Construction de deux petits montant d'une subvention ! pavillons pour amĂ©nageallouĂ©e amĂ©nageallouĂ©e reconstruc- ment de lavabos et de saltion saltion mur d'enceinte et les de bains, construction d'un dĂ©pĂŽt mortuaire. HĂŽpital de Bougie 44,800 francs restant dispo- SurĂ©lĂ©vation des 2 pavillons nibles sur une subvention de malades, de 70,000 francs pour construction d'un amphithéùtre et d'un pavillon de tuberculose. HĂŽpital de Souk-Ahras 6,000 francs reprĂ©sentant le Travaux de grosses rĂ©paramontant d'une subvention tions. allouĂ©e pour travaux d'assainissement. 142 — LOI RELATIVE AUX VOIES FERREES D'INTERET LOCAL SON APPLICATION EN ALGÉRIE Au cours de la session de 1913, l'administration a donnĂ© communication aux assemblĂ©es financiĂšres algĂ©riennes du projet de loi sur les chemins de fer d'intĂ©rĂȘt local votĂ© par le sĂ©nat le 25 fĂ©vrier 1913, ainsi que des parties essentielles des rapports prĂ©sentĂ©s respectivement Ă  la chambre des dĂ©putĂ©s par M. Lebrun, au nom de 1 acommission des travaux publics des chemins de fer et des voies de communication et au sĂ©nat par M. Boudenoot au nom de la commission des finances de la haute assemblĂ©e 1. L'administration a exposĂ©, en outre, les rĂ©sultats auxquels conduirait en AlgĂ©rie l'application de la loi, le montant des subventions allouĂ©es aux trois dĂ©partements algĂ©riens et le mode de calcul des subventions Ă  allouer sous le nouveau rĂ©gimeElle rĂ©gimeElle conclu qu'il y avait intĂ©rĂȘt Ă  ce que les dispositions nouvelles relatives Ă  la subvention de l'Etat fussent rendues applicables Ă  l'AlgĂ©rie sans aucune modification, en faisant observer que, si les assemblĂ©es financiĂšres se ralliaient Ă  cet avis, le dĂ©cret portant rĂšglement d'administration publique prĂ©vu par l'article 49 du projet de loi pourrait se borner Ă  reproduire intĂ©gralement le texte de ce dernier, sauf quelques diffĂ©rences de rĂ©daction nĂ©cessitĂ©es par la lĂ©gislation spĂ©ciale de l'AlgĂ©rie. L'assemblĂ©e plĂ©niĂšre des dĂ©lĂ©gations, dans sa sĂ©ance du 14 juin 1913, adoptant les conclusions de sa commission, a dĂ©cidĂ©, en premier lieu, que la nouvelle loi serait appliquĂ©e Ă  l'AlgĂ©rie si son vote dĂ©finitif ne devait pas entraĂźner au texte adoptĂ© par le sĂ©nat des modifications importantes et en second lieu, que le dĂ©cret portant rĂšglement d'administration publique prĂ©vu par l'article 49 du projet de 1 Programme de la session, pages 215 Ă  262. 143 loi reproduirait intĂ©gralement le texte de ce dernier, dernier, les rectifications nĂ©cessitĂ©es par la lĂ©gislation spĂ©ciale de l'AlgĂ©rie et que le gouverneur gĂ©nĂ©ral voudrait bien faire apporter. Le conseil supĂ©rieur de gouvernement, dans sa sĂ©ance du 25 juin 1913, sur la proposition de sa Ie commission, a adoptĂ© les conclusions suivantes, qui lui ont paru devoir sauvegarder davantage les intĂ©rĂȘts de l'AlgĂ©rie Il y a lieu de rendre applicable Ă  l'AlgĂ©rie, le moment venu, la nouvelle loi sur les voies ferrĂ©es d'intĂ©rĂȘt local sous rĂ©serve 1° De l'extension des subventions de la colonie aux insuffisances d'exploitation pendant un certain nombre d'annĂ©es et dans une proportion Ă  dĂ©terminer; 2° De la consultation des assemblĂ©es financiĂšres algĂ©riennes dans les cas et suivant les formes prĂ©vues par la loi du 10 dĂ©cembre 1900. » __ Le conseil supĂ©rieur de gouvernement a Ă©mis, en outre, le voeu que le texte du projet de dĂ©cret qui sera soumis au gouvernement en exĂ©cution des dispositions de l'article 49 du projet de loi en suspens devant les chambres soit communiquĂ© aux dĂ©lĂ©gations financiĂšres et au conseil supĂ©rieur. Le projet de loi communiquĂ© aux assemblĂ©es financiĂšres Ă  leur session de 1913, modifiĂ© et votĂ© par la chambre des dĂ©putĂ©s dans sa sĂ©ance du 26 juin 1913, votĂ© enfin par le sĂ©nat dans sa sĂ©ance du 22 juillet suivant, est devenu la loi du 31 juillet 1913. Le texte de cette loi est reproduit ci-aprĂšs. On a indiquĂ© en regard de chaque article les modifications que l'administration propose d'y introduire pour constituer le texte du dĂ©cret rĂ©glementaire rendant la loi applicable en AlgĂ©rie. Ces modifications sont examinĂ©es et motivĂ©es par un commentaire qui fait suite Ă  chacun des articles modifiĂ©s. — 144 — LOI relative aux voies ferrĂ©es d'intĂ©rĂȘt local. Le sĂ©nat et la chambre des dĂ©putĂ©s ont adoptĂ©. Le prĂ©sident de la rĂ©publique promulgue la loi dont la teneur suit DECRET dĂ©terminant les conditions d'application en AlgĂ©rie de la loi du 31 juillet 1913 relative aux voies ferrĂ©es d'intĂ©rĂȘt local. Le prĂ©sident de la rĂ©publique française, Sur le rapport du ministre des travaux publics, Vu l'article 49 de la loi du 31 juillet 1913 relative aux voies ferrĂ©es d'intĂ©rĂȘt local stipulant qu'un dĂ©cret, portant rĂšglement d'administration publique dĂ©terminera les conditions dans lesquelles la dite loi sera rendue applicable en AlgĂ©rie; Vu le dĂ©cret du 1914. homologuant les dĂ©cisions des dĂ©lĂ©gations financiĂšres et du conseil supĂ©rieur de gouvernement relatives Ă  la mise en vigueur en AlgĂ©rie des dispositions qui font l'objet des articles 25, 40 et 41 de la loi sus-visĂ©e du du 31 juillet 1913; Vu la loi du 23 juillet 1904, dĂ©terminant les participations de l'Etat et de l'AlgĂ©rie dans la charge annuelle des chemins de fer de la colonie; Vu les propositions du gouverneur gĂ©nĂ©ral de — 1-15 — l'AlgĂ©rie en date du—— 1914; Le conseil d'Etat entendu, DĂ©crĂšte Art. 1er. — L'Ă©tablissement et l'exploitation par les dĂ©partements ou les communes des voies ferrĂ©es d'intĂ©rĂȘt local sont soumis aux dispositions ci-aprĂšs, qu'il s'agisse de - voies posĂ©es sur une plateforme spĂ©ciale, ou empruntant, en tout ou en partie, des voies publiques prĂ©existantes nationales, dĂ©partementales ou communales. TITRE 1er DĂ©claration d'utilitĂ© publique et approbation des projets. Art. 2. — Lorsque le conseil gĂ©nĂ©ral veut Ă©tablir une voie ferrĂ©e sur le territoire de plusieurs communes du dĂ©partement ou prolonger sur le territoire d'une ou de plusieurs communes de ce dĂ©partement une voie ferrĂ©e prĂ©existante, il dĂ©termine, aprĂšs instruction prĂ©alable par le prĂ©fet, et sur le vu d'un avant-projet, les localitĂ©s Ă  desservir, Tes conditions gĂ©nĂ©ralcr gĂ©nĂ©ralcr 146 les de la construction et de l'exploitation, le tarif maximum des taxes Ă  percevoir, les voies et moyens Ă  adopter en raison de la dĂ©pense et du trafic probable, et le montant du concours que le dĂ©partement demande Ă  Y Etat. Le prĂ©fet transmet le dossier au ministre des travaux publics avec les rapports de l'ingĂ©nieur en chef du dĂ©partement et du chef de service du contrĂŽle dĂ©partemental et son propre avis. l'AlgĂ©rie. Le prĂ©fet transmet le dossier au gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie, etc.... Le . gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie adresse le tout avec ses propositions au ministre des travaux publics. La premiĂšre de ces modifications est une consĂ©quence de la loi du 19 dĂ©cembre 1900 portant crĂ©ation d'un budget spĂ©cial pour l'AlgĂ©rie. La seconde modification et l'addition sont une consĂ©quence de la loi du 23 juillet 1904, dont l'article 8, 1er alinĂ©a, est ainsi conçu Tous les pouvoirs confĂ©rĂ©s dans la mĂ©tropole, en matiĂšre de chemins de fer d'in tĂ©rĂšt local ou de tramways, au ministre des tract vaux publics, seront exercĂ©s par le gouverneur c gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie. "» Art. 3. — Le ministre des travaux publics aprĂšs avoir pris l'avis du conseil gĂ©nĂ©ral des ponts et chaussĂ©es, consulte le ministre de l'intĂ©rieur sur l'opportunitĂ© de la mise Ă  147 l'enquĂȘte de tout ou partie des lignes projetĂ©es et sur les voies et moyens adoptĂ©s par le conseil gĂ©nĂ©ral. Il consulte Ă©galement le ministre des finances, lorsque le concours de Y Etat est demandĂ©, sur la forme et la quotitĂ© de ce concours. En cas d'accord entre les ministres consultĂ©s, le ministre des travaux publics notifie au prĂ©fet les conditions dans lesquelles l'instruction peut ĂȘtre poursuivie et autorise, s'il y a lieu, la mise Ă  l'enquĂȘte. En cas de dĂ©saccord, la mise Ă  l'enquĂȘte ne peut ĂȘtre autorisĂ©e que par un dĂ©cret rendu en conseil des ministres sur le rapport du ministre des travaux publics, et aprĂšs avis du conseil d'Etat. Ces diverses formalitĂ©s doivent ĂȘtre terminĂ©es dans le dĂ©lai maximum de six mois Ă  partir de la transmission du dossier par le prĂ©fet au ministre des travaux publics. l'AlgĂ©rie le ministre des travaux publics fait connaĂźtre au gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie les conditions dans lesquelles l'instruction peut ĂȘtre poursuivie et autorise, s'il y a lieu, la mise Ă  l'enquĂȘte. Le gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie notifie cette dĂ©cision au prĂ©fet. le gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie L'intervention du gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie est motivĂ©e par l'article 8 de la loi du 23 juillet 1904 voir article 2. — 148 — Art. 4. — Lorsque la mise Ă  l'enquĂȘte a Ă©tĂ© autorisĂ©e, le conseil gĂ©nĂ©ral du dĂ©partement fixe le tracĂ© gĂ©nĂ©ral des voies ferrĂ©es qui y seront soumises, le mode et les conditions de leur construction, ainsi que les dispositions nĂ©cessaires pour en assurer l'exploitation, en se conformant aux clauses et conditions d'un cahier des charges type approuvĂ© par le conseil d'Etat, sauf les modifications reconnues nĂ©cessaires en raison des circonstances locales et dĂ»ment motivĂ©es. L'enquĂȘte prescrite par le conseil gĂ©nĂ©ral a lieu dans les formes dĂ©terminĂ©es par un rĂšglement d'administration publique. Art. 5. — Lorsqu'une ligne s'Ă©tend sur plusieurs dĂ©partements, il est procĂ©dĂ© par application des articles 89 et 90 de la loi du 10 aoĂ»t 1871. 88 et 89 du dĂ©cret du 23 septembre 1875 sur l'organisation des conseils gĂ©nĂ©raux de l'AlgĂ©rie. Cette modification se justifie d'elle-mĂȘme. Art. 6. Le conseil gĂ©nĂ©ral d'un dĂ©partement peut assumer seul les charges de l'Ă©tablissement d'une section de ligne sur un dĂ©- 149 — partement voisin, lorsqu'il juge cette section nĂ©cessaire Ă  la bonne exploitation de son rĂ©seau et que le dĂ©partement voisin refuse de participer aux frais d'Ă©tablissement. Si le conseil gĂ©nĂ©ral de ce dĂ©partement voisin s'oppose, malgrĂ© la prise en charge des frais d'Ă©tablissement par le conseil gĂ©nĂ©ral demandeur, Ă  l'Ă©tablissement de la section de ligne sur son territoire, la mise Ă  l'enquĂȘte peut ĂȘtre autorisĂ©e, sur la demande du conseil gĂ©nĂ©ral intĂ©ressĂ© par dĂ©cret dĂ©libĂ©rĂ© en conseil d'Etat. Le dĂ©partement intĂ©ressĂ© peut, dans ce cas, poursuivre l'Ă©tablissement de cette section en dehors de son territoire, sans prĂ©judice de l'exercice, par le prĂ©fet de chaque dĂ©partement, des droits de contrĂŽle lui appartenant en vertu des lois et rĂšglements et du cahier des charges. Art. 7. — S'il s'agit de voies ferrĂ©es Ă  Ă©tablir par une commune sur son territoire, il est procĂ©dĂ© conformĂ©ment aux articles 2, 3 et 4 ci-dessus; les attributions confiĂ©es au conseil gĂ©nĂ©ral par ces articles sont exercĂ©es par le 150 conseil municipal dans les mĂȘmes conditions et sans qu'il soit besoin de l'approbation du prĂ©fet, aprĂšs que le conseil gĂ©nĂ©ral aura fait connaĂźtre qu'il renonce Ă  en poursuivre luimĂȘme l'exĂ©cution. L'avis de la commission dĂ©partementale sur le projet du conseil municipal est joint au dossier transmis au ministre des travaux publics avant la mise Ă  l'enquĂȘte. Art. 8. — L'Ă©tablissement d'une ligne s'Ă©tendant sur plusieurs communes peut ĂȘtre poursuivi par un syndicat constituĂ© conformĂ©ment Ă  la loi du 22 mars 1890, si le conseil gĂ©nĂ©ral, appelĂ© par le prĂ©fet Ă  donner son avis, a fait connaĂźtre qu'il renonçait Ă  en poursuivre l'exĂ©cution dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article 2. Dans ce cas, les attributions confĂ©rĂ©es par la prĂ©sente loi au conseil municipal et au maire, pour les lignes concĂ©dĂ©es par les communes, sont exercĂ©es par le comitĂ© et par le prĂ©sident du syndicat. Art. 9. — Le conseil municipal d'une commune peut assumer seul les 151 charges de l'Ă©tablissement d'une section de ligne sur une commune voisine, soit dans le mĂȘme dĂ©partement, soit dans un dĂ©partement voisin, lorsqu'il juge cette section nĂ©cessaire Ă  la bonne exploitation de son rĂ©seau et que la commune voisine refuse de participer aux frais d'Ă©tablissement. La commune intĂ©ressĂ©e peut, aprĂšs avis du conseil gĂ©nĂ©ral ou des deux conseils gĂ©nĂ©raux s'il s'agit de pĂ©nĂ©trer sur une commune d'un dĂ©partement voisin, obtenir par dĂ©cret dĂ©libĂ©rĂ© en conseil d'Etat, l'autorisation de la mise Ă  l'enquĂȘte. La commune intĂ©ressĂ©e peut, dans ce cas, poursuivre l'Ă©tablissement de cette section en dehors de son territoire, sans prĂ©judice de l'exercice par le prĂ©fet de chaque dĂ©partement intĂ©ressĂ© des droits de contrĂŽle lui appartenant en vertu des lois et rĂšglements et du cahier des charges. Art. 10. — Le conseil gĂ©nĂ©ral ou le conseil municipal arrĂȘte, Ă  la suite de l'enquĂȘte, l'avant-projet ainsi que les dispositions ou les traitĂ©s nĂ©cessaires pour la construcII construcII 152 — tion et l'exploitation. Cet avant-projet et ces traitĂ©s sont soumis Ă  l'examen du conseil gĂ©nĂ©ral des ponts et chaussĂ©es et du conseil d'Etat. L'utilitĂ© publique est dĂ©clarĂ©e et l'exĂ©cution est autorisĂ©e par une loi lorsqu'il est fait appel Ă  la subvention de l'Etat; dans les autres cas, par un dĂ©cret dĂ©libĂ©rĂ© en conseil d'Etat sur le rapport du ministre des travaux publics, aprĂšs avis du ministre de l'intĂ©rieur. Lorsque le concours de l'AlgĂ©rie est demandĂ©, les dĂ©libĂ©rations par lesquelles les dĂ©lĂ©gations financiĂšres et le conseil supĂ©rieur de gouvernement ont accordĂ© ce concours sont jointes au dossier. L'utilitĂ© publique est dĂ©clarĂ©e et l'exĂ©cution est autorisĂ©e par un dĂ©cret dĂ©libĂ©rĂ© en conseil d'Etat sur le rapport du ministre des travaux publics, aprĂšs avis du ministre de l'intĂ©rieur. Le conseil supĂ©rieur de gouvernement a prĂ©sentĂ© au sujet de l'article 10 les observations suivantes ...Il semble que les dĂ©lĂ©gations financiĂšres et le conseil supĂ©rieur devraient ĂȘtre consultĂ©s avant l'autorisation de mise aux enquĂȘtes. Les assemblĂ©es financiĂšres seraient, dans tous les cas, saisies aprĂšs les enquĂȘtes, quand l'instruction de la demande serait complĂšte. Elles voteraient dĂ©finitivement, comme elles le font aujourd'hui, la subvention allouĂ©e dans chaque espĂšce. ,.-> r > 7 7 a J b a 5 5 a 4 4 a dj ;C ....... . . -J -c ÂŁ 5 O oÂŁ S o S o o ?J o Q C* CC ^' ^ ^ O — ^1 - —- — —^ 1 - ^ ^ "O -I s -J- js s > t ~ ~ ~ 'ÂŁ rĂ» ° 1 ^^»sc3crLi0C!X ^ j ^ -'-' -*-> r\-\ -— T-I — —-i — o ce ;;_§;;;; 3 S ; . ;' \ \ ..... —* e — "P et o ‱ ‱ j . -' & t § ' ^ ^ ' '‱ 5 "‱ ' S ; oe -* ; ; ^ '. 1 '. '. a o '. ' Z* ' .ir r- zz . N —' ce © ; ' 'A 1 o '^ - ~ ĂŻ' x 3 . o C i— -~ > J=. r. -~ ^ 2 -x i o? *? 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Telle est la somme qu'il est nĂ©cessaire et urgent de rĂ©aliser pour que la construction des lignes de Constantine Ă  Oued-AthmĂ©nia et de Djidjelli Ă  Bizot puisse ĂȘtre entreprise. Le rĂšglement des comptes de l'exercice 1911 accuse pour la part de l'excĂ©dent du fonds de rĂ©serve revenant au budget des chemins de fer une somme de 8,059,254 fr. 44 Ă  incorporer Ă  ce budget en 1914. Si les assemblĂ©es financiĂšres algĂ©riennes dĂ©ci- — 190 — claient que cette somme sera affectĂ©e en totalitĂ© Ă  la construction des lignes nouvelles de chemins de fer du programme primitif de 1907, la dotation de ces lignes se trouverait portĂ©e de 81,406,525 fr. 30 Ă  89,465,783 fr. 74, chiffre qui, si l'on se reporte au tableau ci-dessus des dĂ©penses d'Ă©tablissement cumulĂ©es, permettrait, Ă  154,200 francs prĂšs, de construire immĂ©diatement la ligne de Constantine Ă  Oued-AthmĂ©nia. D'autre part, ainsi qu'on l'a fait remarquer prĂ©cĂ©demment, la somme de 7,000,000 francs, inscrite au projet d'emprunt en vue de la transformation de la ligne de Souk-Ahras Ă  TĂ©bessa ou plus exactement de BĂŽne Ă  TĂ©bessa, n'a pas encore reçu son emploi. Comme il s'agit de travaux complĂ©mentaires qui, normalement, sont imputables sur le budget ordinaire, et Ă©tant donnĂ©, en outre, d'une part, l'urgence de crĂ©er des ressources pour la construction des lignes dĂ©clarĂ©es d'utilitĂ© publique; d'autre part, les dĂ©lais que nĂ©cessite, en tout Ă©tat de cause, — mĂȘme dans VĂ©ventualitĂ© de la solution la plus favorable et la plus rapide de la question du rachat, — l'utilisation du crĂ©dit destinĂ© aux travaux de transformation de la ligne, l'administration estime qu'il y aurait intĂ©rĂȘt Ă  ajouter ces 7 millions de francs Ă  la dotation des lignes nouvelles de chemins de fer et Ă  reporter sur le budget ordinaire des exercices 1913 et suivants, ou sur les excĂ©dents du fonds de rĂ©serve Ă  partir de 1915, les crĂ©dits qui seront reconnus nĂ©cessaires annuellement, aprĂšs Ă©tablissement des projets, pour la transformation de la ligne de BĂŽne Ă  TĂ©bessa, aussi bien que pour la transformation des autres lignes du rĂ©seau BĂŽneGuelma. Par suite de cette mesure, les ressources affectĂ©es Ă  la construction des lignes actuellement dĂ©clarĂ©es d'utilitĂ© publique s'Ă©lĂšveraient Ă  96,465,780 francs, chiffre rond, et permettraient de construire immĂ©diate nient a Soit la ligne de Constantine ci Oued-AthmĂ©nia seulement 6,690,000 francs, dĂ©pense totale 89 mil- — 191 — lions 620,000 francs, laissant une disponibilitĂ© de 7,845,780 francs; b. Soit la section de ligne de Djidjelli Ă  El-Milia, seulement 8,250,000 francs, dĂ©pense totale 91 milHons 180,000 francs, laissant une disponibilitĂ© de 5,285,780 francs ; c. Soit simultanĂ©ment ces lignes ou sections de lignes 14,940,000 francs, dĂ©pense totale 97 millions 870,000 francs, moyennant l'inscription au budget ordinaire de 1913 d'un crĂ©dit de 1,404,220 francs ; d. Soit enfin la section de ligne de Bizot Ă  Mila 15,000,000, dĂ©pense totale ' 97,930,000 francs, moyennant l'inscription au dit budget d'un crĂ©dit de 1,464,220 francs. Le montant des ressources Ă  crĂ©er pour l'achĂšvement des lignes actuellement dĂ©clarĂ©es d'utilitĂ© publique serait d'ailleurs ramenĂ© Ă  24,704,220 fr., soit Ă  24,705,000 francs, chiffre rond. Dans des conditions analogues, la Tunisie vient d'ĂȘtre autorisĂ©e, par une loi du 28 mars 1912, Ă  contracter un nouvel emprunt de 90,500,000 francs pour l'achĂšvement de son rĂ©seau de chemins de fer. A moins d'ajourner Ă  une Ă©poque indĂ©terminĂ©e l'achĂšvement du rĂ©seau complĂ©mentaire projetĂ© en 1907, l'AlgĂ©rie se trouve dans la nĂ©cessitĂ© de recourir Ă  la mĂȘme solution. Si les assemblĂ©es financiĂšres admettent en principe le recours Ă  un troisiĂšme emprunt, l'administration se mettra en mesure de leur soumettre un projet au cours de leur session de 1913 et la loi autorisant l'emprunt pourra intervenir dans la mĂȘme annĂ©e. De cette maniĂšre, l'exĂ©cution du programme primitif de 1907 ne subira aucun retard aprĂ©ciable et toutes les lignes actuellement dĂ©clarĂ©es d'utilitĂ© publique pourront ĂȘtre livrĂ©es Ă  l'exploitation dans les dĂ©lais prĂ©vus. Dans la sĂ©ance du 8 juin 1912, les commissions des travaux publics des quatre dĂ©lĂ©gations ont proposĂ© en commun Ă  l'assemblĂ©e plĂ©niĂšre les rĂ©solutions suivantes 192 A. — Elles vous demandent de dĂ©cider, d'ores et dĂ©jĂ , qu'il y a lieu de contracter un emprunt pour permettre l'exĂ©cution des chemins de fer inscrits Au programme primitif de 1907 ; Au programme complĂ©mentaire de 1907 ; ‱ j. ' > 711 1 _ Le ministre de l intĂ©rieur a M. le Travaux de construction gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie - direction des chemins de fer et des mines. Par lettre du 17 fĂ©vrier dernier, n° vous m'avez fait connaĂźtre que les prĂ©visions de dĂ©penses qui avaient servi de bas Ă  vos calculs en vue d'ĂȘtre autorisĂ© Ă  commencer les travaux de construction de la ligne de Constantine Ă  Oued-AthmĂ©nia se trouvent aujourd'hui considĂ©rablement modifiĂ©es. En effet, le nouvel exposĂ© que vous me soumettez fait ressortir une insuffisance de 12,437,475 fr. au lieu de la disponibilitĂ© prĂ©cĂ©demment accusĂ©e de 4,232,525 francs. Cette situation modifie complĂštement les conditions de Vautorisation que je vous ai accordĂ©e le 21 janvier dernier. J'estime, par suite, qu'il y a lieu d'attendre, pour commencer les travaux dont il s'agit, que les dĂ©lĂ©gations financiĂšres ouvrent les crĂ©dits nĂ©cessaires, de telle sorte que les conditions stipulĂ©es Ă  l'article 2 de la loi du 18 mars 1912 soient strictement remplies. P. le Ministre de l'IntĂ©rieur Le Sous-SecrĂ©taire d'Etat, SignĂ© PERET. — 218 II Dans l'exposĂ© de la situation en 1914 remis aux membres des assemblĂ©es financiĂšres avant la session, session, a pour chacune des lignes du programme programme de 1907, et par catĂ©gories de travaux ou de fournitures, la comparaison des Ă©valuations des avant-projets et des Ă©valuations nouvelles 31 dĂ©cembre 1913. Le tableau de ces Ă©valuations comparĂ©es fait ressortir, ainsi qu'il a Ă©tĂ© dit plus haut, une augmentation de 23,180,000 francs par rapport aux prĂ©visions des avant-projets. A l'appui de ces chiffres on a joint les renseignements fournis par le service technique sur les causes de la majoration dont il s'agit. M. l'inspecteur gĂ©nĂ©ral des ponts et chaussĂ©es de l'AlgĂ©rie, consultĂ© sur la .rĂ©vision d-es dĂ©penses proposĂ©e par les ingĂ©nieurs, a Ă©mis, Ă  la date du 19 fĂ©vrier 1914, l'avis ci-aprĂšs M. le gouverneur gĂ©nĂ©ral nous a communiquĂ© le 2 de ce mois, un rapport de M. Vicaire, ingĂ©nieur en chef du service des Ă©tudes et travaux des li gnes en construction en AlgĂ©rie, avec un projet de lettre Ă  adresser au ministre de l'intĂ©rieur au sujet du commencement des travaux de la ligne de Constantine Ă  l'oued AthmĂ©nia. M. l'ingĂ©nieur en chef Vicaire, dans son rapport du 31 janvier, prĂ©sente deux tableaux, l'un d'en semble et l'autre de dĂ©tail, oĂč il compare les Ă©va luations des lignes actuellement en construction. faites en 1912 d'aprĂšs les avant-projets de ces lic gnes, Ă  celles qui rĂ©sultent des projets d'exĂ©cu tion, des marchĂ©s dĂ©jĂ  passĂ©s et des travaux en cours. Ces Ă©valuations comparatives se rapportent aux lignes suivantes _ 219 — DĂ©partement d'Oran de BĂ©ni-Saf Ă  Tlemcen 67 k. de Bel-AbhĂšs Ă  Tizi 82 600 de Tizi Ă  UzĂšs-le-Duc 64 de Relizane Ă  PrĂ©vost-Paradol 84 600 DĂ©partement d'Alger de TĂ©nĂšs Ă  OrlĂ©ansville 57 de Berrouaghia Ă  Boghari „__ > 197 de Boghari Ă  Djelfa de BouĂŻra Ă  Aumale 47 DĂ©partement de Constantine de Constantine Ă  l'Oued AthmĂ©nia.. . 44 500 d'AĂŻn-Béïda Ă  TĂ©bessa / 124 de la Meskiana Ă  Morsott \ Total.. 767 700 a Toutes ces lignes sont en cours d'exĂ©cution saut celle de Constantine Ă  l'oued AthmĂ©nia. Il met Ă  part une ligne de Bizot Ă  Djidjelli, qui a Ă©tĂ© dĂ© clarĂ©e d'utilitĂ© publique en mĂȘme temps que celle de Constantine Ă  l'Oued AthmĂ©nia, mais dont les Ă©tudes dĂ©finitives n'ont Ă©tĂ© faites qu'en partie. NĂ©anmoins, il pense qu'une premiĂšre estima tion montant Ă  31,550,000 francs, doit ĂȘtre portĂ©e Elles entivnl en ligne du compte dans les insuffisances Ă  pourvoir au moyen de l'emprunt de francs. I LO lO 00. I 224 Du tableau qui prĂ©cĂšde il rĂ©sulte que les insuffisances rĂ©vĂ©lĂ©es par les nouvelles Ă©valuations, comparĂ©es avec les prĂ©visions primitives, ne sont pas infĂ©rieures Ă  38,500,000 francs 143,219,889'16 — 104,700,000 fr. = 38,519,889*16 Les ressources rĂ©alisĂ©es, tant Ă  l'aide des emprunts autorisĂ©s en 1902 et en 1907 qu'au moyen de prĂ©lĂšvements sur les excĂ©dents budgĂ©taires, n'ayant atteint que 115,098,039 fr. 89, il manque, en nombre rond, 28,150,000 francs pour l'achĂšvement des travaux entrepris 143,219,889'16 — 115,098,039*89 = 28,121,849r27 // y a lieu de relever que, parmi les dĂ©penses Ă  couvrir figurent les lignes de Sfax Ă  Bou-Thadi 5 millions et la ligne de Menzel-bou-Zelfa Ă  KĂ©libia 5,500,000 francs qui n'ont pas reçu un commencement d'exĂ©cution et dont les dotations ont servi Ă  assurer la mise en chantier des autres lignes. Les dĂ©passements les plus importants se sont produits sur les lignes de Kairouan Ă  HenchirSouatir 2,300,000 francs, Bizerte aux Nefzas et Ă  Tabarka 13,200,000 francs, Sfax et Sousse 2 millions 500,000 francs, Moteur Ă  Nebeur 11,800,000 francs. Le matĂ©riel roulant fait, lui aussi, l'objet d'une insuffisance de 5 millions. Quelles sont les causes de ces dĂ©passements, vraiment considĂ©rables ? Elles sont d'ordres divers, dont la responsabilitĂ©, comme nous allons le voir, remonte, pour partie Ă  l'administration tunisienne et Ă  l'administration mĂ©tropolitaine, mais dont il serait injuste de rendre ces deux administrations entiĂšrement responsables. En premier lieu, il est hors de doute que, notamment en ce qui concerne le programme de 1907, un certain nombre de projets n'avaient fait l'objet d'aucun examen sĂ©rieux. Les devis avaient Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s au vu de la carie gĂ©nĂ©rale de la Tunisie, sans Ă©tude sur place et sans calculs prĂ©cdables. Nous en~ 225 trouvons l'aveu dans le rapport prĂ©sentĂ©, Ă  ce sujet, Ă  la confĂ©rence consultative tunisienne par la commission des travaux publics, le 19 novembre 1908, dont nous croyons devoir passer sous les yeux du sĂ©nat l'extrait suivant M. le directeur des travaux publics fit revivre devant nous une page de l'histoire Ă©conomique de la Tunisie. Il nous rappela dans quelles con ditions avait Ă©tĂ© votĂ© le 30 dĂ©cembre 1906 l'em prunt tunisien. Depuis longtemps, la Tunisie ployait sous le a poids de ses richesses miniĂšres et chacun de nous se prĂ©occupait de leur fournir le rail qui, les amenant Ă  la mer, devait conserver le magnifi que essor industriel de ce pays. Les corps Ă©lus avaient prĂ©conisĂ© la nĂ©cessitĂ© de Vemprunt. Retenus par la crainte que nous inspirait l'op position du ministre des finances de la rĂ©publi que française, nous n'osions espĂ©rer que nos voeux seraient accueillis favorablement. Brusquement, dans le courant de l'Ă©tĂ© 1906, la situation politique se modifia et M. Pichon, notre rĂ©sident gĂ©nĂ©ral, dont l'influence grandissait au parlement, demanda en toute hĂąte un program me de travaux pour chiffrer le montant de l'em prunt. M. le directeur des travaux publics dut se met tre immĂ©diatement Ă  l'oeuvre et Ă©tablit avec quel que prĂ©cipitation les calculs nĂ©cessaires Ă  ce pro jet. Les dĂ©penses furent Ă©valuĂ©es d'aprĂšs les prix de revient des lignes ferrĂ©es dĂ©jĂ  construites en Tunisie, il fallut de plus comprimer les chiffres pour obtenir un total susceptible d'ĂȘtre acceptĂ© par le ministre des finances. Le maximum imposĂ© s'Ă©levait Ă  75,000,000 fr. / a haussĂ© de plus de 50 %. Le prix de la main d'oeuvre s'est considĂ©rablement Ă©levĂ©. Enfin, di~ c verses causes d'ordre local sont intervenues insalubritĂ© de certaines rĂ©gions oĂč les europĂ©ens o s'installaient pour la premiĂšre fois; difficultĂ©s c d'accĂšs des chantiers dues au relief du sol, aux i- pluies persistantes; raretĂ© des matĂ©riaux dans . les rĂ©gions traversĂ©es, et, dans certains cas, com position chimique du sol qui a nĂ©cessitĂ© des pro cĂ©dĂ©s de construction spĂ©ciaux. — 228 — Toutes ces causes d'augmentation, impossibles — "c ÂŁ ‱— ^pt-5 SS H CONDITIONS js^B ℱ= S communes a D.^3 3" .g" o Largeur de la voie 1 » » r±\ Largeur du matĂ©riel rou- rou- lanl toute saillies com-f prises 2 ; O / Hauteur du matĂ©riel au-j dessus des rails S » >'> ' 3,80 Minimum du rayon des cour- ; m m exception. ues » » nellemont 200 m. Alignement droit entre 2 courbes de sens contraire " » j "5 m. Maximum de dĂ©clivitĂ©s par 1 0,010. esceptionmetre esceptionmetre » nellement Palier entre dĂ©clivitĂ© de sens contraire » > 100 mĂštres Rails en acier poids minimum par mĂštre \ » » 25kgs En principe sauf exceptions! i»;A„ i Traverses mĂ©taljustifiĂ©es. mĂ©taljustifiĂ©es. » liques. Enfin plateforme entiĂšrement j indĂ©pendante de celle des! routes et chemins . . i » » J 1 L'application de ces caractĂ©ristiques aux avantprojets avantprojets ont servi de base aux demandes antĂ©rieures antĂ©rieures concessions aura gĂ©nĂ©ralement pour consĂ©quence, en premier lieu, d'entraĂźner d'importants remaniements du tracĂ© primitif et en second lieu, d'occasionner des augmentations de dĂ©penses qui pourraient ĂȘtre considĂ©rables si le programme qui vient d'ĂȘtre dĂ©fini devait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme absolument absolument impĂ©ratif. Meus une rĂ©serve formelle s'impose Ă  cet Ă©gard. Le projet d'emprunt a Ă©tĂ© Ă©tabli d'aprĂšs des Ă©va- 235 Incitions dans les limites desquelles il importe de maintenir le chiffre de la dĂ©pense totale. Tout en cherchant Ă  se rapprocher pour chaque ligne des caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©rales sus-indiquĂ©es, MM. les ingĂ©nieurs devront se prĂ©occuper de ne pas dĂ©passer sans nĂ©cessitĂ© absolue leurs prĂ©visions primitives. Des augmentations de dĂ©penses d'Ă©tablissement ne pourraient ĂȘtre admises par mon administration que dans le cas oĂč elles s'imposeraient absolument soit pour obvier Ă  des difficultĂ©s de construction dont les Ă©tudes sommaires qui ont servi de base aur Ă©valuations primitives n'auraient pas permis de se rendre un compte exact, soit pour procurer Ă  l'exploitation des facilitĂ©s ou des conditions plus avantageuses dont l'effet se traduirait par des rĂ©ductions de dĂ©penses annuelles assez Ă©levĂ©es pour compenser les charges supplĂ©mentaires Ă  prĂ©voir de ce chef pour l'Ă©tablissement des lignes. Le mĂ©moire justificatif Ă  produire avec le dossier de l'avant-projet de chaque ligne devra contenir les justifications les plus complĂštes, tant au sujet des caractĂ©ristiques qu'en ce. qui concerne le prix probable d'Ă©tablissement. Pour la ligne de Djidjelli Ă  Constantine, en particulier, j'attache la plus grande importance Ă  ce que MM. les ingĂ©nieurs procĂšdent, au double point de vue que je viens d'exposer, Ă  une rĂ©vision trĂšs sĂ©vĂšre des avant-projets partiels ou d'ensemble dressĂ©s jusqu'Ă  ce jour. Ils devront Ă©galement/pour permettre aux particuliers et aux corps Ă©lus intĂ©ressĂ©s de se prononcer en toute connaissance de cause sur le tracĂ© lors de l'enquĂȘte d'utilitĂ© publique, comprendre dans leurs Ă©tudes les variantes par le versant nord du Chettaba et par Bizot, dont l'intĂ©rĂȘt a Ă©tĂ© signalĂ© par M. l'ingĂ©nieur en chef Boisnier dans ses derniers rapports. J'adresse directement ampliation de la prĂ©sente dĂ©pĂȘche pour exĂ©cution Ă  MM. les ingĂ©nieurs en chef de votre dĂ©partement. Le gouverneur gĂ©nĂ©ral, SignĂ© JONNART. 236 Les avant-projets furent Ă©tablis conformĂ©ment Ă  ces instructions. L'estimation des dĂ©penses Ă©tait de 107,276,000 francs. Le conseil gĂ©nĂ©ral des ponts et chaussĂ©es la porta Ă  121,170,000 francs 1906-1910. Depuis cette Ă©poque, le dĂ©veloppement du trafic a conduit l'administration des chemins de fer de l'Etat Ă  l'adoption d'un matĂ©riel roulant plus puissant et plus lourd, adoption qui a eu pour consĂ©quences le renforcement de la voie, y compris les ponts mĂ©talliques, et l'augmentaion des prĂ©visions de dĂ©penses de l'infrastructure et du matĂ©riel roulant. Il a fallu Ă©galement, dans toutes les gares de jonction des lignes nouvelles avec les anciens rĂ©seaux, exĂ©cuter des travaux importants d'amĂ©nagement et d'agrandissement, que rien ne faisait prĂ©sager en 1906, et dont les dĂ©penses ont dĂ» ĂȘtre prises en charge pour la presque totalitĂ© par les lignes, nouvelles. En rĂ©sumĂ©, le type des chemins de fer du programme de 1907 a subi, en cours d'exĂ©cution de ce programme, la mĂȘme transformation que le type des chemins de fer du rĂ©seau de l'Etat en exploitation et les majorations qui ont Ă©tĂ© successivement apportĂ©es aux prĂ©visions de dĂ©penses de premier Ă©tablissement de ces lignes correspondent aux dĂ©penses complĂ©mentaires d'Ă©tablissement du dit rĂ©seau et sont dues Ă  la mĂȘme cause, c'est-Ă -dire Ă  la nĂ©cessitĂ© d'approprier l'instrument de transport au rĂŽle qu'il est appelĂ© Ă  jouer dans le dĂ©veloppement Ă©conomique de la colonie. Si le service technique n'a pas fait connaĂźtre plus tĂŽt le montant des majorations de dĂ©penses qui devait ĂȘtre le rĂ©sultat de cet Ă©tat de choses, c'est qu'il lui Ă©tait impossible d'en fournir le chiffre avec quelque approximation tant que les travaux d'infrastructure ne seraient pas adjugĂ©s pour la presque totalitĂ© des lots, tant que les marchĂ©s pour la fourniture du matĂ©riel de la superstructure et pour la fourniture et la mise en place des ponts mĂ©talliques ne seraient pas passĂ©s et enfin tant que — 237 — les commandes du matĂ©riel roulant pour les lignes nouvelles ne seraient pas lancĂ©es. C'est seulement en effet, en rapprochant les prix rĂ©els, susceptibles Ă  bref dĂ©lai de variations considĂ©rables, des prix prĂ©vus en 1908 et 1909 aux avant-projets, que les ingĂ©nieurs pouvaient faire un travail utile. Ces conditions se sont trouvĂ©es rĂ©alisĂ©es en 1912 pour la ligne de Berrouaghia Ă  Boghari aussi la rĂ©vision des dĂ©penses d'Ă©tablisement de cette ligne a-telle Ă©tĂ© soumise aux asemblĂ©es financiĂšres dans leur session de 1913 1. Pour l'ensemble des autres lignes c'est seulement au commencement de l'annĂ©e 1914 que l'avancement des travaux a permis d'effectuer la mĂȘme rĂ©vision. ni D'aprĂšs les nouvelles Ă©valuations, les prĂ©visions de dĂ©penses de premier Ă©tablissement des lignes de chemins de fer, s'Ă©lĂšvent Ă  144,440,000 francs. Si l'on rĂ©partit ces lignes en deux groupes, celles qui sont en cours d'exĂ©cution et celles qui sont en cours d'Ă©tudes, la rĂ©partition des dĂ©penses est la suivante 1° LIGNES EN COURS D'EXÉCUTION Oran Beni-Saf Ă  Tlemcen... Sidi-bel-AbbĂšs Ă  Tizi.. Tizi Ă  UzĂšs-le-Duc.... Relizane Ă  PrĂ©vost-Paradol PrĂ©vost-Paradol 1 Chemins de fer. Projet d'un 3e emprunt 1913, pages 10, 168 Ă  176. — 238 — Alger TĂ©nĂšs Ă  OrlĂ©ansville. . Berrouaghia Ă  Boghari Boghari Boghari Ă  Djelfa .... BouĂŻra Ă  Aumale Constantine AĂŻn-Beida Ă  TĂ©bessa et Ă  Morsott . 2° LIGNES EN COURS D'ÉTUDES Constantine Constantine Ă  OuedAthmĂ©nia OuedAthmĂ©nia Bizot Ă  Djidjelli Total Les ressources rĂ©alisĂ©es Ă  ce jour pour faire face aux dĂ©penses dont il s'agit, sont les suivantes 1° Fonds d'emprunt 2° CrĂ©dits ouverts sur les fonds du budget ordinaire des exercices 1906 Ă  1909 3° ExcĂ©dents du fonds de rĂ©serve en fonds de rĂ©serve en 1910, 1911 et 1912 4° ExcĂ©dents du fonds de rĂ©serve en 1914 Total Ainsi qu'on l'a rappelĂ© prĂ©cĂ©demment, Fadmi- — 239 — nistration, en prĂ©sentant le budget de 1913, avait signalĂ© que la situation provisoire de l'exercice 1912 se soldait par un excĂ©dent probable de 20 milions milions fr. 17 et indiquĂ© la possibilitĂ© d'affecter d'affecter service des chemins de fer, par prĂ©lĂšvement sur cet excĂ©dent, les sommes suivantes AchĂšvement du programme de 1907 Gare du rĂ©seau de l'Etat Ă  Oran Transformation de la ligne de BĂŽne Ă  TĂ©bessa Total Les commissions des chemins de fer, des travaux publics et de la colonisation avaient portĂ© Ă  11 millions millions 111 fr. 53 le crĂ©dit destinĂ© Ă  l'achĂšvement du programme de 1907; mais la commission des finances des dĂ©lĂ©gations avait rĂ©servĂ© son avis, en faisant observer que la rĂ©partition de l'excĂ©dent de 1912 pourrait ĂȘtre influencĂ©e par de nouveaux crĂ©dits crĂ©dits inscrire, particuliĂšrement celui de 5 millions pour participation aux dĂ©penses d'armement extraordinaire extraordinaire de la mĂ©trople. Cette Ă©ventualitĂ© s'est en effet, produite. L'administration, L'administration, en Ă©tablissant le projet de budget de 1915, s'est trouvĂ©e dans la nĂ©cessitĂ© de faire face Ă  des dĂ©penses qu'il n'Ă©tait pas possible de prĂ©voir au commencement de 1913, et c'est seulement par une compression Ă©nergique des dĂ©penses des divers services qu'elle est arrivĂ©e Ă  inscrire, pour l'achĂšvement l'achĂšvement du programme des chemins de fer de 1907, un crĂ©dit qui a Ă©tĂ© portĂ© successivement de deux millions et demi Ă  quatre et enfin Ă  six millions. L'ensemble des ressources créées pour la rĂ©alisation du programme de 1907 s'Ă©lĂšve donc Ă  94,000,000 de francs, chiffre rond, dont 6,000,000 de francs disponibles au 1er janvier 1915 seulement. Si l'on compare la totalitĂ© de ces ressources Ă  la totalitĂ© des prĂ©visions de dĂ©penses d'Ă©tablissement pour les deux groupes de lignes — lignes en cours 240 d'exĂ©cution et lignes en cours d'Ă©tudes — l'insuffisance l'insuffisance ressources ressort Ă  50,440,000 francs. Si on la compare aux prĂ©visions de dĂ©penses du premier groupe seulement — lignes en cours d'exĂ©cution d'exĂ©cution — l'insuffisance ressort Ă  6,440,000 francs. Mais il convient d'observer que les lignes de ce groupe ne seront pas terminĂ©es avant plusieurs annĂ©es, annĂ©es, qu'elles n'ont donc pas besoin en ce moment de toute leur dotation et que, d'ailleurs, les lois dĂ©claratives d'utilitĂ© publique les concernant prĂ©voient pour leur exĂ©cution le recours au budget ordinaire, concurremment avec les fonds d'emprunt, sans contenir Ă  leur Ă©gard la rĂ©serve formelle qui interdit d'entreprendre les lignes du second groupe avant que la totalitĂ© des ressources nĂ©cessaires Ă  leur exĂ©cution ait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Dans ces conditions, sous la rĂ©serve expresse qu'il sera pourvu par l'inscription au budget ordinaire des annĂ©es 1916, 1917 et suivantes des crĂ©dits qu'exige la marche normale des travaux d'Ă©tablissement des lignes du premier groupe — ce qui est une nĂ©cessitĂ© absolue; car l'arrĂȘt des travaux serait dĂ©sastreux pour l'AlgĂ©rie; — il semble qu'il soit possible, sans crĂ©er en 1915 d'autres ressources que celles que prĂ©voit le budget de cet exercice, simplement en spĂ©cialisant ces ressources, d'entreprendre dĂšs 1914 l'exĂ©cution de l'une des lignes du second groupe, celle de Constantine Ă  Oued AthmĂ©nia. En effet, d'aprĂšs la rĂ©vision au 31 dĂ©cembre 1913 des dĂ©penses d'Ă©tablissement des lignes nouvelles de chemins de fer, la ligne de Constantine Ă  OuedAthmenia doit coĂ»ter 9,000,000 francs. Or, le budget de 1914 comporte Ă  la section XI, chapitre 35, sous la lubrique construction de lignes nouvelles de chemins de fer >> un crĂ©dit de fr. qui ne peut ĂȘtre utilisĂ© en 1914 sur les lignes du premier groupe. Si ce crĂ©dit Ă©tait affectĂ© exclusi- 241 veinent Ă  la ligne de Constantine Ă  Oued-Athmenia, il ne manquerait, pour complĂ©ter la dotation de celleci, qu'une somme de fr. Ă  prĂ©lever sur le crĂ©dit de 6,000,000 francs inscrit au projet de budget de 1915, avec la mĂȘme destination. Les ressources nĂ©cessaires pour la construction de la ligne de Gonstantine Ă  Oued-Athmenia seraient ainsi créées, sans pouvoir ĂȘtre employĂ©es Ă  une autre destination, et dans ce cas, le gouverneraient, si l'on se rĂ©fĂšre Ă  ses rĂ©ponses Ă  la prĂ©cĂ©dente demande qui lui a Ă©tĂ© adressĂ©e au sujet de la mĂȘme ligne, ne se refuserait sans doute pas Ă  admettre la spĂ©cialisation des crĂ©dits telle qu'elle vient d'ĂȘtre indiquĂ©e, ainsi que la construction immĂ©diate de la ligne de Gonstantine Ă  Oued-Athmenia, pourvu que les assemblĂ©es financiĂšres algĂ©riennes aient pris sur ces deux questions des dĂ©libĂ©rations fermes et donnĂ© l'assurance qu'elles inscriront, chaque annĂ©e, au budget ordinaire, les crĂ©dits indispensables pour la bonne marche des travaux sur les lignes en cours d'exĂ©cution. En consĂ©quence, l'administration propose aux assemblĂ©es financiĂšres de vouloir bien dĂ©cider d'une façon ferme et dĂ©finitive * 1° Que le crĂ©dit de 7,806,000 francs, inscrit au budget de 1914, section XI, emploi des excĂ©dents du fonds de rĂ©serve, sous la rubrique gĂ©nĂ©rale construction des lignes nouvelles de chemins de fer » sera affectĂ© uniquement Ă  la construction de la ligne de Gonstantine Ă  Oued-Athmenia, Ă  l'exclusion de toutes autres lignes; 2° Que le crĂ©dit de 5,596,900 franco, prĂ©vu au projet de budget de 1915, section XI, emploi des excĂ©dents du fonds de rĂ©serve, sous la mĂȘme rubrique gĂ©nĂ©rale construction des lignes nouvelles de chemins de fer » sera affectĂ©, jusqu'Ă  concurrence de 1,194,000 francs, Ă  complĂ©ter la dotation de la ligne de Constantine Ă  Oued-Athmenia et pour le 16 P. 242 surplus, soit 4,762,900 francs, Ă  commencer la dotation de la ligne de Djidjelli Ă  Bizot ; 3° Que les travaux de la ligne de Constantine Ă  Oued-Athmenia devront ĂȘtre entrepris dĂšs que le gouvernement en aura donnĂ© l'autorisation. Quant Ă  la ligne de Djidjelli Ă  Bizot, l'administration, que prĂ©occupe vivement la situation créée Ă  cette ligne par la rĂ©serve insĂ©rĂ©e dans la loi dĂ©clarative d'utilitĂ© publique, espĂšre pouvoir ĂȘtre en mesure de soumettre aux assemblĂ©es financiĂšres algĂ©riennes, dans leur session de 1915, des propositions en vue de passer de la pĂ©riode des Ă©tudes Ă  la pĂ©riode des travaux. On pourrait tout d'abord demander au ministre de l'intĂ©rieur l'autorisation de construire l'une des sections de la ligne jusqu'Ă  concurrence de la somme de 4,762,900 francs, indiquĂ©e plus haut. D'autre part, les dĂ©lĂ©gations financiĂšres n'ignorent pas que la direction des chemins de fer algĂ©riens de l'Etat prĂ©pare un projet d'emprunt dans lequel il serait possible de comprendre les 4 millions, destinĂ©s dans le projet de budget de 1915, Ă  la transformation du BĂŽne-Guelma-Souk-Ahras, ce qui libĂ©rerait 4 millions de plus. Les dĂ©lĂ©gations auront enfin toute libertĂ© pour envisager dĂšs maintenant la possibilitĂ© de rĂ©server, sur les excĂ©dents du fonds de rĂ©serve affĂ©rents aux exercices 1913 et 1914, la somme nĂ©cessaire pour parfaire la dotation de la ligne Bizot-Djidjelli. On est fondĂ© d'ailleurs Ă  penser que le retard rĂ©el que subira l'ouverture de la ligne Ă  l'exploitation se trouvera trĂšs attĂ©nuĂ© en premier lieu, parce que tous les projets d'exĂ©cution seront prĂȘts lorsque l'autorisation de commencer les travaux sera donnĂ©e et, en second lieu, parce que le personnel devenu disponible sur les autres lignes en cours d'achĂšvement pourra ĂȘtre employĂ© Ă  renforcer celui de la ligne. Les travaux seront, en outre, conduits de maniĂšre Ă  permettre la mise en exploitation successive des 243 - diverses sections en commençant par les sections extrĂȘmes. Satisfaction sera ainsi donnĂ©e, dans la mesure du possible, aux desiderata des populations intĂ©ressĂ©es. — 244 — RACHAT DU RESEAU ALGERIEN DE LA COMPAGNIE BONE-GUELMA, VENTILATION DE L'ACTIF DE LA COMPAGNIE ENTRE SES RESEAUX ALGERIEN ET TUNISIEN. Par une lettre du 8 avril dernier, M. le ministre des travaux publics a informĂ© M. le gouverneur gĂ©nĂ©ral que le conseil d'Etat venait d'adopter le projet de dĂ©cret ayant pour objet d'autoriser le rachat du rĂ©seau algĂ©rien concĂ©dĂ© Ă  la compagnie des chemins de fer de BĂŽne Ă  Guelma et prolongements. La teneur de ce projet est la suivante Le PrĂ©sident de la RĂ©publique Française ; Sur le rapport du ministre des travaux publics, et du ministre des finances, Vu la loi du 23 juillet 1904, dĂ©terminant les participations de l'Etat et de l'AlgĂ©rie dans la charge annuelle des chemins de fer de la colonie et notamment l'article 7 ainsi conçu Les modifications qui seraient apportĂ©es aux conventions existantes, avec ou sans changement dans la constitution des rĂ©seaux, le rachat, Fex ploitation en rĂ©gie des lignes actuellement concĂ© dĂ©es, devront ĂȘtre dĂ©libĂ©rĂ©s par les dĂ©lĂ©gations financiĂšres et le conseil supĂ©rieur du gouvernece ment, dans les formes prĂ©vues pour le vote du les formes prĂ©vues pour le vote du budget spĂ© cial, et approuvĂ©e par une loi. , Reste » A ajouter Frais gĂ©nĂ©raux l/10e » Total » L'avant-projet a Ă©tĂ© soumis Ă  une enquĂȘte d'utilitĂ© publique dont les conclusions ont Ă©tĂ© favorables. Les Ă©tudes dĂ©finitives sont actuellement poursuivies en vue de l'Ă©tablissement des projets- d'exĂ©cution; elles comprennent, en particulier, le perce17 perce17 — 258 — ment d'une galerie pilote Ă  l'emplacement du tunnel de l'Akboub longueur mĂštres. En raison de l'anciennetĂ© de la dĂ©claration d'utilitĂ© d'utilitĂ© du chemin de fer de Mostaganem Ă  Tiaret, qui remonte au 15 avril 1885 et de l'importance l'importance modifications Ă  apporter au tracĂ©, une nouvelle dĂ©claration d'utilitĂ© publique est nĂ©cessaire en ce qui concerne la rectification. De mĂȘme que pour les travaux complĂ©mentaires d'Ă©tablissement, cette dĂ©claration doit ĂȘtre prononcĂ©e par un dĂ©cret. En consĂ©quence, l'administration a prĂ©parĂ© le projet de dĂ©cret suivant, dont elle soumet les dispositions Ă  l'approbation des assemblĂ©es financiĂšres algĂ©riennes avant de le transmettre Ă  M. le ministre des travaux publics. PROJET DE DÉCRET Le prĂ©sident de la rĂ©publique française, Sur le rapport du ministre des travaux publics, Vu la loi du 15 avril 1885 qui a dĂ©clarĂ© d'utilitĂ© publique, Ă  titre d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, l'Ă©tablissement du chemin de fer de Mostaganem Ă  Tiaret, par ou prĂšs AĂŻn-TĂ©delĂšs, Relizane et Fortassa et approuvĂ© la convention provisoire passĂ©e le 15 mai 1884 entre le ministre des travaux publics et la compagnie franco-algĂ©rienne pour la concession du dit chemin de fer; Vu la loi du 12 dĂ©cembre 1900 ayant pour objet le rachat des concessions de chemins de fer de la compagnie franco-algĂ©rienne ; Vu la loi du 23 juillet 1904 dĂ©terminant les participations de l'Etat et de l'AlgĂ©rie dans la charge annuelle des chemins de fer algĂ©riens; Vu le dĂ©cret du 24 mars 1905 chargeant la direction des chemins de fer de l'Etat de l'exploitation d_es lignes rachetĂ©es Ă  la compagnie franco-algĂ©rienne et de leurs prolongements; Vu le dĂ©cret du 27 dĂ©cembre 1912 relatif Ă  l'organisation administrative et financiĂšre des chemins de fer algĂ©riens de l'Etat; 259 — Vu l'a vaut-projet de la rectification de la ligne de chemin de fer de Mostaganem Ă  Tiaret entre AĂŻh-TĂ©delĂšs et Bel-Hacel ; Vu les piĂšces de l'enquĂȘte d'utilitĂ© publique ouverte sur cet avant-projet en exĂ©cution de l'ordonnance du 18 fĂ©vrier 1834; Vu les dĂ©libĂ©rations de l'assemblĂ©e plĂ©niĂšre des dĂšlgations financiĂšres et du conseil supĂ©rieur, en date du et du Vu la lettre du gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie en date du Le conseil d'Etat entendu, DÉCRÈTE Article lel. — Sont dĂ©clarĂ©s d'utilitĂ© publique les la rectification de la ligne de chemin de fer de Mostaganem Ă  Tiaret, entre AĂŻn-TĂ©delĂšs et Bel-Hacel, conformĂ©ment aux dispositions gĂ©nĂ©rales de l'avant-projet soumis Ă  l'enquĂȘte. La prĂ©sente dĂ©claration d'utilitĂ© publique sera considĂ©rĂ©e comme nulle et non avenue si les expropriations nĂ©cessaires pour l'exĂ©cution de la rectification ne sont pas accomplies dans un dĂ©lai de deux ans Ă  partir de la date du prĂ©sent dĂ©cret. Article 2. — Les dĂ©penses de la rectification sont Ă  la charge du budget ordinaire de l'AlgĂ©rie, qui devra prĂ©voir chaque annĂ©e les crĂ©dits nĂ©cessaires pour les travaux jusqu'Ă  leur entier achĂšvement. Article 3. — Les parties du tracĂ© actuel de la ligne de Mostaganem Ă  Tiaret auxquelles sera substituĂ©e la rectification projetĂ©e sont dĂ©classĂ©es; mais ce dĂ©classement ne recevra son effet qu'aprĂšs la mise en exploitation de la rectification. ' Article 4. — Le ministre des travaux publics est chargĂ© de l'exĂ©cution du prĂ©sent dĂ©cret, qui sera insĂ©rĂ© au Bulletin des lois et au Bulletin officiel du gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie. Fait Ă  Paris, le — 260 — TRAVAUX A EFFECTUER SUR LES FONDS D'EMPRUNT MODIFICATIONS AL PROGRAMME DES DE COLONISATION Les projets de crĂ©ation des centres de RĂ©chaĂŻga commune mixte de Chellala, arrondissement de MĂ©dĂ©a, d'AĂŻn-KermĂšs commune mixte du DjebelNador, arrondissement de Mascara, de Saguiet Sidi-Youssef commune mixte de Souk-Ahras, arrondissement de Guelma sont inscrits au programme des travaux Ă  exĂ©cuter sur les fonds du second emprunt et dotĂ©s, respectivement, de 400,000 francs, de 375,000 francs et de 126,000 fr. Le degrĂ© d'avancement des Ă©tudes et des opĂ©rations prĂ©liminaires relatives Ă  ces projets donne Ă  penser qu'ils ne pourront ĂȘtre rĂ©alisĂ©s que dans un avenir assez Ă©loignĂ©. D'autres projets, par contre, prĂ©sentent un degrĂ© d'urgence plus marquĂ© ou sont susceptibles d'ĂȘtre prochainement rĂ©alisĂ©s. Ce sont notamment, dans le dĂ©partement d'Alger, les centres de Champlain commune mixte de Rerrouaghia qui figure dĂ©jĂ , Ă  titre de mĂ©moire, au programme de second emprunt, et de Sicli-Yacoub commune mixte de l'Ouarsenis destinĂ© Ă  jalonner la future ligne du chemin de fer d'OrlĂ©ans ville Ă  Vialar; dans le dĂ©partement d'Oran, les villages d'Oued-Selen commune mixte Zemmora, dont les terres sont dĂ©jĂ  expropriĂ©es, et de RerkĂšche, commune mixte d'AĂŻn-TĂ©mouchent, appelĂ© Ă  devenir l'un des centres les plus prospĂšres de la rĂ©gion; dans le dĂ©partement de Constantine enfin, le centre de Zana, dont les travaux d'installation sont en suspens, depuis deux ans, par suite du manque de crĂ©dits pour le paiement des terres, et dont le conseil gĂ©nĂ©ral de Constantine a demandĂ© instamment l'achĂšvement. On propose d'affecter Ă  la rĂ©alisation de ces projets la somme totale de 901,400 francs, provenant — 261 — des dotations des centres de RechaĂŻga, AĂŻn-KermĂšs et Saguiet Sidi-Youssef, en la rĂ©partissant de la maniĂšre suivante i DĂ©partement d'Alger Champlain Sidi-Yacoub DĂ©partement d'Oran Oued-Selen BerkĂšche DĂ©partement de Constantine Zana Total Le centre d'Oued-Selen figurant dĂ©jĂ  au programme du second emprunt pour un crĂ©dit de 180,000 francs, sa dotation se trouvera ainsi portĂ©e Ă  la somme globale de 355,000 francs. Les projets de RechaĂŻga, AĂŻn-KermĂšs et Saguiet Sidi-Youssef seront, s'il y a lieu, exĂ©cutĂ©s soit sur les fonds troisiĂšme emprunt, soit sur les disponibilitĂ©s ultĂ©rieures du budget ordinaire. — 262 — RENOUVELLEMENT DES FEUILLES DE COUPONS DES OBLIGATIONS DE LA COMPAGNIE FRANCO-ALGERIENNE. Au cours des annĂ©es 1914 et 1915, il doit ĂȘtre procĂ©dĂ©, par les soins de la banque de l'Union parisienne, parisienne, renouvellement des feuilles de coupons de la compagnie franco-algĂ©rienne. Les frais prĂ©vus pour cette opĂ©ration s'Ă©lĂšvent Ă  la somme totale de 17,896 fr. 60 se dĂ©composant comme suit AnnĂ©e 1914. — Confection de feuilles concernant les titres des lignes de Mostaganem, d'AĂŻnThizi et de Modzbah. — Prix Ă  forfait » Frais de collage, apposition des timbres, vĂ©rification, etc. Ă  0,10 par feuille 60 Total 60 AnnĂ©e 1915. — Confection de feuilles concernant les titres de la ligne de MĂ©chĂ©ria. — Prix Ă  forfait Frais de collage, apposition des timbres, vĂ©rification, etc Total Les crĂ©dits nĂ©cessaires pour le rĂšglement de la dĂ©pense de 4,069 francs imputable Ă  l'exercice 1915 sont compris au chapitre 6, lre section du projet de budget de cet exercice. Mais l'administration ne dispose d'aucun crĂ©dit permettant de faire face Ă  la dĂ©pense de 13,827 fr. 60 imputable Ă  l'exercice 1914. Saisi de cette situation, M. le ministre des finances a autorisĂ© l'imputation provisoire au compte hors budget des dĂ©penses Ă  rĂ©gulariser du montant des frais de renouvellement qui seraient exposĂ©s du 1er octobre 1913 au 31 dĂ©cembre 1914 et dont le rĂšgle- i; 263 ment ne serait demandĂ© par la banque de l'Union parisienne qu'au cours de l'annĂ©e 1914. Il lui a paru, d'autre part, d'accord avec M. le Ministre de l'intĂ©rieur que, s'agissant dune dĂ©pense obligatoire incombant Ă  l'AlgĂ©rie en exĂ©cution de la loi du 23 1904, il y aurait lieu, pour rembourser le trĂ©sor de son avance, de recourir Ă  la procĂ©dure d'inscription d'office prĂ©vue par l'article 5, 5e alinĂ©a, de la loi du 19 dĂ©cembre 1900. M. le Ministre de l'intĂ©rieur s'Ă©tait proposĂ©, en consĂ©quence, d'effectuer l'inscription au budget de l'exercice en cours du crĂ©dit de 13,827 fr. 60 nĂ©cessaire pour le rĂšglement de l'avance du trĂ©sor, en insĂ©rant, Ă  cet effet, des dispositions spĂ©ciales dans le dĂ©cret prĂ©parĂ© par ses soins et Ă©dictĂ© le 29 mars 1914 en vue de l'ouverture d'office, au dit budget, d'une somme de 20,000 francs affectĂ©e aux dĂ©penses rĂ©sultant de la loi du 29 juillet 1913 sur la libertĂ© et le secret du vote. Mais les sections rĂ©unies de l'intĂ©rieur et des finances, du conseil d'Etat ont estimĂ© qu'Ă  cet Ă©gard une dĂ©libĂ©ration spĂ©ciale des assemblĂ©es financiĂšres Ă©tait nĂ©cessaire. Les dĂ©lĂ©gations sont, en consĂ©quence, appelĂ©es Ă  dĂ©libĂ©rer sur la question, au cours de leur prĂ©sente session. — 264 — CAISSE DE RETRAITES DE L'ALGERIE Admission au bĂ©nĂ©fice de la retraite sur la caisse locale de l'AlgĂ©rie des surveillants chefs d'ateliers et des surveillants, chefs d'Ă©quipe du service des postes, des tĂ©lĂ©graphes et des tĂ©lĂ©phones. Le projet de budget pour l'exercice 1915 comprend Ă  la section VI chapitre 1er la crĂ©ation de deux emplois de surveillant chef d'atelier et de 10 emplois de surveillant chef d'Ă©quipe du cadre algĂ©rien, par transformation de 12 emplois de surveillant du mĂȘme ordre. Afin de permettre Ă  ces nouveaux agents coloniaux d'effectuer les versements rĂ©glementaires pour la constitution de leurs droits Ă  une pension, il est nĂ©cessaire de les admettre au bĂ©nĂ©fice de la retraite sur la caisse locale de l'AlgĂ©rie dans les formes prĂ©vues par l'article 1er deuxiĂšme alinĂ©a du dĂ©cret du 16 juillet 1907. A cet effet, le projet de dĂ©cision suivant est soumis aux dĂ©libĂ©rations des dĂ©lĂ©gations financiĂšres et du conseil supĂ©rieur. PROJET DE DÉCISION Sont admis au bĂ©nĂ©fice de la retraite sur la caisse locale de l'AlgĂ©rie, les surveillants chefs d'ateliers et les surveillants chefs d'Ă©quipe du service des postes, des tĂ©lĂ©graphes et des tĂ©lĂ©phones en AlgĂ©rie. — 265 — CAISSE DES RETRAITES DE L'ALGERIE Classement du personnel des maĂźtres et gardiens de phare dans le service actif L'article 86 de la loi de finances du 10 avril 1910 a classĂ© dans le service actif, le personnel des maĂźtres et gardiens de phare. Cette disposition est applicable de plein droit aux maĂźtres et gardiens de phare de l'AlgĂ©rie qui sont placĂ©s, au point de vue des retraites, sous le rĂ©gime de la loi du 9 juin 1853 sur les pensions civiles. Il paraĂźt Ă©quitable de faire bĂ©nĂ©ficier de la mĂȘme mesure, les agents de ce service qui, entrĂ©s en fonctions depuis le 1er janvier 1901, sont placĂ©s, de ce fait, sous le rĂ©gime du dĂ©cret du 16 juillet 1907 sur les conditions de fonctionnement de la caisse des retraites de l'AlgĂ©rie. Or, d'aprĂšs l'article 5 § 4 de ce dĂ©cret, aucun emploi ne peut ĂȘtre compris dans le service actif ni assimilĂ© qu'en vertu d'un dĂ©cret rendu sur la proposition du gouverneur gĂ©nĂ©ral, aprĂšs avis conforme des dĂ©lĂ©gations financiĂšres et du conseil supĂ©rieur de gouvernement. A cet effet, le projet de dĂ©cision suivant est soumis aux dĂ©libĂ©rations des assemblĂ©es financiĂšres algĂ©riennes. PROJET DE DÉCISION Est complĂ©tĂ©, ainsi qu'il suit, le tableau des emplois du service actif annexĂ© Ă  l'article 5 § 3 du dĂ©cret du 16 juillet 1907 Travaux publics MaĂźtres et gardiens de phare en AlgĂ©rie. .V- 4v — 266 — PROJET DE DECISION relatif Ă  lu taxe Ă  percevoir pour la vĂ©rification des rĂ©cipients Ă  gaz comprimĂ©s ou liquĂ©fiĂ©s L'arrĂȘtĂ© ministĂ©riel du 12 novembre 1897 impose aux propriĂ©taires de rĂ©cipients destinĂ©s au transport par voie ferrĂ©e de gaz comprimĂ©s ou liquĂ©fiĂ©s, l'obligation de soumettre ces appareils Ă  des Ă©preuves officielles. Ces Ă©preuves doivent ĂȘtre effectuĂ©es par les agents du service des mines, mais aucun texte ne fixe pour l'AlgĂ©rie le mode ni les rĂšgles de perception des taxes auxquelles seront assujettis les propriĂ©taires en remboursement des dĂ©penses engagĂ©es par la colonie pour cette vĂ©rification. Dans la mĂ©tropole, la question est rĂ©glĂ©e par l'article 9 de la loi de finances du 13 avril 1898 qui a Ă©tendu aux Ă©preuves des rĂ©cipients Ă  gaz les dispositions des articles 6 et 7 de la loi de finance du 18 juillet 1892 relatifs aux Ă©preuves des appareils Ă  vapeur et a fixĂ© en principal Ă  cinq francs pour les rĂ©cipients d'une capacitĂ© supĂ©rieure Ă  100 litres, et Ă  cinquante centimes pour les rĂ©cipients d'une capacitĂ© Ă©gale ou infĂ©rieure Ă  100 litres, les droits Ă  percevoir pour chaque vĂ©rification suivie d'un ou de plusieurs poinçonnages. Un dĂ©cret du 12 septembre 1901 a rĂ©glementĂ© en AlgĂ©rie l'Ă©tablissement et la perception des droits d'Ă©preuves des appareils Ă  vapeur, en reproduisant les dispositions des articles 6 et 7 de la loi du 18 juillet 1892. mais sans rĂ©gler la question des droits d'Ă©preuve des rĂ©cipients Ă  gaz. Les nĂ©cessitĂ©s de l'industrie moderne, notamment l'emploi de plus en plus frĂ©quent de la soudure autogĂšne dĂ©velopperont certainement dans la colonie l'usage des rĂ©cipients Ă  gaz comprimĂ©s ou liquĂ©fiĂ©s dont les frais d'Ă©preuve devront ĂȘtre supportĂ©s par les intĂ©ressĂ©s; il importe donc de fixer le mode de paiement de ces frais. Il paraĂźt tout indiquĂ© de mettre en vigueur, en 267 AlgĂ©rie, comme on l'a fait en 1901, pour les appareils Ă  vapeur, les dispositions qui rĂ©gissent la matiĂšre dans la mĂ©tropole. En consĂ©quence, les dĂ©lĂ©gations financiĂšres sont appelĂ©es Ă  dĂ©libĂ©rer sur le projet de dĂ©cision ciaprĂšs Article unique. — Les dispositions des articles 1 et 2 du dĂ©cret du 12 septembre 1901, relatif aux droits d'Ă©preuve des Ă  vapeur, sont applicables aux Ă©preuves ou vĂ©rifications des rĂ©cipients Ă  gaz liquĂ©fiĂ©s ou comprimĂ©s, exigĂ©es par les rĂšglements rĂšglements le transport par cbemin de fer des matiĂšres dangereuses ou infectes. Il sera perçu, en principal, pour chaque opĂ©ration suivie d'un ou plusieurs poinçonnages, cinq 5 francs pour les rĂ©cipients d'une capacitĂ© de plus de 100 litres et cinquante centimes 0 fr. 50 pour les rĂ©cipients d'une capacitĂ© Ă©gale ou infĂ©rieure Ă  100 litres. — 268 — PERSONNEL DES PONTS ET CHAUSSEES ET DES MINES AmĂ©lioration des traitements Au cours de leur derniĂšre session, les assemblĂ©es algĂ©riennes ont inscrit au budget de l'exercice 1914 les crĂ©dits nĂ©cessaires pour allouer aux sousingĂ©nieurs, conducteurs et contrĂŽleurs des ponts et chaussĂ©es et des mines, dĂ©tachĂ©s en AlgĂ©rie, les traitements fixĂ©s par deux dĂ©crets du 8 juillet 1912, et non encore entiĂšrement appliquĂ©s. Elles ont dĂ©cidĂ©, en outre, de sĂ©parer le quart colonial de l'indemnitĂ© fixe attribuĂ©e Ă  ces fonctionnaires de maniĂšre qu'ils puissent bĂ©nĂ©ficier, automatiquement, d'une majoration d'un quart de l'augmentation de traitement Ă  eux concĂ©dĂ©e par les dits dĂ©crets. A ce dernier effet, les assemblĂ©es ont fait aux chapitres du budget qui supportent les traitements du personnel intĂ©ressĂ©, des inscriptions de crĂ©dits Ă©gales Ă  la moitiĂ© sommes nĂ©cessaires pour l'accomplissement de cette rĂ©forme, en spĂ©cifiant que l'autre moitiĂ© serait portĂ©e budgt de 1915. Les inscriptions ainsi ajournĂ©es et d'ailleurs prĂ©vues au projet de budget de 1915, sont les suivantes suivantes Section VIL — Ponts et chaussĂ©es. . . » Section VII bis. — Chemins de fer. . 50 Section VII 1er. — Mines » en y comprenant la dĂ©pense affĂ©rente au relĂšvement des indemnitĂ©s fixes de l'inspecteur gĂ©nĂ©ral et des ingĂ©nieurs en chef ou ordinaires. Enfin, les assemblĂ©es financiĂšres ont exprimĂ© le dĂ©sir, sur la proposition de la commission des finances et d'accord avec l'administration, de voir le personnel profiter des avantages complets'de la mesure, dĂšs le lpr janvier 1914, si, comme il arrive rĂ©guliĂšrement, les interruptions de service et les — 269 — vacances faisaient apparaĂźtre les disponibilitĂ©s nĂ©cessaires. nĂ©cessaires. En suite de ces dĂ©cisions et voeux des assemblĂ©es, et les disponibilitĂ©s budgĂ©taires ayant Ă©tĂ© reconnues reconnues un gouvernemental du 30 dĂ©cembre 1913 a sĂ©parĂ© le quart colonial des indemenitĂ©s proprement dites et fixĂ© ces derniĂšres suivant une Ă©chelle allant de 1,200 francs pour les conducteurs ou contrĂŽleurs de 4e classe, Ă  1,575 francs pour les sous-ingĂ©nieurs principaux et de 4,000 francs pour les ingĂ©nieurs ordinaires, Ă  6,000 francs pour les inspecteurs gĂ©nĂ©raux. Mais si la mesure voulue par les dĂ©lĂ©gations, est maintenant complĂštement rĂ©alisĂ©e pour les ingĂ©nieurs et les inspecteurs gĂ©nĂ©raux, il n'en est pas de mĂȘme en ce qui concerne les conducteurs et les sous-ingĂ©niurs. Pour que ces derniers fonctionnaires fonctionnaires puissent bĂ©nĂ©ficier pleinement des sacrifices consentis par la colonie en leur faveur, il indispensable allouer les traitements des dĂ©crets de 1912, avec le quart colonial correspondant, d'ailleurs admis par les assemblĂ©es assemblĂ©es pour ĂȘtre appliquĂ©s en 1914 ainsi qu'il rĂ©sulte des tableaux insĂ©rĂ©s dans le rapport de M. ColomiĂšs 1, savoir Traitements Quart mĂ©trqpoIttaln'S colonial Total Sous-ingĂ©nieur principal Sous-ingĂ©nieur de lre classe. Sous-IngĂ©nieur de 2e classe.. Conducteur ou contrĂŽleur de lre classe 875 de 2e classe 3 . 000 750 3. 750 de 3e classe 650 de 4e classe 550 2 . 750 La dĂ©cision pour prononcer le passage du traitement traitement au traitement nouveau appartenant 1 DĂ©lĂ©gations financiĂšres, 1913. — AssemblĂ©es plĂ©niĂšres, pages 781 et 783. — 270 — au ministre des travaux publics, des propositions dans ce sens lui ont Ă©tĂ© adressĂ©es en temps voulu, auxquelles il a Ă©tĂ© rĂ©pondu

ĐĄŃ€ĐŸ ŐšÎČуÎșÎčáŠŁĐ”ĐŒÏ… ÖĐ˜ĐłĐŸ огօÎČĐŸáŠ™Đ”ŐżŃƒáˆčá‰±Ő”Đ”áˆœŐš οгዩĐČĐ” վւĐșлቁ
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SIWEL) — La lettre du gĂ©nĂ©ral français Schneider, ministre et secrĂ©taire d'Etat Ă  la guerre, en date du 14 octobre 1839, au marĂ©chal ValĂ©e, gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie, porte crĂ©ation de l'appellation officielle «AlgĂ©rie»Autrement dit, avant la France, non seulement l'entitĂ© « AlgĂ©rie » n'existait pas en tant que telle mais la Kabylie, qui elle existait bel et bien

Le 14 juin 1830, les troupes françaises dĂ©barquent prĂšs d'Alger en vue d'une petite expĂ©dition punitive destinĂ©e Ă  restaurer le prestige du gouvernement. DĂ©risoire imbroglio La ville et le territoire de l'AlgĂ©rie actuelle * sont alors sous la suzerainetĂ© thĂ©orique du sultan d'Istamboul depuis trois siĂšcles sous le nom de RĂ©gence d'Alger». Dans les faits, l'intĂ©rieur du pays est livrĂ© Ă  l'abandon, insoumis et rĂ©ticent Ă  l'islamisation. Le territoire compte environ trois millions d'habitants contre 36 millions pour la France de la mĂȘme Ă©poque. La conquĂȘte française, si lourde de consĂ©quences pour la France comme pour l'AlgĂ©rie, rĂ©sulte d'un imbroglio dĂ©risoire. En 1798, le gouvernement du Directoire achĂšte du blĂ© Ă  laRĂ©gence d'Alger pour les besoins de l'expĂ©dition du gĂ©nĂ©ral Bonaparte en Égypte. Le blĂ© est financĂ© par un emprunt de la France auprĂšs de familles juives d'Alger. Celles-ci demandent une garantie du dey qui gouverne la ville. En 1827, le dey d'Alger, Hussein, frappe du manche de son chasse-mouches» le consul de France Deval, un affairiste qui refuse non sans insolence de s'engager sur le remboursement du prĂȘt. Le prĂ©sident du ministĂšre français, VillĂšle, demande rĂ©paration au dey pour l'offense faite Ă  son consul mais n'obtient aucun semblant d'excuse. Une affaire intĂ©rieure ConfrontĂ© deux ans plus tard Ă  la fronde des dĂ©putĂ©s, le roi Charles X Ă©prouve le besoin de restaurer au plus vite son image. C'est ainsi que, le 3 mars 1830, dans le discours du trĂŽne, il Ă©voque pour la premiĂšre fois l'idĂ©e d'une expĂ©dition punitive destinĂ©e Ă  obtenir rĂ©paration de la dette ainsi qu'Ă  dĂ©truire le repaire de corsaires installĂ© dans la rĂ©gence d'Alger et mettre fin Ă  l'esclavage ! Le comte Louis de Bourmont, ministre de la Guerre dans le gouvernement Polignac, est nommĂ© Commandant en chef de l'expĂ©dition en Afrique» Les journaux de l'opposition multiplient les critiques Ă  l'Ă©gard de ce militaire sans envergure. M. de Bourmont veut ĂȘtre marĂ©chal il mĂ©rite le bĂąton !» Ă©crit Le Figaro en dĂ©finitive, il aura bien le bĂąton de marĂ©chal Ă  l'issue de l'expĂ©dition d'Alger !. Mais la flotte n'appareille pas moins de Toulon le 25 mai 1830 avec 453 navires, 83 piĂšces de siĂšge, marins et soldats. Prise d'Alger Les troupes françaises dĂ©barquent sur la plage de Sidi Ferruch, Ă  25 km d'Alger. Pendant ce temps, la flotte bombarde les dĂ©fenses de la ville, en particulier la citadelle de Fort-l'Empereur, ainsi nommĂ©e en souvenir de Charles Quint ! Le dey capitule enfin le 5 juillet, aprĂšs plusieurs jours de difficiles combats contre les troupes turques qui font 415 tuĂ©s et 2160 blessĂ©s dans le corps expĂ©ditionnaire. 48 millions de francs prĂ©levĂ©s dans son trĂ©sor permettent de couvrir les frais de l'expĂ©dition. Les soldats français se livrent quant Ă  eux Ă  une mise Ă  sac de la ville qui ternit leur victoire. [cliquez sur la frise et suivez les Ă©vĂ©nements de la conquĂȘte] PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2021-02-09 145337
Legrand rabbin de France, HaĂŻm Korsia, fils de juifs nĂ©s en AlgĂ©rie, testĂ© positif au Covid-19, doit renoncer Ă  la derniĂšre minute Ă  accompagner Emmanuel Macron lors de sa visite en AlgĂ©rie. AlgĂ©rie Part Les dessous de l'actualitĂ© algĂ©rienneA la unePolitiqueEconomieExcluSociĂ©tĂ©DĂ©cryptageAnalyseInternationalEnquĂȘteJusticeHome A la une A la une Feux de forĂȘt prĂšs de 30 morts en AlgĂ©rie et un gouvernement sĂ©vĂšrement critiquĂ© aprĂšs la panne de l’avion russe affrĂ©tĂ© RĂ©daction AlgĂ©riepart plus - 17 aoĂ»t 2022 0 A la une Un mort Ă  Skikda, un ingĂ©nieur gravement brĂ»lĂ© Ă  Ohanet les travailleurs de Sonatrach en danger Ă  cause des nĂ©gligences de leur direction gĂ©nĂ©rale RĂ©daction AlgĂ©riepart plus - 17 aoĂ»t 2022 0 A la une Les vĂ©ritables consĂ©quences de la guerre en Ukraine sur l’AlgĂ©rie RĂ©daction AlgĂ©riepart plus - 16 aoĂ»t 2022 0 A la une ENQUETE DOCUMENTS EXCLUSIFS – Rabah Bouzeghaya, l’Autre Industriel qui a OptĂ© pour l’Import-Export en France ! Algeriepart Plus - 16 aoĂ»t 2022 0 A la une Comment la chertĂ© de la vie s’est aggravĂ©e dangereusement en AlgĂ©rie Ă  cause de certains facteurs internes » RĂ©daction AlgĂ©riepart plus - 16 aoĂ»t 2022 0 A la une Le TrĂ©sor Public s’est endettĂ© Ă  hauteur de l’équivalent de 26,8 milliards de dollars USD pour financer des entreprises Ă©tatiques algĂ©riennes moribondes RĂ©daction AlgĂ©riepart plus - 16 aoĂ»t 2022 0 A la une Exclusif. Le lieutenant-colonel Tarek Amirat en Ă©tat d’arrestation pour complot contre le Chef de l’Etat et sa famille » RĂ©daction AlgĂ©riepart plus - 15 aoĂ»t 2022 0 A la une Les Nouveaux Mensonges de ce PolĂ©miste ExilĂ© pour Tromper nos Concitoyens ! Algeriepart Plus - 15 aoĂ»t 2022 0 A la une L’Etat algĂ©rien a gagnĂ© beaucoup d’argent en 2022, mais investit trĂšs peu sur l’économie nationale Algeriepart Plus - 14 aoĂ»t 2022 0 A la une La Banque Mondiale tire la sonnette d’alarme le chĂŽmage a augmentĂ© de 64 % en AlgĂ©rie Algeriepart Plus - 14 aoĂ»t 2022 0 123...554Page 1 of 554 © Newspaper WordPress Theme by TagDiv 19770835art. 1-5 Dossiers de carriĂšre des personnels du gouvernement gĂ©nĂ©ral de l’AlgĂ©rie ayant quittĂ© l’administration avant 1977. 19780022 art. 31-35 Gestion des fonctionnaires de la France d’Outre-mer. 1950-1966. 19850307 art. 1-5 Dossiers de carriĂšre d’agents des groupes mobiles de sĂ©curitĂ© dĂ©cĂ©dĂ©s entre 1960 et 1984. Aux originesIIIe siĂšcle av. Massinissa unifie les royaumes numides berbĂšres des Massyles et des Massaesyles et fait de Cirta Constantine sa capitale. 112-105 av. RĂ©bellion de Jughurta, petit-fils de Massinissa, contre Rome. 347 Les tribus berbĂšres insurgĂ©es s’allient aux donatistes, une secte chrĂ©tienne opposĂ©e Ă  Rome. 354 Naissance de saint Augustin Ă  Thagaste Souk Ahras, dans le nord-est de l’AlgĂ©rie. 439-533 Les Vandales rĂšgnent sur le Maghreb romain. 533 DĂ©but de la domination byzantine. 711 Les Arabes sont maĂźtres de l’ensemble du Maghreb, qui devient une province omeyyade. Les populations se convertissent Ă  l’islam. 742 RĂ©volte kharijite secte musulmane contre le pouvoir central. 911 Destruction du royaume berbĂšre de Tahert rĂ©gion d’Oran par les armĂ©es fatimides. 1453 Prise de Constantinople par les Ottomans. 1587 L’AlgĂ©rie devient une rĂ©gence dĂ©pendant de l’Empire ottoman. 1804-1827 SoulĂšvements tribaux et confrĂ©riques Ă  travers toute l’AlgĂ©rie. 1827 29 avril A la suite d’une dispute au sujet d’une dette française impayĂ©e, le dey d’Alger convoque le consul de France. Crise diplomatique franco-algĂ©rienne. 1830 14 juin Les troupes françaises dĂ©barquent Ă  Siddi-Ferruch. AprĂšs la prise d’Alger, le 5 juillet, le dey Hussein Khodja signe la capitulation. 1832 En novembre, l’émir Abd El-Kader proclame le djihad contre les Français. 1837 La France reconnaĂźt par le traitĂ© de la Tafna, signĂ© le 30 mai, la souverainetĂ© d’Abd El-Kader sur les deux tiers de l’AlgĂ©rie. Elle conserve toutefois plusieurs possessions », dont Alger, Blida et Oran. Le 13 octobre, les troupes françaises s’emparent de Constantine. 1843 Prise de la smalah d’Abd El-Kader par le duc d’Aumale, en mai, et massacres de populations civiles par les Français. 1844 14 aoĂ»t Victoire française Ă  la bataille de l’Isly, prĂšs d’Oujda. 1847 23 dĂ©cembre. Abd El-Kader se rend. 1848 12 novembre L’AlgĂ©rie est officiellement proclamĂ©e territoire français ». La francisation »1850-1870 Insurrections dans les AurĂšs et en Kabylie, rĂ©primĂ©es dans le sang. La famine ravage l’AlgĂ©rie entre 1866 et 1868. 1870 Le dĂ©cret CrĂ©mieux, promulguĂ© le 24 octobre, accorde la nationalitĂ© française aux Juifs d’AlgĂ©rie. 1871 DĂ©but de la rĂ©volte kabyle des frĂšres Mokrani, en mars, contre les projets de confiscation des terres. Mokrani est tuĂ© le 5 mai. PrĂšs de 500 000 hectares de terres sont confisquĂ©s et attribuĂ©s aux colons. 1881 Jules Ferry fait adopter en juin le code de l’indigĂ©nat, qui instaure un rĂ©gime juridique spĂ©cial pour les AlgĂ©riens de confession musulmane. L’AlgĂ©rie est entiĂšrement intĂ©grĂ©e Ă  la France par le systĂšme des rattachements ». 1889 La loi du 26 juin accorde la nationalitĂ© française Ă  tous les descendants d’EuropĂ©ens prĂ©sents en AlgĂ©rie, mais pas aux musulmans. 1912 Les musulmans sont astreints au service militaire en vertu de dĂ©crets promulguĂ©s en janvier. 1914-1918 Sur les cent soixante-treize mille soldats appelĂ©s et engagĂ©s d’AlgĂ©rie, vingt-cinq mille AlgĂ©riens musulmans et vingt-deux mille EuropĂ©ens sont tuĂ©s au cours de la premiĂšre guerre mondiale. 1916 SoulĂšvements dans la rĂ©gion de Constantine. 1926 CrĂ©ation, le 20 juin Ă  Paris, de l’Etoile nord-africaine ENA, dont Ahmed Messali Messali Hadj est Ă©lu secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Le mouvement, qui rĂ©clame l’ indĂ©pendance de l’Afrique du Nord », sera interdit en 1929. 1927 Naissance de l’Association des Ă©tudiants musulmans nord-africains AEMNA, prĂ©sidĂ©e par Ferhat Abbas. 1933 Messali Hadj reconstitue l’ENA, qui sera Ă  nouveau dissoute en 1937 par le gouvernement du Front populaire. 1936 En novembre, le projet Blum-Viollette sur l’octroi de la pleine citoyennetĂ© française Ă  une Ă©lite de vingt et un mille AlgĂ©riens musulmans est refusĂ© par les colons et par les indĂ©pendantistes. 1937 Messali Hadj crĂ©e le 11 mars, Ă  Alger, le Parti du peuple algĂ©rien PPA. 1939 En septembre, le PPA est dissous, et ses principaux leaders sont arrĂȘtĂ©s. 1940 Le dĂ©cret CrĂ©mieux est aboli par le rĂ©gime de Vichy en octobre. 1942 DĂ©barquement alliĂ© Ă  Alger. 1943 Ferhat Abbas prĂ©sente en mai le Manifeste du peuple algĂ©rien, qui revendique l’égalitĂ© totale entre musulmans et EuropĂ©ens d’AlgĂ©rie. Le texte est rejetĂ© par le ComitĂ© français de la libĂ©ration nationale CFLN, formĂ© Ă  Alger le 3 juin. En dĂ©cembre, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle annonce dans un discours prononcĂ© Ă  Constantine une sĂ©rie de rĂ©formes concernant les droits civiques des AlgĂ©riens. 1944 Le 7 mars, de Gaulle signe une ordonnance qui supprime le code de l’indigĂ©nat et accorde la citoyennetĂ© française Ă  soixante-cinq mille AlgĂ©riens. La guerre d’indĂ©pendance 1945 Le 8 mai, la rĂ©pression d’émeutes au cours desquelles une centaine d’EuropĂ©ens sont tuĂ©s fait plusieurs milliers de morts entre 15 000 et 45 000 selon les estimations parmi les AlgĂ©riens dans les rĂ©gions de SĂ©tif, Guelma et Kherrata. 1946 Ferhat Abbas fonde l’Union dĂ©mocratique du manifeste algĂ©rien UDMA en mai, et Messali Hadj le Mouvement pour le triomphe des libertĂ©s dĂ©mocratiques MTLD en octobre. Ce dernier obtient cinq siĂšges de dĂ©putĂ© aux Ă©lections lĂ©gislatives de novembre. 1947 Naissance, le 15 fĂ©vrier, de l’Organisation spĂ©ciale, un groupuscule clandestin pour la lutte armĂ©e en AlgĂ©rie mis sur pied par le MTLD. Le 20 septembre, l’AssemblĂ©e nationale adopte le statut de l’AlgĂ©rie », qui prĂ©voit notamment la crĂ©ation d’une assemblĂ©e algĂ©rienne comprenant des reprĂ©sentants europĂ©ens et non europĂ©ens. Tous les dĂ©putĂ©s musulmans algĂ©riens le rejettent. 1954 En avril, un groupe de militants du Parti du peuple algĂ©rien PPA dĂ©terminĂ©s Ă  entrer dans la lutte armĂ©e en constituant un front commun crĂ©ent le ComitĂ© rĂ©volutionnaire pour l’unitĂ© et l’action CRUA, transformĂ© en Front de libĂ©ration nationale FLN le 1er novembre dĂ©but de la guerre d’indĂ©pendance. En dĂ©cembre, les partisans de Messali Hadj crĂ©ent le Mouvement national algĂ©rien MNA. 1955 Le Parlement français vote l’état d’urgence en avril. Le 20 aoĂ»t, des milliers de paysans de la rĂ©gion de Constantine se soulĂšvent. DĂ©bats aux Nations unies 27-30 septembre sur la question algĂ©rienne ». 1956 Le 16 mars, l’AssemblĂ©e nationale accorde les pouvoirs spĂ©ciaux au gouvernement de Guy Mollet. Le premier congrĂšs du FLN, dans la vallĂ©e de la Soummam, le 20 aoĂ»t, aboutit Ă  la crĂ©ation du ComitĂ© national de la rĂ©volution algĂ©rienne CNRA. A la fin de l’annĂ©e, on compte plus d’un demi-million de soldats français en AlgĂ©rie. 1957 Janvier-octobre. Bataille d’Alger. L’armĂ©e française gĂ©nĂ©ralise l’usage de la torture. 1958 Le 13 mai, l’armĂ©e prend le pouvoir en AlgĂ©rie et crĂ©e le ComitĂ© de salut public, dirigĂ© par le gĂ©nĂ©ral Jacques Massu. Le 1er juin, Ă  Paris, le gĂ©nĂ©ral Charles de Gaulle est investi comme prĂ©sident du conseil premier ministre. Le Gouvernement provisoire de la RĂ©publique algĂ©rienne GPRA, avec Ă  sa tĂȘte Ferhat Abbas, est formĂ© le 19 septembre. De Gaulle propose la paix des braves » aux insurgĂ©s algĂ©riens en octobre. Il devient le premier prĂ©sident de la Ve RĂ©publique le 21 dĂ©cembre. 1959 De Gaulle reconnaĂźt, au cours d’une allocution prononcĂ©e le 16 septembre, le droit Ă  l’autodĂ©termination des AlgĂ©riens par la voie du rĂ©fĂ©rendum. 1960 Semaine des barricades » Ă  Alger le 24 janvier, des colons dirigĂ©s par Pierre Lagaillarde appellent au soulĂšvement des EuropĂ©ens au nom de l’AlgĂ©rie française. Ils se rendent le 1er fĂ©vrier. Le 5 septembre s’ouvre le procĂšs du rĂ©seau d’aide au FLN animĂ© par Francis Jeanson. Des intellectuels favorables Ă  l’indĂ©pendance publient le Manifeste des 121 ». Le 19 dĂ©cembre, l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies reconnaĂźt le droit de l’AlgĂ©rie Ă  l’indĂ©pendance. L’indĂ©pendance1961 Le 8 janvier, le rĂ©fĂ©rendum sur la politique d’autodĂ©termination voit un large succĂšs du oui », en France comme en AlgĂ©rie. En fĂ©vrier, des activistes europĂ©ens constituent l’Organisation armĂ©e secrĂšte OAS. Echec du putsch des gĂ©nĂ©raux » en avril. Le 17 octobre, la rĂ©pression policiĂšre d’une manifestation algĂ©rienne pacifique Ă  Paris fait une centaine de morts. 1962 Le 8 fĂ©vrier, Ă  Paris, les forces de l’ordre chargent un rassemblement contre l’OAS, tuant neuf Français Ă  la station de mĂ©tro Charonne. L’enterrement des victimes, le 13, rassemble un demi-million de manifestants. La signature des accords d’Evian, le 18 mars, est suivie d’un cessez-le-feu dĂšs le lendemain. L’indĂ©pendance de l’AlgĂ©rie sera ratifiĂ©e par rĂ©fĂ©rendum, en France le 8 avril et en AlgĂ©rie le 1er juillet. Le 5 juillet, l’AlgĂ©rie proclame son indĂ©pendance. DĂ©but de l’exode des EuropĂ©ens d’AlgĂ©rie. Le bilan de la guerre est de 300 000 Ă  600 000 morts selon les sources. Le 22 juillet, M. Ahmed Ben Bella, soutenu par le colonel Houari BoumediĂšne, qui commande l’ArmĂ©e nationale populaire ANP, forme Ă  Tlemcen un Bureau politique contre le GPRA, installĂ© Ă  Alger. En septembre, l’ANP entre dans la capitale. M. Ben Bella prend la tĂȘte du gouvernement le 29 septembre. 1963 La Constitution est adoptĂ©e par rĂ©fĂ©rendum le 8 septembre. Instauration d’un rĂ©gime de parti unique. M. Ben Bella est Ă©lu prĂ©sident de la RĂ©publique le 15 septembre. M. Hocine AĂŻt Ahmed crĂ©e quelques jours plus tard le Front des forces socialistes FFS et entre en dissidence en Kabylie. 1964 Les troupes françaises se retirent d’AlgĂ©rie en juin, mais restent prĂ©sentes Ă  Mers El-KĂ©bir et au Sahara. 1965 Le colonel BoumediĂšne renverse M. Ben Bella le 19 juin. La Constitution est abrogĂ©e en juillet. 1966 Nationalisation des mines et des compagnies d’assurances Ă©trangĂšres en mai. Signature d’accords de coopĂ©ration avec la France. 1967 L’armĂ©e française quitte les bases de Reggane et BĂ©char en mai. En juin, l’AlgĂ©rie rompt ses relations diplomatiques avec les Etats-Unis Ă  la suite de la guerre entre IsraĂ«l et les armĂ©es arabes. Coup d’Etat avortĂ© contre BoumediĂšne en dĂ©cembre. 1968 Les Français Ă©vacuent la base de Mers El-KĂ©bir en janvier. 1971 Nationalisation des hydrocarbures le 24 fĂ©vrier l’Etat acquiert 51 % des avoirs des sociĂ©tĂ©s pĂ©troliĂšres françaises prĂ©sentes en AlgĂ©rie. En novembre, le gouvernement lance la rĂ©volution agraire » et la gestion socialiste des entreprises » GSE. 1973 Septembre. Le IVe sommet des pays non alignĂ©s se tient Ă  Alger. 1974 Dans un discours prononcĂ© aux Nations unies, en avril, BoumediĂšne prĂŽne l’instauration d’un nouvel ordre Ă©conomique international. 1975 Visite de Giscard d’Estaing, en avril, la premiĂšre d’un prĂ©sident français depuis l’indĂ©pendance. Elle confirme l’ampleur des divergences entre les deux pays. 1976 La Charte nationale est approuvĂ©e le 27 juin par rĂ©fĂ©rendum et la Constitution le 27 novembre. BoumediĂšne, unique candidat en lice, est Ă©lu prĂ©sident en dĂ©cembre. Vers la guerre civile 1978 27 dĂ©cembre. Mort de BoumediĂšne. 1979 7 fĂ©vrier. Le colonel Chadli Bendjedid est Ă©lu prĂ©sident. 1980 Printemps berbĂšre » Ă©meutes Ă  travers toute la Kabylie, en avril, pour la reconnaissance de la culture berbĂšre. 1981 François Mitterrand, qui se rend Ă  Alger en novembre, propose que les rapports franco-algĂ©riens soient un symbole des relations nouvelles entre le Nord et le Sud ». Trois mois plus tard, les deux pays signent un accord sur le gaz. 1983 Visite du prĂ©sident Chadli Ă  Paris, en novembre, la premiĂšre d’un chef d’Etat algĂ©rien depuis l’indĂ©pendance. 1984 M. Bendjedid est réélu le 12 janvier. Adoption, en juin, du code du statut personnel et de la famille, particuliĂšrement rĂ©actionnaire. 1986 Manifestations Ă©tudiantes Ă  SĂ©tif et Ă  Constantine en novembre. 1988 De violentes Ă©meutes Ă  Alger et dans le reste du pays, du 4 au 10 octobre, font plusieurs centaines de victimes 600 morts selon un bilan officieux. L’état de siĂšge est dĂ©clarĂ©. M. Bendjedid est réélu en dĂ©cembre aprĂšs avoir promis des rĂ©formes politiques et Ă©conomiques. 1989 Une nouvelle Constitution, qui ouvre la voie au multipartisme, est adoptĂ©e par rĂ©fĂ©rendum le 23 fĂ©vrier. Le Front islamique du salut FIS, créé le 18 fĂ©vrier et dirigĂ© par MM. Abassi Madani et Ali Belhadj, est lĂ©galisĂ© en septembre. 1990 Fin de la rĂ©forme agraire. 12 juin. Le FIS remporte une large victoire aux Ă©lections municipales et rĂ©gionales, premiers scrutins libres depuis l’indĂ©pendance. Le gĂ©nĂ©ral Khaled Nezzar est nommĂ© ministre de la dĂ©fense en juillet. 1991 Le 23 mai, le FIS appelle Ă  une grĂšve illimitĂ©e. Les affrontements entre forces de l’ordre et militants du FIS font des dizaines de morts. Le premier ministre Mouloud Hamrouche, dĂ©missionnaire, est remplacĂ© par M. Sid Ahmed Ghozali le 5 juin. Le 26 dĂ©cembre, le premier tour des Ă©lections lĂ©gislatives est remportĂ© par le FIS avec 47 % des suffrages. 1992 Le prĂ©sident Bendjedid, soupçonnĂ© de complaisance envers le FIS, est contraint Ă  la dĂ©mission le 11 janvier. Le 14, il est remplacĂ© par un Haut ComitĂ© d’Etat HCE, dirigĂ© par Mohamed Boudiaf. Le second tour des Ă©lections est annulĂ©. Les violences qui s’ensuivent font prĂšs de soixante-dix morts. Le HCE proclame l’état d’urgence le 9 fĂ©vrier et dissout le FIS le 4 mars. Le 29 juin, Boudiaf est assassinĂ© Ă  Annaba. Le 26 aoĂ»t, un attentat Ă  la bombe dans l’aĂ©rogare d’Alger, attribuĂ© aux islamistes, fait huit morts et une centaine de blessĂ©s. DĂ©but de la dĂ©cennie noire ». 1993 L’état d’urgence est prorogĂ© pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e le 7 fĂ©vrier. On estime Ă  quinze mille le nombre de personnes tuĂ©es en un an. RĂ©conciliation »1994 Le gĂ©nĂ©ral Liamine Zeroual est nommĂ© aux commandes de l’Etat le 30 janvier par le HCE. Apparition des Groupes islamiques armĂ©s GIA, dont se dĂ©marque l’ex-FIS. 1995 Le 13 janvier, les principales formations de l’opposition, islamistes compris, signent Ă  Rome un contrat national » appelant notamment Ă  l’arrĂȘt des violences. Le pouvoir rejette le texte. Le gĂ©nĂ©ral Zeroual remporte l’élection prĂ©sidentielle dĂšs le premier tour, le 16 novembre, avec plus de 60 % des suffrages. 1996 La rĂ©forme constitutionnelle renforçant les pouvoirs du prĂ©sident de la RĂ©publique et interdisant les partis religieux et rĂ©gionalistes est approuvĂ©e par rĂ©fĂ©rendum, le 13 novembre, avec plus de 85 % des voix. 1997 Le 24 septembre, l’ArmĂ©e islamique du salut AIS, bras armĂ© de l’ex-FIS et opposĂ©e aux GIA, annonce une trĂȘve Ă  partir du 1er octobre. Le 23 octobre, aprĂšs avoir remportĂ© les Ă©lections lĂ©gislatives de juin, le Rassemblement national dĂ©mocratique RND de M. Zeroual obtient plus de 55 % des siĂšges des assemblĂ©es communales. La rĂ©pression va crescendo. 1998 En septembre, M. Zeroual annonce sa volontĂ© de dĂ©missionner et la tenue d’une Ă©lection prĂ©sidentielle anticipĂ©e. 1999 Le 15 avril, M. Abdelaziz Bouteflika remporte l’élection prĂ©sidentielle avec 73,8 % des suffrages. L’opposition dĂ©nonce des fraudes massives. Le 6 juin, l’AIS proclame l’arrĂȘt dĂ©finitif de ses opĂ©rations. Le 18 aoĂ»t, le Mouvement algĂ©rien des officiers libres MAOL, créé en 1998, appelle Ă  poursuivre en justice les gĂ©nĂ©raux responsables de la tragĂ©die » algĂ©rienne. La loi de concorde civile » est approuvĂ©e par rĂ©fĂ©rendum, le 16 septembre, par plus de 98 % des voix. 2001 Emeutes sanglantes en Kabylie, en avril, aprĂšs la mort d’un lycĂ©en dans une gendarmerie. D’importantes manifestations ont lieu Ă  Tizi Ouzou et Ă  3 octobre, le gouvernement prĂ©sente un projet de rĂ©forme visant Ă  officialiser la langue berbĂšre tamazight. Signature, le 19 dĂ©cembre, d’un accord d’association entre l’AlgĂ©rie et l’Union europĂ©enne. 2002 Le 8 avril, le tamazight est reconnu langue nationale — mais non officielle — par le Parlement. Le FLN remporte les Ă©lections lĂ©gislatives du 30 mai, boycottĂ©es par les partis kabyles. 2003 Les anciens leaders du FIS, MM. Madani et Belhadj, sont libĂ©rĂ©s et appellent Ă  la fin de la lutte armĂ©e le 25 aoĂ»t. 2004 M. Bouteflika obtient 85 % des suffrages Ă  l’élection prĂ©sidentielle du 8 avril. Le gouvernement signe un accord de partenariat stratĂ©gique avec la France en juillet. 2005 La Charte pour la paix et la rĂ©conciliation nationale est approuvĂ©e par rĂ©fĂ©rendum, le 29 septembre, Ă  plus de 97 % des voix. Le bilan de treize ans de violences est estimĂ© entre 150 000 et 200 000 morts et des milliers de disparus. 2007 Le FLN remporte les Ă©lections lĂ©gislatives organisĂ©es en mai. Le 9 juin, Alger et Washington concluent un accord sur le dĂ©veloppement du nuclĂ©aire civil. AprĂšs un automne particuliĂšrement meurtrier prĂšs de 80 morts lors d’attentats et d’affrontements entre islamistes et forces de sĂ©curitĂ©, un double attentat-suicide dans la capitale, le 11 dĂ©cembre, fait quarante et une victimes. 2008 Le 8 juin, l’explosion de deux bombes visant le convoi d’une entreprise française, prĂšs d’Alger, tue douze personnes, dont un ingĂ©nieur français. Recrudescence des attentats en aoĂ»t. Le 12 novembre, M. Bouteflika fait rĂ©viser la Constitution afin de briguer un troisiĂšme mandat. Il est réélu six mois plus tard avec plus de 90 % des suffrages, les principaux partis d’opposition ayant appelĂ© Ă  boycotter le scrutin prĂ©sidentiel. 2011 Du 3 au 10 janvier, des Ă©meutes contre le pouvoir et contre la vie chĂšre font cinq morts et plus de huit cents blessĂ©s. Le gouvernement dĂ©cide de baisser les prix de plusieurs denrĂ©es de base, comme le sucre ou l’ 12 fĂ©vrier, une marche dans la capitale, rĂ©unissant deux mille manifestants Ă  l’initiative de la Coordination nationale pour le changement et la dĂ©mocratie CNCD, est bloquĂ©e par trente mille policiers. Le 15 avril, il promet une sĂ©rie de rĂ©formes politiques. La nouvelle loi sur l’information, adoptĂ©e le 12 septembre, met fin au monopole de l’Etat sur l’audiovisuel et consacre l’ouverture du secteur au privĂ©. Le dĂ©lit de presse est dĂ©pĂ©nalisĂ©. Le gouvernement s’engage Ă©galement Ă  conforter le pluralisme dĂ©mocratique ». Le 3 novembre, les dĂ©putĂ©s rejettent le projet de loi sur la reprĂ©sentativitĂ© des femmes au Parlement et dans les assemblĂ©es locales, prĂ©sentĂ© en aoĂ»t par M. Bouteflika. Le texte initial portait le quota de femmes de 7 % Ă  30 %. La nouvelle mouture, qui prĂ©voit une reprĂ©sentation variable selon la taille des circonscriptions, rĂ©duit de fait la possibilitĂ© pour les femmes d’ĂȘtre Ă©lues.
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Dautre part, Ă  partir de 1958, le seul vĂ©ritable acteur, fut bien de Gaulle qui clamait Ă  la cantonade en regardant Soutelle : « L’AlgĂ©rie, c’est moi ! », comme en tĂ©moigne Alain de
The store will not work correctly in the case when cookies are disabled. / Description Titre Le DĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral du gouvernement en AlgĂ©rie Paul Delouvrier prononce un discours Ă  l'HĂŽtel de ville de SaĂŻda. [lĂ©gende d'origine] / Informations techniques Plus d’information ProcĂ©dĂ© original NĂ©gatif Format d'origine 6x6 Support d'origine AcĂ©tate Couleur Noir et blanc Orientation portrait / PropriĂ©tĂ©s Plus d’information RĂ©fĂ©rence D163-51-49 Date de dĂ©but 01/01/1960 Date de fin 31/12/1960 Arthur Smet - Lieux AlgĂ©rie - SaĂŻda AlgĂ©rie - DĂ©partement de Saida - Personnes reprĂ©sentĂ©es Delouvrier, Paul Origine Smet, Arthur Mention obligatoire © ECPAD/fonds Smet/Arthur Smet
Cecentre, rattachĂ© Ă  la FacultĂ© de droit d’Alger, fonctionne grĂące Ă  une double subvention annuelle du Gouvernement gĂ©nĂ©ral d’AlgĂ©rie (40 000 F) et de l’Ecole libre des Sciences Politiques (20 000F), et aux montants des droits d’inscription (voir : Droz Bernard. "L'Institut d'Ă©tudes politique d'Alger (1949-1962)". In:
Date 1831 - 1907 See the context of the description Scope content Ce rĂ©pertoire des articles GGA L 1 Ă  65, qui reprĂ©sentent 9 ml, reconstitue celui qui fut dĂ©truit ou perdu. Une seule page fut retrouvĂ©e ; elle concerne les articles L 61 Ă  64. Plusieurs sous-sĂ©ries de la sĂ©rie L Ă©taient encore en aoĂ»t 2005 dĂ©pourvues de rĂ©pertoires, sans que l'on puisse prĂ©ciser si ces derniers existĂšrent bien un jour ou si cette absence est due aux destructions lors des journĂ©es » de mai 1958 Ă  Alger, qui virent la foule europĂ©enne s’emparer de l’immeuble du Gouvernement gĂ©nĂ©ral et jeter par ls fenĂȘtres des bureaux et des dossiers. Ces documents n’étaient donc accessibles aux Archives nationales d’outre-mer que par l’intermĂ©diaire de l’index de la sĂ©rie L, Ă©laborĂ© par Emile Dermenghem et Charles UthĂ©za, et publiĂ© par Pierre Boyer, instrument de recherche extrĂȘmement prĂ©cieux mais dĂ©pourvu de dates et d’analyses. Cet index concerne les sous-sĂ©ries L Ă  44 que les dossiers ne se prĂ©sentent pas suivant un ordre mĂ©thodique quelconque, la cotation existante par liasse puis par chemise a Ă©tĂ© respectĂ©e en raison des citations qui ont pu en ĂȘtre dĂ©jĂ  faites.* Les documents concernent l'immigration en AlgĂ©rie, la colonisation fonciĂšre, les concessions de terres, les crĂ©ations de centres de colonisation, les travaux s'y rapportant et notamment les alignements de rues, les percements de routes, sous un aspect rĂ©glementaire et gĂ©nĂ©ral ainsi que des dossiers particuliers et individuels. La pĂ©riode couverte s'Ă©tend de 1831 Ă  1907, ce qui rend cette sous-sĂ©rie particuliĂšrement importante.* Les documents proviennent en grande partie de la direction gĂ©nĂ©rale des affaires civiles et financiĂšres du gouvernement gĂ©nĂ©ral de l' plusieurs dossiers offrent un caractĂšre archivistique intĂ©ressant car ils furent Ă©laborĂ©s en fait Ă  Paris par deux directions - la direction des affaires de l’AlgĂ©rie du ministĂšre de la Guerre. En 1858 la 5 direction du ministĂšre de la Guerre, Ă©tait composĂ©e du 1 bureau du 2 bureau dirigĂ© par Louis Testu, du 3 bureau du 4 bureau ,- le ministĂšre de l'AlgĂ©rie et des colonies. Le ministĂšre de l'AlgĂ©rie et des colonies exista du 24 juin 1858 au 24 novembre 1860. Il comprenait trois directions, dont une direction de l'IntĂ©rieur chargĂ©e de la colonisation grĂące Ă  son troisiĂšme bureau dirigĂ© par Testu. A sa crĂ©ation le ministĂšre reçut des archives du ministĂšre de la Guerre, alors que le gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie lui envoyait " " de cartons et registres. Ces derniers ne regagnĂšrent pas tous Alger en 1860. Ils sont donc Ă  rapprocher des dossiers de la sĂ©rie F 80, consacrĂ©e Ă  la direction spĂ©cialisĂ©e sur l’AlgĂ©rie des ministĂšres de la Guerre, de l'AlgĂ©rie et des colonies puis de l’ liasses gagnĂšrent Alger Ă  la disparition du ministĂšre de l’AlgĂ©rie et des colonies en 1860, afin de servir de documents de travail au gouvernement gĂ©nĂ©ral reconstituĂ© deux ans aprĂšs sa suppression. Le gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie fut supprimĂ© par le dĂ©cret du 31 aoĂ»t 1858. Cependant deux ans plus tard le marĂ©chal PĂ©lissier fut nommĂ© gouverneur gĂ©nĂ©ral par le dĂ©cret du 24 novembre 1860 et le rĂ©tablissement rĂ©gulier du gouvernement gĂ©nĂ©ral fut rĂ©alisĂ© par le dĂ©cret du 10 dĂ©cembre 1860 qui rattachait Ă©galement de nouveau l'AlgĂ©rie au dĂ©partement de la Guerre, dotĂ© dĂ©sormais d'un "service de l'AlgĂ©rie".Certains dossiers furent Ă©laborĂ©s par le ministĂšre de la Guerre ou par le ministĂšre de l’AlgĂ©rie et des colonies, puis poursuivis par le Gouvernement gĂ©nĂ©ral de l’AlgĂ©rie. D'autres dossiers sont constituĂ©s Ă  la fois du dossier tenu Ă  Paris et du dossier tenu Ă  Alger dans le mĂȘme temps, ce qui amĂšne Ă  pouvoir consulter dans la mĂȘme liasse la minute et l'expĂ©dition d'une lettre ; le dossier d'Alger fut adressĂ© Ă  Paris en 1858, les deux dossiers, rapprochĂ©s, Ă©tant transfĂ©rĂ©s Ă  Alger en service producteur des dossiers a Ă©tĂ© indiquĂ© dans l'analyse. Publication Archives nationales d'outre-mer Records creator's history Service de la colonisationGouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie Source of acquisition 2021-06-08 versement numĂ©ro via reprise-1000 Gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie Conditions governing access Archives publiques. Archives publiques librement communicables. archives publiques Publiable sur internet Conditions governing reproduction La reproduction Ă©ventuelle des documents est soumise aux conditions fixĂ©es par le rĂšglement intĂ©rieur des Archives nationales d'outre-mer. Physical description Additional resources RĂ©pertoire numĂ©rique dĂ©taillĂ© rĂ©digĂ© par Daniel Hick, conservateur en chef, 2005, 36 p. Repository Archives nationales d'outre-mer Ă  Aix-en-Provence Repository Archives nationales d'outre-mer Ă  Aix-en-Provence Finding aid id FRANOM_01185 Archives nationales d'outre-mer - ANOMGouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie Colonisation
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